Commentaires : Blue Origin : c'est parti, premier vol de New Shepard avec des passagers!

Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde et fondateur de Blue Origin, a pu réaliser son rêve et voler jusqu’à la frontière de l’espace. Il était accompagné par son frère Mark, la pionnière Wally Funk et le jeune Oliver Daemen, devenu le premier passager payant de la capsule destinée au tourisme suborbital.

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L’entreprise de com a bien fonctionné en tout cas. Tout le monde en parle alors qu’il est resté aussi longtemps en apesanteur que s’il avait fait un vol parabolique avec le CNES … Bon, je caricature, mais c’est quand même un peu ça. Rien de révolutionnaire.

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Il avait plus de GO PRO à mettre

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Ce soir je bouffe 1 Kg de Cassoulet et je vais tenir en lévitation quand les gazes s’échapperont :slight_smile:

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Nicolas Hulot avait une empêchement :grin:

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Fantastique, c’est vraiment enthousiasmant de vivre cette nouvelle course à l’espace :slight_smile: C’est pour l’instant un saut de puce à l’échelle de l’espace, mais ce n’est qu’un début.

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Un vol parabolique du CNES (enfin NOVASPACE) est différent, c’est une trentaine de parabole simulant 20 sec d’apesanteur.
Avec ce vol de Blue Origin il y a 3 intérets:

  • tu as une micropesanteur durant environ 4mn.
  • tu a une magnifique vue de la Terre de puis l’espace, à 107 km d’altitude
  • tu obtiens le titre officiel d’astronaute.

Bref si tu veux vivre les joies de l’apesanteur passe par Novaspace, et si tu veux vivre quelquess minutes d’un astronaute (décollage, apesanteur, vue de la Terre depuis l’espace) passe par Blue Origin

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Ah c’est vrai qu’est-ce qu’on était bien il y a 20000 ans dans nos grottes… Au moins on avait des valeurs, on respectait la planète…

Ah mince on me souffle à l’oreillette que l’on faisait déjà du feu et que l’on déboisait autour de nos grottes. SAL…D de pollueur en fait !

A titre personnel je préfère que l’on pollue pour faire avancer la science et la technologie car elle seule sera capable d’assurer - peut-être - notre salut à court et long terme…

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Je cite « …accompagné par Wally Funk, ex-membre des « Mercury 13 », ce groupe de femmes qui ne fut pas sélectionné par la NASA dans les premières années de la conquête spatiale pour des critères de genre… »

D’une part, je suis à peu près certain que, s’il existait ce type de critères, il ne s’agissait pas de critères de genre, mais de sexe.
D’autre part, bien que je ne connaisse pas les rouages sourcés des décisions qui ont conduit à l’élimination de ce groupe de femmes, je me demande quelle degré de certitude on peut avoir sur cette question. Un documentaire netflix ? (cette chaîne connue pour son idéologie bien ancrée ?)

En filigrane, comme souvent en cette époque, pourquoi encore et toujours présenter l’histoire comme une perpétuelle oppression de la femme ?
C’est médiatique. C’est institutionnel. Ca n’a rien de séditieux.

Bref, merci pour cet article.

Concernant Bezos, j’ai tendance à être indifféré par son aventure. Il réinvente l’eau chaude, et son offre ne servira pas à grand chose à part pour quelques dispendieux frissons. Pour moi c’est une marque supplémentaire que nous vivons une période de stagnation technologique dans le domaine de la conquête spatiale (entre autres)

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Pour information, du ménage a été fait, le sujet de l’article n’est pas une polémique sur la surpopulation mondiale (ou pas, bref, c’est pas le sujet, point) et ce n’est pas non plus le bilan carbone, sachant que comme cela a été dit, New Shepard brûle de l’hydrogène et de l’oxygène et rejette en très grande majorité de l’eau).

Bref, on revient au sujet de l’article.

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Message supprimé Hors sujet

L’article dit: Rejoints par les équipes au sol, les passagers ont pu sortir, secouer le champagne et se féliciter d’avoir vu la courbure de la Terre avec leurs familles, leurs amis et les employés de Blue Origin.

Les platistes vont venir dire que s’il n’y avait pas de caméras, c’était pour cacher que la terre est plate :smile:

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S’informer c’est bien mais bien s’informer c’est mieux. Trop de gens balancent des fakes news émis soit par des incultes (complotistes ou activistes) soit par des articles mal travaillés par des journalistes qui font mal leur boulot.

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Je suis un passionné de l’espace et suis régulièrement les découvertes / nouvelles de l’ESEA et de la NASA. Mais je reste bien plus circonspect avec ces annonces médiatiques de « 1ères sorties touristiques dans l’espace » qui pour moi ne révolutionnent pas grand chose : une sortie suborbitale entre 80 et 110 km d’altitude pour une dizaine de minutes.

En 1961 :

1/ l’astronaute Alan B. Shepard réalise à bord de sa capsule spatiale Mercury un vol suborbital d’une durée de 15 minutes, atteignant l’altitude de 187 km.
2/ le cosmonaute Youri Gagarine réalise à bord de sa capsule spatiale Vostok un vol orbital d’une durée de 108 minutes, atteignant l’altitude de 327 km.

Quand ces vaisseaux privés seront capables de faire un vol orbital ou voyage vers une station orbitale (ou le tour de la Lune), alors - sans pour autant être des avancées technologiques incroyables - je serai plus impressionné pour la prouesse médiatique dans le cadre d’un vol spatial privé. Encore plus s’il y a sortie extravéhiculaire.

