Commentaires : Des scientifiques du MIT font un pas de géant vers la fusion nucléaire

La course à la fusion nucléaire se poursuit dans le monde entier. Si la plupart des regards (et des financements) sont tournés vers le projet international ITER, en construction dans le Sud de la France, d’autres initiatives se poursuivent, avec des calendriers parfois plus ambitieux.

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Iter viens de se faire livrer un aimant de 13 Teslas pour info

Vous pourriez préciser quelles sont les valeurs des « hautes températures » pour les supraconducteurs

Si je ne me trompe pas, la source (MIT) ne l’indique pas. Donc si eux ne le précise pas, plutôt difficile pour le rédacteur de donner cette information non?

Faute de frappe ?
«…les électroaimants seront ainsi maintenus à moins de 270 °C » pas plutôt moins de -270°C (soit 3,15 kelvins) ?

Probable en effet. Je l’ai signalé. Merci.

J’aimerai bien voir cette solution fonctionnelle de mon vivant…

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Quand on aura un réacteur en production qui maintiendra une fusion autant que souhaité, on pourra dire « wow on l’a fait ».

Faut pas oublier tout de même qu’un réacteur à fusion, c’est bien plus sur des aimants.

Quand on voit les investissements colossaux déployés dans certains secteurs comme la téléphonie, qui produisent des améliorations extraordinaires en très peu de temps, je me dis que c’est bien dommage de ne pas avoir mis autant d’effort dans l’énergie, qui a un impact direct sur le climat et la qualité de vie du monde entier.
L’énergie est une problématique vitale, le médical aussi, et ce sont des secteurs qui mériteraient d’être améliorés bien plus vite qu’actuellement…

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Je pense que la team relecture a cru que je m’étais trompé en parlant de ‹ ‹ hautes températures › › à -253°, et a ‹ ‹ corrigé › › le texte (il faut reconnaître qu’on parle de chiffres qui font tourner la tête).
Dès que je repasse devant mon ordi, je remettrai en ligne la version initiale du texte. Désolé pour l’inconvénient !

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Si si la source en parle, de mémoire c’est -253 ou -254°. C’était indiqué dans le texte que j’ai mis en ligne, mais l’équipe chargée de la relecture a du penser que j’avais fait une faute de frappe en associant le terme « haute température » à un chiffre négatif de cette importance. Je corrige au plus vite.

Le texte original a été restauré. Merci à tous pour votre vigilance.

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Le risque des tokamaks est principalement la disruption, celle ci peut se caractériser comme le passage d’un état linéaire et encadré du plasma à une forme dure à prévoir de disruption. Un exemple simple pour comprendre est la fumée d’une cigarette, la fumée monte droit et d un coup commence à faire des volutes, difficiles à prévoir.
Si ce phénomène n’est pas intégralement contrôlé, du plasma en volutes peut s’ échapper du confinement magnétique et lécher les revêtements de tungstène ou d acier des parois du tokamak provocant un empoisonnement du milieu de la réaction, les réactions de fusions pourraient alors être incontrôlées et provoquer un accident gravissime.

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D’un côté on a:
called ITER, uses what are known as low-temperature superconductors.

Et plus loin:

The major innovation in the MIT-CFS fusion design is the use of high-temperature superconductors

Après recherche:

Oui Griti, ce qu’il faut comprendre de l’avancé du MIT, c’est la possibilité de faire de la fusion avec une enceinte magnétique devant être maintenue plutôt qu’à une température extrêmement basse, à une température plus raisonnable nécessitant donc moins d’énergie pour la maintenir à température. Et si tel est le cas, le projet de Cadarache pourrait être mort avant même sa mise en service ?

La compétition se fera encore une fois entre les usa et la Chine qui chaque année annonce des record de températures (120 millions °) en 2021.

Si il produit 2 fois plus d’énergie qu’il en consomme, ca veur dire qu’il peut s’auto alimenter et en laisser la moitier soit pour notre besoin soit pour un deuxieme qui lui nous fournira la totalité :thinking:

Moi, ce que j’aimerai, c’est qu’un jour un équipement devienne domestique et soit proposé à la vente pour particuliers ou bien pour un hameau, voire pour une agglomération.

Alors de ce qui m’a été expliqué, ce n’est pas tant que la différence de température consomme moins d’énergie pour le refroidissement (même si c’est vrai). C’est surtout que les nouveaux matériaux, effectivement plus chauds (enfin… moins froids), permettent de créer des champs magnétiques bien plus fort. Or, comme dit dans l’article, un champ magnétique 2x plus puissant permet une fusion x16 (puissance 4). Et c’est surtout ça qui permettra de produire plus d’énergie.
Même si ce nouveau matériaux consommait autant que les anciens pour son refroidissement, il y aurait quand même un gain gigantesque.

Quand à savoir si ITER est mort né? Difficile. Il y a de gros défis partout, et la physique sur un réacteur aussi gros que celui d’ITER n’est pas connue à la perfection. Réussir une fusion nette positive est une première étape. Pouvoir industrialiser le concept à grande échelle en est une autre. Et du coup, autant explorer toutes les options. Même s’il est probable que certaines resteront sur le bord de la route in fine.

C’est effectivement le principe du réacteur à fusion, et d’ailleurs de n’importe quelle centrale électrique: réussir à produire plus d’énergie qu’on en consomme pour la production.
Pour le moment, l’énergie injectée dans le plasma reste supérieure ou égale à celle pouvant être générée par la réaction de fusion au coeur du plasma. Mais on espère (depuis longtemps) pouvoir changer ça.