Commentaires : Crise énergétique : le risque de recours au dispositif EcoWatt s'accentue

Vous caricaturez mon propos.

vous dites :
« De fait, le chomage actuel n’est pas causé par la fainéantise, mais par la délocalisation massive des usines dans les pays à bas cout. »

Oui, et le coût du travail en france, qui porte des millions de chomeurs, accentue l’écart avec les pays à bas coût.
Ce que l’on appel un cercle vicieux.

D’autant que si toutes les allocations versées servent à acheter du made in china, on accentue encore fortement cet effet.

Mon propos est :
Un travailleur doit gagner nettement plus qu’un chomeur, quitte à durcir les règles d’indemnisations, surtout quand multitudes de postes ne trouvent pas preneur et qu’il y a des millions de chomeurs.

Oui, et le coût du travail en france, qui porte des millions de chomeurs, accentue l’écart avec les pays à bas coût.
Ce que l’on appel un cercle vicieux.

Sauf que les taux de change des monnaies engendrent des différentiels colossaux allant jusqu’à un facteur 10, voir plus.

Ce n’est pas quelques emplois non pourvus qui vont redresser l’économie française alors que même le plein emploi ne le pourrait pas.

Car nous sommes dans une situation inédite dans l’histoire, avec un marché international ou le travail ne vaut presque plus rien. Le travail ne continue de vivre en France que parce qu’on le subventionne à crédit. Autrement dit, on endette nos petits enfants pour continuer d’aller bosser tous les matins. Juste parce qu’on a pas compris qu’on n’est plus dans l’économie pré mécanisation du 18 ième siècle ou tout se jouait sur la paire de bras et se lever tôt.

La seule chance pour notre pays de rester un pays développé aurait été de laisser grandir une industrie moderne et fortement automatisée.

L’obstacle, c’est la très forte opposition politique et idéologique au développement d’un telle industrie en France : on ne veut pas d’usines sans hommes. Et cela a cause de cette culture d’un autre temps ou l’homme n’existe que par le travail qu’il exerce et n’imagine pas en être privé au profit de la machine.

Cette démagogie autour de la « valeur travail » est en train de nous faire rater le train de la modernité et le résultat sera aussi triste que radical : la France sera ramenée au rang de pays sous développé qui vendra ses resources et son travail pour une misère.

D’autant que si toutes les allocations versées servent à acheter du made in china, on accentue encore fortement cet effet.

Non, car dans les faibles revenus, la plus grande partie sers à payer d’abord de l’indispensable, pas à acheter des gadgets inutiles.

Mon propos est : Un travailleur doit gagner nettement plus qu’un chomeur, quitte à durcir les règles d’indemnisations, surtout quand multitudes de postes ne trouvent pas preneur et qu’il y a des millions de chomeurs.

Et mon propos est de vous répondre pourquoi ce concept n’est que pure démagogie :slight_smile:

Après des années de désindustrialisation et de fermeture d’entreprises, des politiques veulent nous faire croire qu’il suffirait de fouetter un peu les chômeurs pour que tout redevienne comme avant ? Soyons sérieux.

Et pour répondre par des arguments, je vous résume une dernière fois ce que j’ai développé plus haut :

(1) Ces postes non pourvus sont en réalité économiquement impourvoyables. Donc ce sont en réalité des postes inexistants. Un pure chimère idéologique auquel des gens croient parce qu’ils le veulent.

(2) C’est la tactique « de l’écran de fumée » : utiliser un phénomène marginal pour masquer la réalité de notre économie : il y a des millions de chômeurs et pas d’emploi à leur donner. Alors on fait courir tout ces pauvres gens après quelque chose d’inexistant tout en les culpabilisant de ne pas trouver. Lamentable.

(3) Le différentiel entre chômage et travail ne peut pas augmenter, car il est borné d’un côté par les nécessité vitales, de l’autre par la nécessité de rentabilité des entreprises.

(4) Il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour comprendre ce qu’il arrive quand les gens n’ont plus de quoi subsister. Cela explique peut être pourquoi les partis les plus virulents contre « l’assistanat » n’y ont pas touché quand ils étaient au pouvoir. Comme on dit, les paroles n’engagent que ceux qui y croient.

(5) Le futur est à l’usine automatisée, pas au maintient artificiel d’une économie dépassée qui perds en rentabilité toujours plus chaque jour.

(6) Un humain coûte plus d’énergie à se rendre à son travail que ce qu’il produit par son « dur labeur », soit à peu près 50 W/h d’énergie restituée. A côté d’un robot, l’humain, c’est naze.