La vraie avancée technologie est la capacité à réutiliser le matériel à moindre coût et l’efficience en terme de consommation d’énergie (grâce en partie à ces compagnies privées), là où une navette spatiale comme Challenger était hors de prix et une totale débauche d’énergie (sans compter le lanceur perdu) mais… à remettre en perspective puisque basée sur des technologies datant des années 80 :

1/ VSS Unity (Virgin Galactic) : avion spatial suborbital (donc revenant sur Terre et réutilisable).
2/ New Sheppard (Blue Origin) : lanceur suborbital avec une capsule. Les 2 revenants sur Terre (partiellement réutilisable). Le lanceur se reposant à la verticale.
3/ Falcon 9 / Dragon (SpaceX) : lanceur suborbital avec une capsule. Les 2 revenants sur Terre (partiellement réutilisable). Le lanceur se reposant à la verticale.

L’autre avancée est sociétale : un vol privé et touristique, et donc la démocratisation potentielle au plus grand nombre (bon… à commencer par les plus riches comme pour l’aéronautique). À ma connaissance, seul SpaceX est en train de mettre en place un système de « tourisme spatial » à travers un partenariat et des sites de lancement privés répartis dans le monde. Et d’autres compagnies travaillent à créer des stations orbitales privées (commerciales ou touristiques).

Note : je ne suis ni pour ni contre le tourisme spatiale ou plutôt sa privatisation. Le privé accélère le développement et l’accessibilité. Mais je reste convaincu que des organismes internationaux non-privées doivent harmoniser, règlementer, et protéger notre espace orbital. L’orbite terrestre est déjà une « poubelle » ouverte entre les débris et les satellites (dont une partie n’est plus opérationnelle), que ce soit en orbite basse (là où il y a les satellites) qu’en orbite géosynchrone. L’espace se « nettoie » tout seul puisque les débris finissent par revenir sur Terre mais… en attendant, on reste chanceux de ne pas avoir de collision involontaire. Et étrangement, aucune compagnie privée ne s’intéresse à ce nettoyage, reste donc les gouvernements.

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+1. Bon c’est quand même impressionnant qu’une entreprise privée puisse y arriver.
Par contre pour aller juste « un peu » plus loin, pour pouvoir rester dans l’espace et pas immédiatement retomber, il faut atteindre et dépasser la vitesse de libération, environ 40000km/h ou 25000mph - aujourd’hui BlueOrigin n’était même pas à 10%, la marge à conquérir reste énorme.
L’effort restant à faire est colossal, ils (VSS et BlueOrigin) ne sont qu’à 10% de l’accélération nécessaire. En espérant que cela vienne un jour… Ça fait (trop) longtemps que seuls les Soyuz montent là-haut.

Jusque 1972, fallait être pilote d’essai sur jets de la Navy (interdit aux femmes) pour pouvoir être sélectionnable :wink:

Bien sûr c’est connu, mes sources c’est Netflix.

Je vous invite à lire sur ce programme des Mercury 13 sur le site histoire de la NASA :
https://history.nasa.gov/flats.html

Tout y est bien expliqué, et il ne faut pas voir ça sous un angle d’oppression de la femme mais sous une discrimination bien réelle qui existait dans les années 60 : comme il fallait être pilote d’essai militaire et disposer d’un diplôme d’ingénieur (et qu’il était impossible pour une femme à l’époque d’être pilote d’essai militaire) aucune des Mercury 13 n’eut le droit de postuler à un poste en tant qu’astronaute NASA malgré les excellents résultats de leurs tests. Wally Funk dispose également d’une biographie à son nom qui, j’en suis certain, vous éclairera largement sur le sujet. Elle s’appelle " Wally Funk’s Race for Space", par Sue Nelson.

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Crew Dragon y arrive avec brio depuis l’année dernière, et emportera (on en parle dans l’article) ses 4 premiers touristes au mois de septembre.

Oui, je ne les places pas au même niveau que VSS et BlueOrigin : SpaceX eux arrivent bien à rejoindre l’espace. C’est bien plus impressionnant. Et apparemment à un coût bien plus faible (mais en ne partant pas de zéro).

pas sur que les nouvelles tech nous servent tant que ça !? Mais qu’elles nous dominent, c’est certain !

Pardon, après relecture, j’ai peut-être été maladroit. Je ne voulais pas vous accuser de prendre vos sources auprès de netflix.
Je voulais juste questionner l’injonction de relecture morale de l’histoire à laquelle notre époque actuelle nous soumet.
C’est sûr que durant les années 60 les sexes étaient très compartimentés, mais ça procédait d’une vision très différente de la vie et de la société, impossible à comparer frontalement à la nôtre.
Cette vision est aussi différente de la nôtre que celle que nous aurons d’ici 60 ans, ne nous leurrons pas.
(oui oui, les jeunes des années 2080 nous regarderons avec des yeux écarquillés aussi)

Ensuite, je lis sur le site de la nasa
« NASA required all astronauts to be graduates of military jet test piloting programs and have engineering degrees. In 1962, no women could meet these requirements »

J’en conclus qu’il y avait quand même des raisons relativement justifiées à l’éviction de ce groupe de femmes, quelques soient leurs indéniables qualités. Et si c’est avéré, rien de spécifiquement sexiste (même si je sais bien que l’époque prédisposait à ce genre de séparations)