Commentaires : Doit-on exploiter les océans pour lutter contre le changement climatique ? Les scientifiques ouvrent la voie

De nombreux scientifiques viennent de signer un texte dans lequel ils demandent le lancement de tests portant sur le stockage du CO2 dans l’océan.

Je ne suis pas expert en chimie, mais il me semble qu’on a toujours dit que l’augmentation de la capture du CO2 par les océans provoque une augmentation de l’acidité de l’eau…
Si on prend un bain dans du vinaigre, ça ne doit pas être excellent pour notre organisme…
Au delà des problèmes purement externes à leur organisme (yeux, muqueuses,…) respirer par des branchies un liquide acide ne doit pas être spécialement sans impact.
Mais je crois qu’à la base, c’est déjà le plancton qui est impacté par l’augmentation de l’acidité, donc la base de la chaine alimentaire, mon cher Watson…

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Quand on aura compris et pris les mesures pour contrer le principal problème de l’humanité (qui engendre tous les autres), à savoir la surpopulation, on résoudra les problèmes au lieu de perdre du temps sur des pansements qui retardent juste l’échéance.

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Plutôt que de stocker le CO2 dans l’océan (qui n’a vraiment pas besoin de ca en plus ), ces scientifiques feraient mieux de promouvoir la reforestation des villes et des contrées, car -et CA, c’est prouvé- la foret « capture » le CO2 par photosynthèse, en plus de protéger les espèces vivantes (plantes, animaux et humains ) Mais comme disaient les Shadocks « Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué » :wink: La forêt au chevet du climat ?

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Bien d’accord. Est-ce que l’océan s’est développé dans le but de stocker du CO2 ? La vie et l’ecosystème sont fait pour le niveau actuel.
Mais c’est bien de tester comme ca on aura bousillé l’atmosphere et l’ocean ! Pas de jaloux

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C’est la BASE.
Avec le partage des ressources et des richesses.

Et comme ça va à l’encontre du Core Business de l’Humanité, faudra pas compter la dessus.
On a exacerbé le côté individualiste des humains pour faire du fric, alors pour revenir en arrière, ça va être coton…

J’adore quand des forumeurs pensent mieux connaitrent un sujet scientifique que les scientifiques travaillant sur le sujet :innocent:

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C’est toujours intéressant d’entendre des idées différentes, et avoir un bac+8 ne signifie pas avoir des idées intelligentes. Ce texte de peu de scientifiques n’est pas significatif et n’engage qu’eux.
Ce que je trouve dommage par contre, c’est que certaines bonnes idées pourraient un jour éclore dans des commentaires mais qu’elles ne soient jamais relayées. L’impression de crier dans le vide….
Perso je suis convaincu également que la terre est surpeuplée et que c’est le noeud du problème, mais bon, c’est politiquement pas correct alors tant pis, on va tous crever en masse, on en est là en fait. Avec un peu de chance le peu restant pourra espérer ne pas faire les mêmes choix.

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Quand on aura compris et pris les mesures pour contrer le principal problème de l’humanité (qui engendre tous les autres), à savoir la surpopulation

La terre n’est pas surpeuplée, il y a encore beaucoup de marge : si nous retournions 200 ou 300ans en arrière au niveau développement nous pourrions être 100X plus sur Terre.
Le problème c’est notre mode de vie, même en étant 10X moins nous serions capable un jour ou l’autre de produire les mêmes effets sur la planète.

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Une des proposition n’était pas la dissolution, mais la fabrication de sortes de chlarates ( en pilant de la glace carbonique ) qu’on forme en fuseau entouré d’une faible couche d’isolant, qu’on balance à la flotte, qui va couler tel-quel pour ensuite se ficher dans la vase du plancher océanique.
Du fait de la très haute pression / basses température, le CO² resterait piégé en glace dans les grands fonds, avec très peu de risque de relargage

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« Quand on aura compris et pris les mesures pour contrer le principal problème de l’humanité (qui engendre tous les autres), à savoir la surpopulation, on résoudra les problèmes au lieu de perdre du temps sur des pansements qui retardent juste l’échéance. »

C’est un lieu commun, en partie faux : on est déjà sur le chemin de la dénatalité, et une dépopulation (à moins que tu ne proposes un massacre) , ça a une très grande inertie (plus d’un siècle) - donc ce n’est pas DU TOUT à l’échelle de l’urgence des besoins, il aurait fallu commencer à baisser les émissions y’a 30 ans minimum, pas dans un siècle.

