Commentaires : Ca fait pshit et ça fait boum : le nouvel essai de Starship se termine en boule de feu

L’autorisation de vol ayant finalement été délivrée ce mardi 2 février, les équipes de SpaceX à Boca Chica (Texas) ont pu tester le nouveau prototype Starship SN9 en vol. Comme son prédécesseur, l’exemplaire s’est très bien comporté… Jusqu’à l’atterrissage.

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C’est vraiment chelou et risqué de laisser le second modèle à proximité…
Si le moteur qui n’a pas fonctionné était celui dirigé vers le second modèle, celui-ci aurait été endommagé. Un petit coup de chance dans leur malheur.

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S’ils ont du travail sur les raptors, par contre ils sont pile au milieu de la zone d’atterrissage.
Pour l’instant, ils n’y a « que » 3 raptors à gérer, sur le Super Heavy il y en aura 27 ! Quel casse-tête !
Néanmoins, ils sont en train d’écrire l’histoire. Souhaitons leur bonne chance pour SN10 !

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« le programme Starship coûte une fortune » ==> les dizaines de milliards promis par la FCC devrait largement couvrir le développement, non ?

Non ^^
Ces milliards, SpaceX en a déjà besoin pour financer Starlink… Avant que ce programme puisse éventuellement financer Starship.

Bon ben alors la dernière levée de fonds (pas loin de 2 milliards) ?

SpaceX: allez SN10, c’est à ton tour.
SN10: heu j’suis plus trop sûr les gars :fearful: :sweat_smile:

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Oui ^^ En grande partie. E. Musk a aussi plus ou moins dit cette semaine que les aventures touristiques comme celle de Mr Isaacson permettaient de financer le projet.

C’est juste une mise en bouche. Au total on devrait approcher les 16 milliards : Starlink dispose d'un délai d'un mois pour démontrer la faible latence de sa connexion internet

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En tout cas ils semblent sur cette première phase déjà bien géré la partie trajectoire, et si l’atterrissage laisse encore à désirer ce n’est que la deuxième tentative, quand on regarde le nombre de tentative nécessaire sur la Falcon 9 pour le maitriser. Sans parler de l’ajout de cette manœuvre finale assez « violente » juste avant l’atterrissage.

Ici on dirait quand même que le second moteur s’est allumé, mais très rapidement éteint en « crachotant », très différent du premier vol avec la combustion « verte ». Peut être un problème du moteur en lui même.

En tout cas vivement la suite.

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Pas de chance, le prochain sera le bon.

J’ai été très surpris de voir le SN10 à coté, c’est limite inconscient. Une explosion au décollage et ils perdaient 2 SN. Et meme si l’air d’atterrissage est 100m plus loin un débris lors de l’explosion au sol aurait pu endommager SN10, on voit d’ailleurs que certains morceaux vont plus loin, heureusement dan sune autre direction. Je n’arrive pas à comprendre la logique sécuritaire de SpaceX sur ce coup là. Ca leur servira sans doute de leçon pour la suite.

Concernant ce vol, on constate que le moteur Raptor n’est visiblement pas bien au point car sur les deux échecs ils sont en cause. soti un problème d’allumage soit un problème d’alimentation et pression du carburant qui est baloté dans tous les sens durant ce retournement (et ce malgré un système pour éviter cela)
D’un point de vue perso je teouve qu’il exécute la procédure de redressement vraiment trop bas, au tout dernier moment, et tout comme pour le premier essai, s’ils essayait de le faire plus haut les moteurs pourrait stabiliser et freiner suffisamment en cas d’incident sur l’un d’eux. Mais à vouloir pousser tout à la dernière seconde bas on perd tout.

Quand à Musk, qui est toujours là pour la ramener on ne l’entend plus. Il va etre capable de dire que c’est la faute à la FAA. Au lieu de les critiquer il aurait mieux fait de prendre le temps de négociation pour affiner les controles.

