Commentaires : Demain, de l’électricité (vraiment) sans fil?

Demain ?

Nikola Tesla là expérimenté vers 1901 …

Mais empêcher par Thomas Edisson car celui ci avait investi de grosse somme dans des mines de Cuivre pour les câbles …

Notre monde serrai totalement différent si cette technologie avait été développée depuis 100 ans.

Edison a gagné la guerre de l’electricité face à Tesla (courant continu contre courant alternatif) car effectivement Edison avait bien plus de partenaires industriels et donc politiques. Cependant, oui, le courant alternatif est bien plus efficace et est aujourd’hui le standard pour le transport de l’électricité (nos maisons par exemple) alors que courant continu est utilisé pour les batteries (car non alimentées en « permanence »). Edison était un industriel avant d’être un scientifique tandis que Tesla était un scientifique avant d’être un industriel.

Mais pour les bobines Tesla (le sans-fil), cela était un autre axe de recherche de Tesla qui bien que fonctionnant n’avait qu’un rendement autour des 20%. L’industrie n’a donc pas retenu ce fonctionnement parce que la perdition et les limitations technologiques des champ d’application était trop grandes (sans compter les coûts d’infrastructure).

Aujourd’hui, un système de recharge sans fil grand public comme Qi a un rendement de 40 à 55%. C’est pratique dans le quotidien mais manque d’efficience pour un « tout usage ».

D’autres technologies par onde radio et micro-onde permettent des conversions de 80% mais ne sont guère accessibles pour un déploiement général (de grande envergure). Dans l’usage, c’est plutôt un rendement de 60-65%.

Donc la technologie sans-fil reste pour le moment cantonné à 1 seul usage : les petits appareils (où un rendement de 50% reste acceptable puisque à petite échelle).

Le sans-fil peut cependant avoir un avenir de masse si la production d’électricité est suffisamment importante (et carbone neutre) pour se permettre ce « gaspillage ». Ou alors, il faudrait au moins que le rendement soit supérieur à 90%. Donc concrètement, c’est bien correct que des progrès continuent pour le sans fil puisqu’en parallèle, il y a aussi des progrès dans le 2nd secteur. La convergence des 2 permettra alors de démocratiser à grande échelle cette technologie.

Il faut mettre vos lunettes : "Les champs magnétiques statiques peuvent être à l’origine :

-d’une modification de l’électrocardiogramme (ECG) au-delà de 8 T ;
-d’effets sensoriels (nausées, vertiges, goût métallique au-delà de 2 T).

Effets des champs électromagnétiques :
« Effets directs
Comme détaillé dans la partie précédente,
les interactions sont dépendantes de la fré-
quence du champ appliqué. Les effets bio-
logiques et sanitaires directs à court terme
connus sont : les effets de stimulation électrique de
tous les tissus du système nerveux central
et périphérique dus aux courants induits en
basses fréquences (f < 10 MHz) ; les effets thermiques dans les tissus provo-
qués par les hautes fréquences (f ≥ 100 kHz) ; les effets dus aux courants induits dans le
corps humain (10 MHz ≤ f < 110 MHz).
Parmi les nombreux effets biologiques
observés, certains peuvent avoir des consé-
quences nocives sur la santé. En basse
fréquence, la stimulation des nerfs et des
muscles peut entraîner des contractions
musculaires et des stimulations nerveuses
parasites. Les champs hautes fréquences
génèrent en priorité des échauffements
localisés ou une hyperthermie. À certaines
fréquences et pour des niveaux d’exposi-
tion plus faible que pour les effets sur la
santé, il a été observé des effets de type
« sensoriels ». En champ statique, lors d’une
exposition de la tête associée à des mouve-
ments, des effets tels que vertiges, nausée
ou sensation de goût métallique dans la
bouche peuvent être ressentis. Entre 1 et
400 Hz, des phosphènes rétiniens peuvent
survenir, ainsi que des modifications mi-
neures passagères de certaines fonctions
cérébrales. Pour les champs pulsés (radar)
entre 300 MHz et 6 GHz, un effet auditif
(clic) peut être perçu lors de l’exposition de
la tête. La figure 5 résume les effets selon la
fréquence. »

M’enfin 8 teslas, et même 2 teslas, c’est juste énorme comme champ magnétique hein…

8 teslas, c’est à peu de chose près la puissance des aimants utilisés dans le LHC pour dévier les trajectoires des particules, et 2 teslas c’est à peu près ce qu’il y a dans une machine IRM.

Un « bazar électromagnétique » :slight_smile: peut très bien se concentrer. La lumière en est un bon exemple. On peut passer une grande partie de la puissance (surtout de la lumière cohérente comme le laser) sans en perdre trop en route (la diffusion due aux particules rencontrées en chemin, typiquement le scintillement des lasers et le rayon visible, reste faible).
Le but de la concentration est de ne pas gaspiller d’énergie, et en conséquence de ne pas cramer ce qui se trouve autour! :stuck_out_tongue: