Commentaires : C'est le chaos à la Sécu : le plantage du nouveau logiciel bloque le paiement des arrêts de travail

Le logiciel ARPEGE, déployé depuis octobre 2024 dans les CPAM de Loire-Atlantique et de Vendée, présente des trous dans la raquette dans sa phase de test. Des milliers d’assurés se retrouvent privés d’indemnités journalières, certains sont même dans une situation financière critique.

Pratique.

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a un tel niveau, ce on ne parle plus de « ratés » ou de « bugs » ou de « plantages ».
vu les implications, mettre ca en prod, c’est criminel.

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Qui est le prestataire de ce logiciel, qui est le demandeur, comment a-t-il été testé avant déploiement ?

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Dommage que l’article ne désigne pas la société qui développe ce logiciel. Mais il serait aussi intéressant de savoir comment a été rédigé le cahier des charges car très souvent, les trous dans la raquette viennent aussi du cahier des charges mal ficelé.

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C’est quoi ce délire ? y’a pas de préprod ??? nan mais on est ou la ? qui a validé un tel projet ???!!

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clairement pas testé, quoi qu’il arrive, parce que vu les problemes, faut pas 10m pour trouver que ca fonctionne pas.

les fonctions elementaires ne fonctionnent pas!!!

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certes, mais meme dans ce cas, quoi qu’il arrive il doit y avoir un test avant mise en prod, et la on s’apercoit que ca ne fonctionne pas. donc on met pas en prod en fait!!! apres on regarde pourquoi, bug, mauvais dev, mauvais cahier des charges etc…mais TU METS PAS EN PROD quoi qu’il arrive!!!

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Il faut plutôt mettre ça du côté de notre système qui en France est trop compliqué. Nous avons nous aussi besoin d’un ministre pour simplifier tout ça. Les développeurs ne peuvent pas connaitre tous les cas tellement il y en a.

si, quand tu fais le cahier des charges du SI, il DOIT y avoir une couverture de TOUS les « use case ». c’est le pre-requis avant de developper quoi que ce soit.
ca doit etre fait en amont, ou en coordination avec le dev, mais c’est un prerequis.

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Il n’y a pas que des développeurs dans une équipe, des « experts » métiers sont censés faire partie de l’équipe. Enfin dès le départ, parce que visiblement ils ont été associés tardivement à l’expérimentation.
Les syndicats ont alerté sur la situation depuis des mois mais, pour une raison qu’on ignore, la mise en place pour les départements de test de Loire-Atlantique et de Vendée s’est faite quand même. Enfin, qu’on ignore, façon de parler :

Citation
« La Cnam estime les gains d’efficience de ce nouvel outil à 996 équivalents temps plein entre 2025 et 2027 » , indiquait la Cour des comptes dans son rapport 2024 sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale
Source : Arrêt maladie : pourquoi des milliers d’assurés sont privés de leurs indemnités | Merci pour l’info

Pas certain que des responsables de la CNAM passent un bon Noël…

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Quand quelque chose est compliqué personne n’est capable de faire une liste de tous les cas. Ca se découvre au fur et à mesure parfois des années après pour les cas rares.

Il peut effectivement y avoir des cas particuliers rares qui n’ont pas été anticipés.

Mais quand ça plante sur TOUS les cas à l’échelle de l’ensemble d’un département et ce dès la mise en prod, on est clairement pas sur des cas particuliers, on est bien sur du boulot de sagouin, soit du côté de la MOA dans les spécification du besoin, soit du côté de la MOE. Et même plus vraisemblablement les deux à la fois.

