Déformation professionnelle
professionnelle ?
En dev, on dit « simple quote » pour ’ (enfin l’autre, celle du clavier, avant que le forum la remplace automatiquement par une apostrophe ) et « double quote » pour ".
Pendant des années on s’est contenté de poser des questions à des assistants vocaux qui nous répondaient en fonction de leurs possibilités mais ce à quoi l’on assiste actuellement c’est à une offensive majeure consistant à nous vendre « à tout prix » de l’IA même quand elle est à priori gratuite en nous disant qu’elle est vraiment indispensable puisqu’elle permet par exemple à des nuls de rédiger quelque chose de convenable. Le problème est que nous pauvres humains nous extasions devant les « prouesses » qu’elle permet apparemment d’accomplir et nous ne savons pas de qu’elle manière il conviendrait de l’utiliser intelligemment. Résultat des sommes énormes sont investies pour le développement de l’IA, les moteurs de recherche et même les systèmes d’exploitation l’imposent même si ce n’est pas vraiment souhaitable puisque cela consomme énormément de ressources souvent pour rien et l’on ne va bientôt plus pouvoir échapper à cette mode à moins de vivre sur une île déserte. Que l’IA puisse remplacer certains métiers n’est pas forcément une chose souhaitable surtout si sa production est médiocre et je crois que tôt ou tard il va nous falloir « relativiser » les pouvoirs de l’IA et apprendre à dompter, en ne l’utilisant que lorsqu’elle sera vraiment utile, cette soi-disant intelligence qui n’est en fait pour le grand public que le résultat de divers processus d’automatisation.
L’IA ne trouvera pas de freins à son adoption populaire parce qu’elle est gratuite. Du moins dans une certaine mesure. Que demande le peuple ? C’est gratuit mais cela coûte des millions et des millions chaque jour et il y a des gens qui paient de leur poche pour la faire fonctionner. Il y a tout un business à coup de milliards pour faire tourner les IA au demeurant gratuites. Eh bien, c’est généreux de la part des GAFAM et de Sam Altman. On dit merci !
C’est étonnant d’observer que seules quelques personnes à travers le monde, une petite poignée de banales personnes aient cette capacité à le transformer. Quelle puissance !
“ChatGPT vous rend bête” : la vieille rengaine de ceux qui ne veulent pas évoluer
C’est toujours pareil : chaque grande innovation passe par trois phases.
D’abord, on s’en moque. Ensuite, on en a peur. Et enfin… on ne peut plus s’en passer.
L’imprimerie allait tuer la mémoire.
La télé allait abrutir les masses.
Internet allait nous rendre asociaux.
Aujourd’hui, c’est l’IA qui “rend bête”. Quelle surprise.
Mais le problème, ce n’est jamais l’outil.
C’est la façon dont on s’en sert.
Utiliser ChatGPT pour penser à ta place, c’est comme demander à ta calculette de passer ton bac à ta place. Évidemment que tu vas t’atrophier.
En revanche, l’IA peut aussi t’aider à réfléchir plus vite, à mieux formuler, à tester des idées que t’aurais mis des heures à explorer seul.
Mais ça demande un minimum d’esprit critique. Et de discipline. Bref, tout ce que ceux qui crient au danger ont souvent laissé de côté depuis longtemps.
Dans la vie, si tu refuses d’évoluer avec les outils, les outils évoluent sans toi.
Et tu finis comme ceux qui ont ri d’Internet dans les années 2000. Oublié. À râler dans ton coin pendant que le monde avance.
C’est exact. Et les recherches Google, même sans le support de l’IA, étaient déjà la porte ouverte à la facilité et au manque de discernement puisque généralement seules les premières réponses sont prises en compte. C’est à dire celles qui sont issues d’un bon référencement SEO, voire de la sponsorisation, et pas forcément les plus qualitatives en termes de contenu et de fiabilité (euphémisme).
Même Wikipédia, souvent pris comme référence, est très insuffisant et critiquable bien qu’il offre des pistes intéressantes vers des recherches plus approfondies.
Au lieu de faire une comparaison IA vs « recherche Google », il faudrait remplacer « recherche Google » par « recherche sur Internet ». C’est à dire avec un usage maîtrisé des requêtes, une idée élaborée de ce qu’on recherche, suffisamment de curiosité, d’exigence et de persévérance pour explorer plus de pages de réponses. Et surtout un bon catalogue de sites de référence à consulter sans passer par une recherche Google. C’était l’Internet des débuts et il subsiste encore derrière la facilité, le référencement et la sponsorisation.