Lundi, EDF a annoncé le lancement de « Zen Flex » et des « Défis Utiles », deux initiatives visant à encourager la sobriété énergétique. Deux programmes que nous détaillons et qui vous aideront peut-être à réaliser des économies substantielles dans votre consommation électrique.
Attention arnaques…
Il y a longtemps, il existait un forfait similaire le forfait EJP… qui n’est plus commercialisé mais existe encore chez des gens…
22 jours par ans tu as l’éléctricité à :1.4059€/kWH
le reste de l’année : 0.1518€/kWH.
à l’époque c’est un 10X de delta entre les 2 presques… et c’est en fait TRES contraingnant… tu connaissais le jours 24H avant… (pas les week end…, pas les jours fériés)
Pour 20%… vs x3… je ne me lancerai pas la dedans… pourquoi ne pas ressortir les VRAI tarifs EJP ?
Il paraît que l’Elysée est déjà inscrit dans les deux initiatives… Prenez exemple…
Encore ça chez mes vieux parents. Et il me semble que c’est 21 jours et non 22. Mais ces jours, oui faut rien utiliser haha. Par contre, à oublier si son chauffage est électrique… Pardon, nucléaire
cela existe toujours sous la tarification « tempo » (c’est peut être pas tout à fait pareil mais c’est approchant)
proposition destinée à la sobriété énergétique
Un « vendeur » d’électricité qui vous incite à la sobriété… soit le vendeur cherche à se tirer une balle dans le pied soit il surfe sur la jolie combo de green-washing et de pseudo mesure anti-inflation pour que l’utilisateur s’adapte à SES contraintes de gestionnaire de réseau d’où le mot flex dans le « produit » vendu.
Utile si chauffage électrique, pas de poêle pour prendre le relais 3 semaines par an en heure pleine, et besoin absolument de se chauffer avant 22h en semaine.
Si on peut restreindre fortement le chauffage électrique de 6h à 22h pendant 22 jours par an (qui ne tombent jamais le week-end), le tarif Tempo est bien plus intéressant: moins cher 343 jours et 365 nuits par an.
Le Zen Flex fait malgré tout payer cher le fait de pouvoir chauffer de 6h à 8h, de 13 à 18h et de 20 à 22h tous les jours de l’année.
Y’a pas de mystère: plus on se restreint pendant les périodes critiques, plus on peut gagner. Le Zen Flex est un compromis pour ceux qui n’ont que le chauffage électrique.
Je lis régulièrement « le Matin », un journal suisse, où un article était récemment consacré à l’approvisionnement en électricité de la confédération helvétique pour l’hiver à venir…
J’ai été stupéfait d’y lire que la Suisse allait être à l’abri de coupures car la France a remis la plupart de ses centrales nucléaires en marche !!!
Sérieux ?? Déjà, qu’on ne vienne pas nous prendre la tête avec des contraintes cet hiver si on est en mesure de fournir nos voisins ! Et s’il fallait les approvisionner, j’espère que c’est un un tarif en rapport avec leur niveau de vie (le smic est à 4400€ brut dans ce pauvre pays).
Ca ressemble a tempo avec prix bcp plus élevé puisque pas de HC/HP
@zalphab
il y a 51 minutes
Tout à fait.Lorsqu’il fait - 15° l’hiver tarif plein pot et en été ( sauf à avoir la clim )lorsqu’il fait 45°à l’ombre, remise exceptionnelle de 0,0001 cts au KW/H.
En journée le chauffage doit permettre d’être à 19ºC pour un logement habité en journée et la nuit on devrait être vers 16, mais si leur truc te baisse encore de 3ºC ça devient mauvais pour la santé.
Je veux bien qu’il est nécessaire de faire attention mais pas aux détriment de la santé.
Par contre contraindre à ne pas surchauffer je suis d’accord quand je vois qu’il y en a qui chauffe à plus de 25ºC c’est du n’importe quoi et là aussi mauvais pour la santé.
Qu’on arrête de brader notre elec à l’Europe et à l’a racheter à plus du double.
Tant que cette ESCROQUERIE sera présente, on nous le mettra jusqu’au coude.
C’est en fonction du prix du marché, et ça va dans les 2 sens. Mais globalement on ne vend pas très cher.
Globalement on exporte du nucléaire, moins cher que l’électricité produite au gaz, quand on ne manque pas d’électricité.
On a beaucoup de chauffage électrique, donc notre consommation grimpe vite lorsqu’il fait froid.
Lorsqu’on doit importer, c’est généralement de l’électricité produite au gaz, à des périodes où le marché est tendu: c’est plus cher que ce qu’on exporte. Mais quand nos centrales nucléaires sont suffisamment disponibles, on importe moins souvent qu’on n’exporte.
Le nucléaire aide à ne pas vider les barrages (et les stocks de gaz) avant les périodes de pointe. Donc même si on n’exporte pas pendant les pics de consommation, le fait qu’on exporte le reste du temps aide la Suisse à préserver l’eau des barrages.
EDF et Enedis sont des entreprises très particulières, avec un lien contractuel fort avec l’état. Ils se sont engagés (ou ont été forcés? ) à une réduction de la consommation électrique, de plus ils ont des obligations de disponibilité.
