Tu es vraiment juste hilarant. J’ai rarement vu quelqu’un se permettant à la fois d’être aussi méprisant et à côté de la plaque
J’ai déjà assisté a pas mal de concerts classique merci bien. Je suis également musicien, je pratique trois instruments à un niveau très respectable, trois autre en dilettante. J’ai du matos de qualité, pas mal d’équipement home studio, je compose, j’enregistre, je mixe et j’ai largement plus d’expérience en techniques du son que toi je peux te le garantir.
J’attends toujours des sources démontrant comment le vinyle est plus mieux
Non en général c’est juste quelques CDs chez un prestataire pour vendre aux concerts, tout le monde se fiche du CD ça n’a plus aucun intérêt. Il n’y a pas de différence entre un CD et du streaming lossless et il n’y a pas de différences discernables par des humains entre du lossless et du bête mp3 de qualité.
Je ne comprends la question en fait, le CD est du numérique et la manière dont il est produit n’a aucune influence sur la qualité sonore.
La question était là pour souligner que le débat vinyles analogiques/cd numériques n’est finalement que du brassage de vent. Tu le dis toi-même : tout le monde utilise des fichiers de divers formats.
Je suis d’accord que ce ne sont pas des câbles coûteux qui font une différence, ni même des enceintes extrêmement chères. Mais si des personnes trouvent leur bonheur à acheter une bonne platine et écouter des vinyles, où est le problème, sinon essayer d’imposer ses valeurs et son point de vue à tout prix ? vivre et laisser vivre semble être un concept incompréhensible pour de plus en plus de gens.
Alors justement non. L’audio numérique et sur formats numérique permet de globalement restituer tout ce qui est audible pour un être humain. Le vinyle à l’inverse est fortement limité en dynamique et en fonction de l’état (la détérioration est inévitable) et même de la position de la tête de lecture, il va y avoir des pertes dans les fréquences qu’il peut restituer. C’est pour ça qu’on fait des mastering spécial vinyles, parce qu’il a des limitations.
Le même problème qu’avec les médecines alternatives, sectes et autres délires. Quand on laisse des gens avoir des idées irrationnelles sans les corriger, on les laisse ouverts à d’autres idées irrationnelles et c’est comme ça que beaucoup de monde commence sur des vidéos Youtube sur une médecine alternative quelconque pour arriver à de la propagande anti-vaxx/antisémite/homophobe/Bill Gates veut tuer nos enfants.
Vous qui aimez tant la science, que lisez-vous sur la recherche qui explore les questions d’irrationalité et ses remèdes ? Et celle sur le pouvoir de conviction ? Comme l’a dit Blackalf, live and let live. En braquant vos interlocuteurs, vous créez une position plus antagoniste encore. Est-il rationnel, alors, de déployer autant d’énergie pour tenter de convaincre maladroitement que l’« audiophilie » serait la porte d’entrée vers les pires comportements de l’humanité ? En tout cas l’extrapolation que vous faites sur les médecines alternatives et qui justifierait votre véhémence est fantaisiste.
L’« audiophilie » est plus vaste que votre caricature de la recherche de l’effet placebo. La musique étant un art irrationnel pourquoi s’acharner sur l’artisanat qui l’entoure ? Un câble HDMI plaqué or n’apporte factuellement rien mais de bonnes enceintes, ampli, et du lossless peuvent bel et bien créer une réelle différence pour ceux qui recherchent la HIFI (mais tous les audiophiles ne la recherchent pas de la même manière). En tout cas, l’« audiophilie » ne commence pas avec les lecteurs vinyles à 9,999.00 EUR et pour ceux que ca intéresse d’obtenir cette oeuvre d’art, je crois qu’encore une fois : laissons-les vivre.
L’audiophilie est largement reconnue comme la pseudo-science de la tech avec des représentants particulièrement relous.
Je vous indique encore une fois à relire les messages de l’intéressé pour voir qui a braqué qui.
Ca n’est pas le sujet, le sujet est les technologies à la con dont l’absence d’effet (ou effet négatif) est mesurable. Par contre bon, entre une enceinte à 1000€ et une autre à 5000€, la vraie différence discernable sera généralement le trou de 4000€ dans le portefeuilles.
Non, le lossless ne sert à rien. La compression de qualité retire des données inaudibles par l’oreille humaine. Entre du mp3 de basse qualité et du mp3 de haute qualité déjà la différence est loin de sauter aux oreilles quand on ne sait pas quoi chercher. Il y a de multiples blind tests sur Internet pour s’en rendre compte.
Oui aucun soucis avec ça à partir du moment où ils reconnaissent qu’ils ont tort et que c’est juste leur kink à eux. Moi par exemple j’ai plusieurs guitares à plus de 2000€ dont Lalespaulkiférévé et je n’ai aucun soucis à admettre que c’est complètement crétin.
Je vois que vous ne relevez pas le point sur les extrapolations fantaisistes vers les médecines alternatives.
C’est vous qui dites que c’est une pseudo science.
Moi je dis que j’arrive et sans mal à reconnaitre l’apport du lossless, d’un ampli et d’enceintes de qualité.
Répondre par l’escalade n’est pas la meilleure méthode si vous considérez que vous n’aggressez personne. Toujours est-il que vos propos peuvent être compris comme offensant ne serait-ce que par le ton de votre premier commentaire et et les affirmations injustes qui lient lapidairement « audiophilie » et effet placebo.
C’est vous qui nous parlez d’« audiophilie » puis finalement certaines technologies seulement alors qu’elle englobe aussi bien les enceintes et ampli.
Le Lossless est imperceptible pour les non audiophiles, mais plus jeune j’entendais parfaitement la différence et certains audiophiles peuvent bel et bien encore la discerner. Alors oui entre le 16bit 44KHz et le 24 bit 192 KHz, là on est sur du placebo ou pas loin. Mais entre du mp3 320 kbps et du CD non il est bien possible d’entendre une différence ne serait-ce que sur les aigus et un excellent système (ou mieux un casque), permet d’amplifier ces différences.
Enfin, donc s’ils ne reconnaissent pas qu’ils ont torts, les laisser vivre vous pose t-il un soucis ?
Parce que c’était un simple exemple et que je ne vois pas la pertinence de relancer le sujet.
Non vous ne pouvez pas, personne ne le peut. Je vous invite à le constater ici : https:// www .npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality
Oui oui, ils peuvent la discerner, à condition de savoir lequel est le fichier lossless. Encore une fois la compression retire des données non seulement inaudibles pour les humains mais qui en plus n’ont même pas un intérêt énorme.
A moins d’être une chauve-souris, oui c’est du placebo. Diviser la fréquence d’échantillonnage par deux vous donne la fréquence maximale que le format peut restituer. Le 44khz donne donc 22khz, largement au dessus de ce que même un super-man de l’audition peut entendre. Et là encore, avec un mp3 qui peut restituer du 18khz on est déjà très largement au dessus de ce qu’il est utile d’avoir dans le fichier même pour un jeune de moins de 20 ans.
Et bien désolé de vous contredire mais justement, plus jeune je m’amusais à faire des tests à l’aveugle car je souhaitais savoir si l’achat d’un DAC valait le coup et j’étais arrivé à la conclusion qu’un CD était la limite à partir de laquelle je n’entendais plus de différence. Après je ne suis pas forcément d’accord sur l’inutilité des sons presque inaudibles, ils apportent un certains réalisme et personnellement (irrationnellement) j’aime les détails subtils et fins des ultra-aigus. Même si je dois avouer que je les apprécient moins qu’avant, l’âge devant y être pour quelque chose.
Au dela de 22 KHz effectivement il faut être une chauve souris.
Petit aspect pratique.
J’ai possédé jusqu’à 400 vinyles, habitué que j’étais, de longue date, des disquaires d’occasion et des puces. Je suis de la génération des chaînes hi-fi, des racks avec gros amplis, équaliseurs, tuner, double K7, lecteur CD, mahousses enceintes. Ou tu créchais dans un ermitage isolé de Lozère et tu pouvais t’éclater à l’aise au son de ce que tu voulais, ou tu te condamnais à écouter ta musique en sourdine si tu souhaitais garder de bons rapports de voisinage.
Tout cela prenait énormément de place. 400 vinyles, à chaque déménagement j’y laissais mes lombaires. Je passe sur la funeste ère des cassettes, support pratique pour les adeptes du walkman, dont je n’étais pas, mais peu fiable et indissociable de la pointe Bic ou du crayon à papier. La cassette était à la zique nomade ce que le silex était au Zippo (je vais sans doute me faire des ennemis, mais passons !).
Puis je suis passé du vinyle au CD puis du CD au .mp3. Entre-temps, j’ai revendu mes vinyles et donné ceux qui étaient en moins bon état à des p’tits jeunes qui s’essayaient à la préhistoire des mix-remix, c’était dans les années 90.
Quand j’ai vu resurgir les vinyles il y a quelques années, en même temps que des sortes d’électrophones bon marché dont certains, surnommés « vintage », s’inspiraient des vieux combos des années 50 (et pourquoi pas les Teppaz !), j’ai d’abord pensé à une nouvelle mode rétro. J’ai vu que ces appareils permettaient de transférer le contenu des disques en fichiers .mp3. Outil d’archiviste, OK. Quant au son, comparable à celui des mange-disques des années 70 (je parle des électrophones précités), c’est peut-être cool pour les nostalgiques, tous les goûts sont dans la nature, et puis faire de l’archive, pour les vrais collectionneurs, c’est préserver leurs vinyles pour les archéologues du XXVème siècle. Perso, je préfère aller chercher, tout bêtement sur YouTube, certains vieux albums que je possédais et d’autres que je n’avais jamais réussi à acquérir. Un petit plug-in ajouté à Firefox et hop ! c’est dans la boîte.
Tant qu’on est dans l’archive, OK. Mais relancer l’industrie du vinyle m’apparaît à la fois paradoxal et anachonique. Une discothèque de quelques milliers de titres qui tient dans un SSD de la taille d’un briquet, que l’on peut connecter à ce qu’on veut, des fichiers que l’on peut transférer sur un smartphone émulé à une enceinte portative, il en existe de qualité, c’est quand même un progrès sur l’analogique hérité du rouleau de gramophone, autant dire de la préhistoire du son, et cela n’interdit pas l’usage d’une bonne vieille chaîne hi-fi et pour les plus exigeants (et les connaisseurs), on trouve de très bons amplis Harman-Kardon et Teac d’époque d’occasion et pour les plus friqués, des enceintes Cabasse, Elipson, du matos Bang & Olufsen…
Dernière précision : je suis un mélomane. J’apprécie et écoute de la musique. L’audiophilie pour moi, et étymologiquement, consisterait à écouter du matos.
Ce n’est pas faux, bien entendu, mais faisons une analogie : il y a pas mal de gens qui possèdent un véhicule ancêtre tout en utilisant au quotidien un modèle tout récent, pourquoi ? quel plaisir trouvent-ils à conduire de temps à autre une voiture dépourvue de tous les éléments de confort moderne et aux performances très inférieures ?
Et pourtant ils le font, même si ça n’a rien de rationnel aux yeux d’autres personnes. C’est pourquoi personnellement, je classe l’écoute de vinyles dans la même catégorie. ^^
Ca veut juste dire que votre protocole de test était mauvais et prompt à de faux positif. Par ailleurs je ne sais pas ce que vous entendez par « plus jeune » mais jusqu’à 2005 environ le format mp3 était loin d’être aboutit.
Vous aimez les détails de sons que vous n’entendez pas. Quant à fins et subtils… à part des cymbales et éventuellement des synthés il n’y a pas grand-chose qui émette au-delà de 16khz. Un piano par exemple on va monter jusqu’à 10khz, harmoniques comprises. Bref, ce sont des détails que vous imaginez.
Et pourtant j’entendais bien une différence et même après 2005. En aléatoire avec des musiques différentes et en ayant bon à chaque fois, difficile de faire des faux positifs.
Sur un piano je suis d’accord c’est pour cela que je parlais d’ultra aigus, surtout sur des percussions et cordes. Parfois des voix et des effets de pièce / reverb. Il faut dire que le débit aussi aide à cela.
Bref je conçois que vous ayez du mal à le croire mais la différence est bel et bien perceptible. Par contre au delà du CD je n’ai pas réussi a distinguer de différence du tout. Et j’ai longuement essayé.
Ah mais ça n’est pas que j’ai du mal à y croire, c’est que le débat est clos depuis longtemps par différents tests en aveugle menés sur des personnes de tous âges, expérimentées et sur du matériel haut de gamme. Votre protocole de test était mal fait, de la même façon dont une poignée d’études pourries trouvent un effet au-delà du placebo à l’homéopathie.
Et pourtant, certains y arrivent bel et bien et j’y arrivais très bien à l’aveugle jusqu’au CD. Il faut savoir quoi écouter et de la concentration en plus d’une bonne ouïe. Vos études excluent que c’est toujours possible mais pas que c’est toujours impossible.
En guise de conclusion : let’s agree to disagree.
En tout cas j’adore mon système hi-fi.
Bonne journée à vous.
Là il va s’agir de connaisseurs qui vont chercher à retrouver la sensation d’écoute d’enregistrements historiques de jazz et de blues, mettons, datant des années 50/60, qu’ils conservent dans une vitrine fermée à clé.
J’évoquais surtout une question de commodité : la place que prenaient une collec’ de vinyles, une platine de qualité émulée à un ampli, des enceintes de marque, jusqu’aux platines tangentielles des années 80 (que je ne serais pas surpris de voir réapparaître), le Revox à bandes typique des années 70…
Oui on peut comparer avec la démarche du passionné qui, le week-end, va troquer sa Prius contre une Lancia Beta HP, sa Tesla contre une Mustang Boss de 71 équipée d’un lecteur de cartouches 8 pistes, le nostalgique des 4cv, Juvaquatre, Dauphine, DS, Maserati Biturbo.
Démarche respectable, dans les deux cas, mais publics de niche.
Concernant les tests d’écoute 16b/44Khz vs 24b/96Khz, je dispose des symphonies de Beethoven / Karajan ré-enregistrées tout numérique en 1977 … au format CD et BluRay (24b/96Khz). Et avec du matériel honnête (marantz/cabasse), on perçoit nettement les différences entre les 2 versions. Mais bon, il parait que c’est du placebo.
Bref, il me fait penser à un chauffeur de taxi en train de donner des conseils de pilotage.
Je suis globalement d’accord avec toi, à part sur le ton (!) et sur un autre point:
On peut toujours préférer quelque chose de moins bon à quelque chose de scientifiquement de meilleure qualité, justement « les goûts et les couleurs »!
La richesse et les harmoniques que l’on perçoit dans un CD, voir un SACD, peuvent ne pas satisfaire l’oreille. J’aurais même tendance à dire que ça peut changer, j’ai tout de suite préféré le rendu du CD mais avec mon audition qui baisse (oui je me fais vieux ), je commence à apprécier le rendu vinyle avec un disque et un saphir neufs comme la finesse du CD/SACD commence à ne plus être audible.
Si tu as du bon matos, ton ordi ne sera probablement pas à la hauteur sauf à y mettre le prix: excellent DAC externe sur le même ampli et pas le truc pour faire du son intégré à la carte mère et un 2.1 Logitech à 100€, même si d’immenses progrès ont été fait ces dernières années.
Difficile de mettre ressenti/émotions et factuel dans la même phrase mais je comprends ce que tu veux dire.
Ma réponse n’adresse pas la question de la préférence personnelle (même si je suis assez certain qu’en blind test les fanas de vinyle préféreraient en grande majorité le numérique) mais la qualité technique du média. Notre audiophile préféré plus haut nous répète encore et toujours que le format vinyle serait « plus détaillé ».