Dans la guerre à distance qui oppose le désormais lanceur d’alerte américano-russe Edward Snowden à la justice des États-Unis, c’est Vladimir Poutine qui pourrait conduire à siffler la fin de la récréation.
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Paradoxal ce lanceur d’alerte qui dénonce une surveillance de masse et qui utilise Twitter … non ?
Tant mieux pour lui mais on peut dire que c’est de la pure instrumentalisation à fins de soft-power.
Parce que la Russie qui donne la nationalité à un réfugié poursuivi pour avoir divulgué des dossiers secrets, c’est un peu comme un pyromane qui accueille un réfugié fuyant un incendie.
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Un américain qui dénonce une surveillance généralisée… et qui va s’installer en Russie ?? Complètement décridibilisé à mes yeux le bonhomme…
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C’est peut-être parce que les autres pays pour ne pas énerver les US l’ont jeté.
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Snowden pourra former quelques personnes pour attaquer les États-Unis.
J’espère que les États-Unis ont des gens aussi bon que lui.
Les États-Unis espionnent l’Europe et ça ne les dérange pas. Nous sommes dans les mains des États-Unis et ils font ce qu’ils veulent. Imaginez qu’ils bloquent nos moyens nucléaires. Ils pourraient bien le faire vu notre dépendance logiciel et matériel.
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En effet vu que ses propres lanceurs d’alerte, vladimir les polonise (non du verbe poliniser)…
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bah non… il s’en sert juste pour de la com de base… Mais tout ce qui est privé, il ne passe surement pas par la messagerie privé de twitter.
Dire que ce héros a été refusé partout dans les soi-disant pays démocratiques… qui sont en fait tous des vassaux de l’impérialisme américain et qui ont trop peur de la réaction de l’oncle Sam…
La Russie, qu’on aime ou pas, c’est souverain… Ce qui est loin d’être notre cas.
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Qu’en dit l’intéressé ? Il est content ? vraiment ?
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L’ironie ce serait qu’il le mobilise pour aller combattre en Ukraine… Mais je ne pense pas que Poutine gaspillerait une telle mine d’information.
puisqu’on le chasse de partout, et qu’on l’accueille en Russie, le problème c’est plutôt de demander pourquoi on l’a refusé partout, notamment en France . Il ne faut quand même pas inverser les choses !
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Bah, je sais pas c’est pourtant logique, si mon alliés se fait trahir, je ne vais pas accueillir a bras ouvert le traitre ?
Si tu lis l’article du Monde sur le même sujet, tu auras l’explication. Il s’est retrouvé bloqué là, à la base il comptait aller ailleurs. Je te laisse aller voir l’article complet si ça t’intéresse.
On y apprend aussi qu’il a déjà été affirmé qu’il ne sera pas mobilisé parmi les 300 000 pour aller se battre. Enfin pour l’instant.
Pour l’instant, ils ont affirmé clairement que ce n’est pas le cas. Enfin en tout cas pas avec la vague de mobilisation actuelle. C’est précisé dans l’article du Monde.
Poutine devrait faire de même avec Julian Assang.
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bonne nouvelle et mauvaise pour la milliardairecratie us
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Faux, ce n’est pas sur ordre de Poutine mais de la demande de Snowden. Poutine a simplement accepté sa demande!
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Snowden sera plus utile devant un ordinateur qu’au combat!
Si Snowden n’a pas été accepté en France comme réfugié politique, c’est qu’il aurait été ensuite très tendu diplomatiquement de refuser son extradition vers les USA. Sachant qu’il est fiché à Interpol, les pays qui font partie de cet organisme s’engagent à suivre les règles, dont notamment la tenue d’un procès pour un criminel (pas forcément dans le pays qui où le criminel a commis ses crimes). Du coup, en acceptant Snowden, soit nous aurions dû extrader le personnage, ce qui nous aurait valu une très mauvaise réputation pour « le pays des droits de l’homme », soit nous aurions dû y faire son procès (et il ne fait aucun doute qu’il soit coupable, malgré l’éthique de sa démarche).
L’issue du procès aurait été un piège diplomatique sans précédent: S’il était reconnu coupable, nous aurions dû l’emprisonner, et nous serions alors affaibli comme nation souveraine, car accusé d’être à la botte des USA. S’il était reconnu innocent, et/ou libéré, alors nous aurions à dos nos alliés américains.
Bref le choix d’accueillir Snowden, ça revenait en gros à soit faire un gros doigt d’honneur aux amerlocks (ce qui, à l’époque de Bush/Obama n’était pas franchement dans le vibe), soit à préparer la vaseline et passer pour un serviteur. Les diplomates ont préféré botter en touche, en gros, c’est sa m.rde, qu’il s’y complaise.
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