Commentaires : Bill Gates est catégorique, à l'âge de l'IA les humains ne seront plus très utiles

Des prédictions qui font froid dans le dos. D’après Bill Gates, l’être humain devrait devenir de moins en moins utile dans de nombreux domaines, au fur et à mesure des progrès de l’intelligence artificielle (IA).

Oui, l’IA pourra innover dans beaucoup de domaines mais il faudra beaucoup d’argent à la base pour développer les projets. Cela dépendra de la santé financière des entreprises intéressées et du temps que cela prendra.

C’est absolument effrayant. Et qu’on ne me dresse pas de parallèle avec la mécanisation des usines à la fin du 19ème siècle, qui a sorti un certain nombre d’ouvriers des usines.

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On ne peut pas prédire ça, avec un IA supposé parfait, même le modèle économique peut changer.

Très utopiquement (et très extrême certes) parlant, on pourrait dire qu’il n’y a plus besoin de payer les humains, ils seraient tous logés et nourris, et disposeraient un accès illimité à la créativité et aux loisirs.

Je répète c’est très utopique, il y a plein de défis avant, je veux juste dire d’une façon moins extrême du coup que même le modèle économique peut donc basculer.

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Il est tout de même difficile d’imaginer une société où l’homme ne peut même plus apporter sa contribution, difficile d’imaginer une société où un grand pan de métiers aura disparu et remplacé par beaucoup moins de postes, et donc chômage en hausse, cela va certes arriver, la question est comment encaisser ça, comment garder l’identité humaine ?

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Je pense qu’un certain nombre de métiers résisteront, uniquement pour le côté « humain ».
Après une multitude de solutions sont possibles.
Revenu universel, solution soviétique du 0 chômage qui a mis 20 personnes pour rien, etc.
Diminution drastique des heures travaillées.
Valorisation d’autres métiers intellectuels : écrivain, peintre, chercheurs, science sociale et collaborative.

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meme lui aussi deviendra quasi inutile

En bas de ton message, les 3 points :

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puis le crayon :

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Comme Bill Gates le dit lui même, ceux qui participent aux compétitions sportives (avec le rire du public) ne seront probablement pas remplacés. Il y a aussi le spectacle, le divertissement et quelques autres activités où l’humain resterait irremplaçable.
Juste pour faire occuper l’être humain, les actifs qui étaient dans les services seront en partie recasés dans l’agriculture et l’industrie.
Mais il y restera un surplus dans les pays (ex)développés. Les politiciens du pouvoir en place continueront à être progressivement hostiles vis-à-vis des oisifs. Je ne pense pas qu’il y aura un revenu basique universel. Si demain on arriverait à faire un être humain un certain type de biocarburant, il est certain qu’ils élimineront le surplus de cette manière (hello Soylent Green).

Au fond un des problèmes c’est que toutes les conditions politico-reglementaires sont en place pour que personne (s’il le souhaite) puisse n’y échapper …
Achetez un terrain agricole avec un groupe de gens alignés avec vos valeurs, construisez y un « habitat naturel » et tentez de vivre la en quasi autarcie (en realite comme n’importe quel campagnard avant les annees 60) vous allez voir comme l’État aime ca …

Donc en France on a complètement tort.
Les humains auront moins de travail donc il faut qu’ils partent encore plus tôt à la retraite pour que les autres puissent avoir le peu de travail qu’il restera.

Wall-E n’est plus très loin :confused:

Et tu les finances comment du coup les retraites ? Parce que le problème de fond c’est ça hein, c’est de moins en moins d’actifs pour financer les retraites, donc la « solution » qu’ils ont trouvé c’est de repousser l’âge du départ pour réduire le nombre de retraités.

La baisse de la quantité de travail, ça implique des changements majeurs dans notre modèle de société, et j’ai pas franchement l’impression qu’on en prenne le chemin avec une société qui tend de plus en plus vers le chacun pour sa pomme…

Ah, l’éternelle obsession de « l’utilité » ! Selon Bill Gates, l’IA rendra les humains superflus. Mais depuis quand faut-il justifier notre existence par notre capacité à être productifs ? Doit-on s’inquiéter de ne plus être de bons petits travailleurs corvéables à merci ? Peut-être serait-il temps d’envisager autre chose : profiter de la vie, s’émerveiller devant l’art, se nourrir de culture, explorer la philosophie, créer, aimer… Bref, faire ce que l’humanité sait faire de mieux quand elle ne court pas après un rendement. L’IA n’est pas une menace, c’est peut-être enfin une libération – sauf pour ceux qui voudraient nous voir rivés à une tâche pour justifier notre place sur Terre.