Bon cela dit je ne m’en fait pas pour la suite, SpaceX a toujours avancé au fil des échecs donc c’est dans leur façon de faire. Mais de toute évidence la mise au point du Starship et des Raptor sera bien plus complexe et long que lui et ses fans ne l’imaginaient.

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Comme explication partielle, j’imagine que Space X mise au maximum sur le freinage aérodynamique (et plus marginalement sur la poussée d’Archimède), afin de limiter la désoptimisation du lanceur. En comparaison le Falcon 9, qui ne compte que sur le rétrofreinage, voit sa capacité maximale amputée de plus de 30% par rapport à sa version sacrifiée.

Attention, la F9 réalise 2 mises à feux pour revenir, celui du Entry Burn pour réaliser un retour guidé, et celui de l’atterrissage, là pour l’essai SN un seul est nécessaire mais à l’avenir il faudra aussi 2 rétrofreinages lors d’un lancement orbital (peut etre meme trois).

Question toute bête. Bon je me doute que SpaceX y a pensé mais a du préférer l’option plus fun de la bascule rétropropulsée mais pourquoi ne pas avoir par exemple utilisé un « Drogue chute » pour redresser un peu plus tot le lanceur ? à l’image de ce qui est fait sur les capsules où un drogue Chute précède le déploiement du ou des parachutes principaux pour prépositionner la capsule dans le bon sens

Aucun rétrofreinage n’est prévu sur Starship, à l’exception du basculement à la fin. Le freinage est atmosphérique uniquement. La méthode est plus ou moins déjà utilisée par d’autres véhicules comme le VSS Unity ou New Shepard, qui lui ne freine qu’au dernier moment avant d’arriver sur le pas de tir.

SpaceX tente d’éviter au maximum les parachutes car cette méthode n’a aucune fonctionnalité sur Mars ou la Lune.

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Il y aura forcément un desorbit burn pour le Starship.

La aussi pour la lune (et pour Mars où l’atmosphère est trop fine) l’aérofreinage n’aura aucune utilité, donc aucun basculement final nécessaire, il faudra bien positionner le lanceur verticalement durant sa descente, et là ce sera le role des RCS.

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un parachute aurait aussi cette avantage.

Ils s’en foutent c’est vite dit, ça évite de faire d’autres essais, parce que ils en ont visiblement bien besoin car là ils sont plutot bloqué au point de départ. Et la perte de 6 Raptor au total c’est quand meme un cout non négligeable dans les pertes. On ne peut pas dire que ça leur soit totalement égal. Visiblement Musk veut faire vite et ce n’est pas ne perdant un proto à chaque essai que ça va aller dans le bon sens. Tu apprends bien plus vite avec un proto qui fait 10 vols en un mois qu’avec un proto qui explose à chaque vol chaque mois.

Un deorbit burn n’est pas un rétrofreinage atmosphérique, ça n’a rien à voir avec ce que réalise l’étage Falcon 9 en retour.

Pour Mars j’attends de voir, mais pour la Lune il faut un allumage c’est évident. Simplement pour la Terre je répète qu’en l’état, il n’y a aucun freinage actif de Starship prévu dans l’atmosphère.

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Et SLS coûte aussi une fortune pour beaucoup moins d’innovation et aucune réutilisabilité

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Mon argumentation faisait référence à ceux qui disaient que cette méthode faisait économiser du carburant par rapport au F9, or il y aura bien deux rétro freinage pour les deux, l’un en vol (atmosphérique ou orbital) et l’autre à l’atterrissage. Donc l’argumentation de l’économie de carburant ne tient pas.
D’autant que je reste à convaincre sur ce qui est de la précision lors d’un desorbit burn car la rentrée atmosphérique reste une opération pas si précise que cela. Je reste donc sceptique sur le fait que les aillettes et la portance en chute libre arrive à compenser et amener précisement le lanceur sur la piste.