En plus Enedis est particulièrement intéressé par le lissage de la consommation.
Il va falloir m’expliquer ce que tu avances. On achète quand on a pas la production et on vend notre surplus. Ce n’est pas en même temps, la temporalité est quand même importante!
Si tu veux critiquer certaines choses, tu peux râler contre la mécanisme d’indexation du prix européen sur le cout de la dernière centrale démarrée qui était intéressant pour la France qui est historiquement un des plus gros exportateur européen, sauf quand nos centrales sont à l’arrêt (pas de bol c’est tombé vraiment au mauvais moment), ou encore à la gestion chaotique politisée de la production d’énergie depuis 40 ans, et qui n’est pas prête de changer vu les sorties régulièrement hallucinantes des hommes politiques des différents bords…
Les interconnexions servent surtout a sécuriser tous les réseaux car, le savais-tu, les habitudes, la météo, les pointes de productions et les pointes de consommations ne sont pas partout les mêmes.
Et si tu avais lu l’article , il n’est pas question de risque de coupure mais juste de solutions d’étalement de consommation et de tarification.
Aujourd’hui, le coût de production du kWh par les centrales nucléaires est évalué par EDF à 0,04 euro. Or, son prix de vente au tarif réglementé, avant la hausse de 10 % du 1er août, était déjà de 0,2 euro, c’est-à-dire cinq fois plus cher. Bien sûr, le prix de marché européen auquel l’éléctricité peut se vendre évolue grâce à la spéculation. L’été dernier, il avait atteint presque 0,5 euro le kWh. Pour les fournisseurs et les spéculateurs, de Total à Engie, vendre à ce prix de marché peut être une source de bénéfices extraordinaire. (source lutte ouvrière 2 août 2023)
Les Français vivent avec le risque nucléaire, ne devrait-il pas y avoir une compensation à cela ?.. C’est un peu facile, comme l’Allemagne, de fermer toutes les centrales dans le pays et d’espérer que le nucléaire français fera le job au sein de la communauté (La Suisse n’étant européenne que quand ça l’arrange !)
4 centimes, c’est si on ne compte pas l’amortissement, la rénovation et le remplacement des centrales nucléaires. Sinon on est plus proche des 6 centimes.
Avec le tarif Tempo, aux périodes où le nucléaire et le renouvelable suffisent presque toujours à répondre à la demande, c’est 10.56 centimes la nuit et 13.69 le jour.
Sachant qu’à ces moments, le transport et la distribution coûtent plus cher que la production, et que parfois, ce qu’on consomme est autant qu’on ne peut pas vendre à nos voisins. Ventes qui aident à financer les achats pendant des périodes tendues.
Donc le tarif n’est pas forcément exorbitant par rapport aux vrais coûts. L’investissement dans les renouvelables n’est pas gratuit, les contrats de rachat non plus.
Les tarifications variables permettent justement de faire la différence entre consommer principalement de l’électricité décarbonée bon marché, ou ignorer les contraintes lorsqu’il faut du gaz, utiliser des centrales qui tournent très peu dans l’année, et qu’il est vital que certains se restreignent. Les deux ne peuvent pas se facturer au même prix.
Les parasites qui vendent ce qu’ils ne produisent pas se financent surtout sur le dos de leurs clients, quand on voit qu’EDF reste plus intéressant sur ses offres flexibles.
Globalement, avec le bouclier tarifaire, le tarif facturé au consommateur n’est pas si élevé. Si on arrête l’ARENH et qu’on maintient nos centrales en bon état, on devrait pouvoir conserver le même tarif sans bouclier tarifaire. Mais il faut pas espérer moins, y’aura pas davantage de baisse même si on arrête le gavage de parasites.
Mais clairement
On vend si on estime que le tarif en vaut la peine, sinon on ne vend pas. Je vois pas comment faire autrement.
Pour minimiser le risque nucléaire, il faut faire tourner nos centrales au maximum hors périodes d’entretien. C’est le meilleur moyen de financer un entretien de qualité, sachant qu’une centrale qui tourne à faible capacité ou la moitié du temps n’est pas moins dangereuse: elle rapporte simplement moins d’argent.
Malgré tout, le risque est quand-même bien faible. Même en cas d’accident, il est extrêmement peu probable d’avoir les mêmes dégâts qu’à Fukushima (plusieurs sécurités existent pour que ça relâche moins de saloperies), où on compte moins de morts par irradiation que de réacteurs qui ont fondu.
Le charbon tue tous les jours, l’installation de panneaux solaires sur un toit tue davantage aussi… le gaz aussi si on compte l’effet de serre et le fait que notre dépendance a empêché d’être ferme avec Poutine. De toutes façons la quantité disponible en Europe ne va aller globalement qu’en diminuant, même si un bisounours remplace Poutine demain matin.
Bref, c’est pas mal de vivre avec notre risque nucléaire. Pas sûr qu’on vive de manière moins risquée ailleurs. Hors énergies fossiles, ceux qui ont besoin de plus de chauffage ne s’en sortent mieux qu’avec de grands barrages (loin d’être sans risque). Ceux qui ont moins besoin de chauffage vont commencer à avoir des problèmes d’agriculture.