C’est pas mal vu. Bill Gates a beaucoup travaillé pour ne pas dire galéré pour accéder à la réussite. D’ailleurs il ne lègue même pas sa fortune toute entière à ses enfants. C’est pour leur apprendre la valeur du travail et de l’argent. Alors oui, c’est quelqu’un d’exigent pour lui même et pour les autres par déformation professionnelle probablement. Mais de là à dire qu’il faut justifier de son utilité pour exister…lol

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Oui, c’est vrai que Bill Gates a bossé dur pour arriver là où il est, et on ne peut pas lui enlever ça. Mais tout le monde n’a pas besoin de s’infliger le même parcours pour donner du sens à sa vie. On peut aussi exister sans forcément devoir prouver sa « valeur » en travaillant sans relâche. Après tout, même lui profite aujourd’hui de son temps et de ses passions… Il n’a pas l’air de s’en plaindre !

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Ce n’est pas si simple en réalité. Nous sommes structurés psychologiquement (acquis ou inné, là est la question) autour d’un système neurologique qui est le circuit de récompense.
Pour faire simple, toute activité de plaisir (loisir, profiter de la vie grosso modo) perd de son intensité si elle n’est pas précédée d’une activité productive (travail entre autre mais pas que) dont la conclusion est la récompense, avec un effet de proportionnalité : plus l’activité est intense, plus la décharge lors de la récompense est intense.

C’est en partie pour ça que les non actifs (personnes au chômage, rentiers, par exemple) sont plus fréquemment victimes de maladies mentales telles que la dépression.
sources : Chômage et santé mentale en France - Persée Vous connaissiez le circuit cérébral de la récompense ? Voici celui de l’effort | Sorbonne Université| Sorbonne université

Autrement dit, sans travail, passé la période type lune-de-miel où tout est beau, on profite de la vie, etc, les problèmes sociétaux de santé mentale (dépressions, troubles anxieux aigus, suicides, etc) vont vite s’installer. Notre société n’est vraiment pas prête pour ça.

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Presque trente ans que je voyais cela arriver (je faisais un système expert → IA préhistorique et spécialisé)… Mais à l’époque, dix ans plus tard, vingt ans plus tard et même aujourd’hui il reste des personnes persuadé que ça n’arrivera pas! Au bout d’un moment que dire… Quand on sait que l’humanité est fainéante de nature et a travaillé pour ses (centres d’) intérêts et beaucoup pour créer des machines. Je ne comprends même pas comment nos dirigeants, les merdias ont pu faire croire qu’il y aurait toujours de nouveaux emplois créé par chaque innovation. Et ça n’a rien de triste ou de dépriment (sauf le fait de s’obstiner à croire que le système établit fonctionnera toujours pareil). Il y aura toujours des gens qui par passion et non par obligation feront encore « du travail ». Et là, mais comment on rémunérera les gens, sur base de quoi… toujours la même question, j’ai bien des pistes qui plairont aux uns, pas aux autres. Donc là, c’est un nouveau fonctionnement du monde qui doit se faire et qui, de mon point de vue, aurait du être déjà préparé. Gouverner c’est anticiper et sur de tels évidences… et même si on y croyait pas vraiment, cela ne retirais pas le risque et donc de prévoir.

L’argument du circuit de récompense est intéressant, mais il ne faut pas le confondre avec une justification absolue du travail comme seule source d’équilibre mental. Ce qui nourrit l’humain, c’est avant tout le sens qu’il donne à ses actions. Le travail en est un moyen, mais certainement pas une fin en soi. D’ailleurs, si on suit cette logique, faudrait-il forcer tout le monde à avoir un emploi pénible pour éviter la dépression ? Curieusement, les burn-outs explosent, alors que ces gens sont pourtant « productifs ».

Ce que l’IA pourrait offrir, ce n’est pas une oisiveté forcée, mais la possibilité de réinventer nos activités, de choisir ce qui nous stimule réellement, au lieu de se sentir prisonniers d’un emploi purement alimentaire. Quant aux « non-actifs », tout dépend du cadre dans lequel ils évoluent : un rentier qui passe son temps à explorer, apprendre, créer, partager, sera sûrement plus épanoui qu’un salarié épuisé. La question, ce n’est pas « travailler ou sombrer », mais plutôt : comment réinventer une société où chacun trouve un équilibre qui lui convient ?

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On ne pourra pas leur faire avaler la pilule et plus besoin des toilettes et pourront se recicler eux même quel progrès pour la planète