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Oui, je comprend ton point de vue.
Cependant, personne ne veut retourner vivre dans les conditions du 18ème siècle.
Donc, on peu considérer que la Terre est en état de surpopulation vis à vis de l’exigence de développement de ses habitants.
La dernière estimation dont je me rappelle doit tourner autour de 800 millions d’habitants vivants au niveau de développement actuel pour que ce soit viable.
Il reste à trouver un compromis entre la situation actuelle et cette valeur critique quant à notre niveau de vie.

Ah ok. Et a-t-on chiffré l’énergie nécessaire pour réaliser ce traitement ?
En gros, quel est le « rendement » de l’enfouissement technique ?
Et je repose la question de l’article, comment juger de l’impact d’une telle mesure ?
Quelle expertise ?
Les industriels nous prouvent depuis longtemps qu’en matière d’étique et d’écologie, on ne peut pas ou peu leur faire confiance…
Ca reste vraiment un sujet compliqué, mais je crains fort que la régression du niveau de vie soit forcément indispensable. Pas que j’en fasse un dogme ; comme tout le monde j’aime bien mon petit confort.
Par contre beaucoup sont dans l’excès. J’ai un collègue qui accumule les vols longs courrier cette année. Près de 80000km sur trois mois rien que pour des vacances.
C’est ce genre de comportement, entre autre, qui plombe tout. Ainsi que notre frénésie de consommation, qui plus est à flux tendus.

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Merci, il fallait vraiment quelqu’un pour faire avancer le débat…

Ce sont de vraies questions, qui au lieu de servir de soupçon, devrait amener à consulter les différents projets en question pour comprendre quel est effectivement le cout énergétique de l’enfouissement, sa crédibilité etc.

Il n’y a pas « que » de méchants industriels, mais des chercheurs qui veulent trouver une solution au problème, ton doute doit aller dans les deux sens, pas uniquement celui du soupçon « à charge »

Ouais c’est ça, enfouissons le CO2, comme ça quand les générations futures tomberont dessus et le libèreront par mégardes ils vont s’en prendre plein la gueule…J’espère que les civilisations précédentes nous ont pas fait un cadeau empoisonné comme ça !

Intellectuellement, l’idée me déplais et me fait l’effet de glisser la poussière sous le tapis.
Sur le plan du réalisme, peut être n’aurons nous pas le choix et si cela n’est considéré que comme une mesure d’urgence dans l’attente de trouver mieux alors, admettons, même si l’idée n’est vraiment pas plaisante.

Je pense aussi que la solution doit être un mélange entre baisse démographique, changement de modèle économique et reforestation. Ces solutions de stockage ressemblent plus à un pansement sur une plaie ouverte.

Les idées reposant sur un stockage, sous quelque forme que ce soit, sont produites pour répondre à un des volets du problème : se donner du temps (ou faire en sorte d’en avoir moins perdu) face à l’urgence.

Il me paraît évident que ceux qui sont à l’origine de ces idées comptent sur le fait qu’on avance se faisant un autre des volets : des solutions plus stables, pérennes… mais plus longues à faire effet (déjà parce qu’il faut arriver à les faire adopter).

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@paulposition : il ne s’agit pas de transformer la mer en eau Perrier, mais faire absorber le CO2 par le plancton végétal, qui est la plus grande forêt du monde.

exactement ma position :

  • idéalisme : on chante kumbaya, tous les boomers y compris émiratis, russes et américains quittent le climatosceptiscisme et se convertissent comme par magie à la décarbonation altruiste, un suicide de masse supprime 4 milliards d’hommes, on s’auto-vote tous un pack global de décroissance et de transports en communs, le béton est interdit tout comme la viande de tout ruminant, avec les applaudissements du public mondial. Et on plante 1000 milliards d’arbres.

  • pragmatisme : on ne va pas y arriver, on lance la transition autant qu’on le veut et peux, on alerte, on fait le job, on plante des arbres mais vu que ça bouge pas et que la dénatalité (déjà amorcée) sera ressentie dans un siècle, que ceux qui peuvent stockent tout le co2 qu’ils peuvent… ce qui en plus, ne suffira pas.