Déjà un truc tout bête : il y avait bien un logiciel qui gérait ça avant. Donc plutôt que de basculer directement l’ensemble des dossiers sur le nouveau logiciel, il y a deux stratégies toutes simples qui permettent de limiter voire éviter la casse en cas de souci :

  • une bascule progressive, où on commence par ne traiter qu’une toute petite proportion des dossiers avec la nouvelle version, en augmentant progressivement la proportion tant que tout va bien ou que les problèmes identifiés restent bénins. C’est un peu ce qu’ils ont fait, en ne déployant que sur quelques départements. Mais ils auraient dû pousser plus loin plutôt que de basculer d’un coût les départements entiers.
  • un fonctionnement des deux en parallèle, avec l’ancien logiciel qui assure encore la vraie prod, et le nouveau qui traite exactement les même dossiers, mais en envoyant les ordres de virement vers un log. Il n’y a alors plus qu’à comparer pendant quelques temps le log généré et les ordres de virement passés par l’ancien logiciel pour s’assurer que les deux font la même chose. Mieux, si l’ancien logiciel est bien foutu et trace ce qu’il fait, on peut rejouer l’historique des x derniers mois sur le nouveau soft pour comparer.

Bon bien sûr tout ça à un coût, et comme trop souvent dans les projets informatiques c’est sans doute une volonté de rabotter ces coûts qui mène à ce résultat…

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(perso)
Mais si bien sûr, je ne m’en fais pas pour eux … pas de leur faute mais c’est à cause de l’employée qui a débranché un câble pour brancher son aspirateur, c’est « encore » elle la fautive.

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Le gouvernement a trouvé comment finir l’année sans rallonge de budget😅

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Cet exemple dramtique n’est pas le seul dans la fonction publique. Des logiciels ecrits en secret et deployés sans tests, y en a plein dans la recherche et au cnrs en particulier. Le dernier en date cest Notilus pour les missions : une horreur !
Le but de tout cela est une complixité (pour ne pas dire des emmerdes) pour dissuader et surtout éviter d’emboucher des gens pour faire cela.

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@droz Peux tu aller plus loin dans ton commentaire ?
La modération n’a peut etre pas tiquée mais on dirait que cela te fait plaisir que des personnes en situations de handicap ou en longue maladie etc… soient dans m…e.
@Palou ce serait bien que tu joues , parfois ton rôle, au lieu de passer metre un commentaire peu utile
@MattS32 sache que ce genre de logiciel ou prestation se paie une forture. Les services publics et donc l’etat paient exclusivement des prestataires extérieurs. Les chiffres peuvent etre honteux : des exemples sur le remplacement de logos, logiciels, charte graphique … tu ne t’imagines même pas le prix qui est payé ! Je peux te donner des exemple pour le cnrs…
Dans cette affaire le responsable est celui qui a dit de passer des tests à la production et la cest uniquement les responsables de la cnam local.

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Quel est ce rôle en question ? quel est ton problème ici ? Les modérateurs sont avant tout des membres, faut arrêter un peu la parano et lancer des fatwa anti modos.

Quel est le problème là aussi ? Le mot ‹ Pratique › est interdit maintenant ?

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En fait, les projets se plantent parce que justement le client ne veut pas payer « une fortune » la prestation. On prend la boite la moins chère (souvent parce qu’elle n’y connait rien et n’anticipe pas les problèmes…), du coup on se retrouve avec un hopital avec des porte pas assez larges pour des lits d’hopitaux ou une plateforme hélico ne supportant pas le poids d’un hélico (du vécu!), ou encore un soft pour le maghreb qui ne sait pas gérer les écritures RtL (re-vécu…), ou bien un soft de contrôle d’aéronefs ne supportant que le 10ième du nombre d’engins réels (re-re-vécu…).
En fait la réussite d’un projet informatique, c’est d’abord le choix d’une boite spécialisée dans le métier du client et de la gestion d’exigences béton et vérouillée! Bref une implication totale (et coûteuse) du client et une boite « sérieuse » (donc coûteuse! :stuck_out_tongue: ) à la réalisation.

C’est justement ce genre de raisonnement qui fait que les problèmes se répètent 1 projet sur 3. La faute est TOUJOURS partagée.

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Moi c’est plutôt le dernier paragraphe de l’article qui me fait tiquer…