Commentaires : Blue Origin : c'est parti, premier vol de New Shepard avec des passagers!

J’ai tout préféré de ce vol par rapport au précédent : le fait que ce soit une fusée et non un avion, que ce ne soit une vraie micropesanteur et non une apesanteur simulée par un vol parabolique, que la frontière officielle de l’espace ai été franchie et non une frontière obsolète exhumée juste pour la com et parce qu’on est pas fichu d’aller plus haut que 80 km et enfin et surtout parce que le battage médiatique n’a pas été aussi outrancier que lors du vol de Virgin.
De plus, mais là c’est sans certitude alors détrompez moi si j’ai tort, mais il me semble que ce type de vol soit moins énergivore et moins polluant que celui du VSS Unity, décollage compris.

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Si ces dames ne remplissaient pas les pré-requis, c’est justement parce qu’on ne leur laissaient pas la possibilité d’acquérir ces pré-requis. neutre

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Ce qu’ils viennent de faire, les russes le faisaient déjà dans les années 60. Et encore… ils faisaient déjà du vol orbitale dès les débuts.
Refaire ce qui a déjà été fait auparavant c’est du gaspillage. Je préfère de loin le projet Starship de SpaceX.

Oui mais ce n’était plus vraiment de la faute de la Nasa à ce moment.
Donc non ce n’était pas des décisions sexistes.
Il fallait trouver des astronautes compétents à un moment donné, et ces femmes ne présentaient pas les compétences requises. (On n’allait pas les faire passer un diplôme d’ingénierie ainsi qu’accomplir une carrière militaire en quelques mois, si ?)

Mais ce sont les prérequis qui étaient sexistes, pas le fait de les suivre ou non.

Lorsque la NASA a changé ses prérequis pour la première sélection navette, elle a trouvé (et ce n’était pas une surprise) des profils d’une qualité folle. Et finalement c’est bien là le problème d’une sélection en fait, si à la base elle exclut un groupe de personnes (par son genre, mais aussi sa couleur ou d’autres critères comme sexualité etc) sur des critères non objectifs, elle est discriminante.
La NASA ne se cache pas derrière de fausses excuses, les responsables ont clairement reconnu que l’agence (comme la majorité des autres agences notamment militaires et étatiques de l’époque) présentait des caractères discriminatoires, en mettant en valeur ces dernières années les « hidden figures ».

Cela dit on s’éloigne doucement du sujet.

Dans les deux cas, l’argument écologique pour râler contre ces projets est purement anecdotique, mais les gens adorent parler de ça en boucle.

Les jets privés desdits milliardaires pour se rendre sur place et en repartir, les émissions des vans de la télé américaine, le voyage de presse lui-même ou la cuisine de Blue Origin émettent sans doute autant que le vol. On peut arguer à l’envi que « oui mais c’est outrancier ». C’est vrai, c’est tout à fait vrai.
S’ils avaient construit un énième yacht de luxe qui crame une demi-tonne de fuel lourd à l’heure pendant des semaines, on n’en aurait jamais parlé.

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Merci pour la réponse mais vu que ce type de vol a vocation à se multiplier je me demandais juste lequel consommait et polluait le plus, tout comme on pourrait se poser la question pour deux nouvelles voitures similaires et concurrentes qui sortiraient en même temps.

C’est quand même incroyable qu’on entende que ce vol ne pollue pas parce que les rejets sont de l’eau, certes. Et comment fat-on pour obtenir une quantité titanesque d’oxygène et d’hydrogène : électrolyse. Comment est produite cette électricité ? Parce que l’ego des milliardaires est peu compatible avec la défense de l’environnement et quand on voit déjà la poubellisation de l’espace proche ça devrait peut être nous faire réfléchir…

Au final, excepté l’aspect commercial (« tourisme »), ça va servir à quoi ?
Y-a-t-il un ou des programmes scientifiques spécifiques ? (c’est pas du troll, juste pour savoir je précise ^^).
Concernant l’aspect « écologique » comme certains le soulignent, je crois qu’il y a déjà fort à faire ici bas avant de se soucier de ces vols spaciaux.

Je ne vois pas ce qui est spécifiquement sexiste à exiger que les astronautes soient des ingénieurs diplômés ainsi que des pilotes d’essai militaires. Il y avait sûrement des raisons très précises et justifiées à ces exigences, en cette période d’urgence géopolitique et d’aventure technologique inédite.
Le fait qu’il n’y ait effectivement aucune femme qui à cette époque remplisse ces critères n’est qu’une considération moderne qui nous masque la rationalité de ces exigences (au hasard, capacités de réaction face au risque extrême et sens de la survie, contrôle d’un engin expérimental, connaissances profondes de l’ingénierie etc…)
La Nasa ne savait pas comment l’aventure lunaire allait se dérouler, et elle avait besoin de tous les atouts possibles pour battre l’URSS.
Donc non, il ne me semble vraiment pas qu’on puisse taxer cette éviction de sexiste.

Même si l’époque était à la compartimentation.
Pardon si ça éloigne un peu du sujet.

Une fois de plus, vous lisez à l’aulne de votre opinion.
Vous écrivez « aucune femme à cette époque ne remplissait ces critères », or c’est justement parce qu’elles étaient des femmes qu’elles ne pouvaient les remplir, et non par leur capacités intrinsèques. Cela n’avait rien à voir avec les éléments que vous citez comme les capacités de réaction ou le contrôle d’un engin, ce dont les femmes sont tout aussi capables que les hommes d’accomplir, comme cela a été montré depuis plusieurs décennies.
Ce sont bien les critères d’admission qui étaient discriminants (femme = impossible d’être pilote d’essai = impossible d’être astronaute). Ce n’est pas une question d’opinion, ce sont des faits.

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C’est quand même une capsule développée en particulier pour le tourisme, donc ça devrait principalement servir à ça.
Il y a quelques expériences spatiales qui bénéficient mieux de 4 minutes en impesanteur plutôt que des programmes de vols paraboliques avec leurs séquences de 20 à 30 secondes, et donc quelques vols qui seront (partiellement ou totalement) dédiés aux agences, universités ou entreprises que ça intéresse, mais ça restera un marché limité. De la même façon, c’est pas forcément un mauvais investissement pour l’entrainement des astronautes si jamais on veut qu’ils soient le plus efficaces possible lors d’une courte mission en orbite après.

Mais encore une fois le coeur du business ici, c’est le « tourisme ».

+1. J’ajouterai que ça aussi c’est sexiste - surtout que ces femmes ont passé avec succès tous les tests de la Nasa pour être sélectionnables (tests physiques, de réaction, connaissances etc.), mais ont été évincées sur la technicalité de ne pas avoir été pilote de test :