Le groupe français Imerys va lancer, dans l’Allier, l’exploitation de l’une des plus grandes mines européennes de lithium, ce métal alcalin très précieux qui permet de produire des batteries de véhicules électriques.
Si ça marche on pourra dire « en France, on a pas de pétrole, mais on a des idées… et du lithium. »
Voila qui devrait faire taire ceux qui disent qu’en abandonnant le thermique on échange une dépendance à une matière première pour une autre.
Que vont bien pouvoir dire les anti ve car le sort des enfants dans les mines semblent les préoccuper uniquement pour les véhicules …alors quand il s’agira uniquement d’adultes un argument qui tombera à l’eau
Heu c’est pourtant le cas non? Mais une dépendance souveraine, pour lˋinstant
Eh voilà.
Toujours la politique du plus basique, le plus sale, le plus stupide, le moins pérenne.
Investir, développer, automatiser, industrialiser la France pour devenir une figure de proue du recyclage ? Non, non ça pourrait créer trop d’emplois de pointe, ça serait trop écologique, ça serait trop sur du long terme, trop intelligent.
Chers auvergnats, préparez vous à ce qu’on vous ravage ce que la nature a mis des millions d’année à créer.
On aura encore un peu moins de forêts indispensables pour respirer tempérer, moins de montagne indispensable pour avoir une eau potable.
Vive la république, vive la France !
L’article ne va pas assez loin. Quid des pollutions générées par une telle extraction ?
Avant de crier victoire il faudra observer si le projet ne tombe pas à l’eau pour des raisons écologique.
Ah mais là la pollution n’existe pas à entendre certains.
En réalité, cela génère autant de pollution que l’utilisation d’un véhicule thermique.
Les écolos y feront une ZAD !
Ils sont pour l’électrique, à condition que le lithium soit extrait par des enfants en Asie ou Afrique, pas chez nous.
En plus , comme société française , ca se pose la !
Bah comme le lithium est en très grande majorité extrait en Australie ou en Amérique du sud, en effet, ils se foutent pas mal des enfants dans les mines de lithium en Afrique vu qu’il n’y en a pas.
je suis pour l indépendance du massif central
Les matières premières nécessaire à votre mode de vie, à ce que vous consommez dans votre supermarché ou sur les sites de vente en ligne, ou en l’occurrence à votre envie de posséder une voiture individuelle, doivent venir de quelque part. Électrique ou non.
En minant en France (ou plus généralement en Europe), outre un raccourcissement du circuit, on permet une extraction plus respectueuse (ou moins destructrice) de l’environnement, ainsi que la respect de normes sociales et de droit du travail, sans compter les emplois. Tout ceci est largement bénéfique par rapport à une extraction du même matériau déléguée à un pays en développement parce qu’on ne veut pas voir de mines chez nous, où les conditions sociales et environnementales sont catastrophiques.
Après il est bien évident que l’idéal est de moins consommer ou de se passer de voiture, mais qui y est réellement prêt ? Il a suffit que je lance une pique contre la popularisation de la 4k pour me faire insulter ici même …
Faux. Évidemment que la voiture électrique a des impacts environnementaux non négligeables sur son cycle de vie. Mais la comparaison globale (de l’extraction des matériaux à la fin de vie, en passant par les particules fines de pneus et les moyens de production de l’électricité) ne va pas dans ton sens.
Si le sujet t’intéresse, tu peux voir les deux vidéos de la chaîne YouTube « Le Réveilleur » sur la voiture électrique. Il faut être intéressé (on parle de 2x 1 heure), mais pour le coup ça va au fond des choses, de tous les aspects de la question, et de manière sourcée. Ça change des idées plus ou moins simplistes qu’on se partage sur les réseaux sociaux.
Le lithium ne représente que 0,05 à 0,15% de la matière extraite de la mine. L’équivalent de centaines de terrains de football retournés avec des paquets de résidus indésirables remontés à la surface.
Un exposé instructif sur l’extraction minière ici : Ruée minière au XXIè siècle : jusqu'où les limites seront-elles repoussées ? - Aurore Stephant à USI - YouTube
Avant de recycler, il faut avoir quelque chose à recycler… Les pays européens, dont la France, sont bel et bien en pointe sur le recyclage des batteries lithium. Mais il faudra des décennies avant que le recyclage apporte sur le marché du lithium en quantité suffisante pour couvrir une part significative des besoins.
Parce que la durée de vie d’une batterie lithium de voiture, c’est au moins une 20 aine d’années, avec une première vie dans une voiture et une seconde vie en stationnaire. Or il y a 20 ans, les voitures électriques étaient quasi inexistantes, et la plupart à batteries NiMH. Ce n’est que dans une dizaines d’années qu’il commencera à y avoir une « grande » quantité de batteries de VE à recycler, mais cette « grande » quantité correspondra aux volumes de vente d’il y a dix ans, volumes très inférieurs aux volumes de vente de dans dix ans.
Donc en plus du recyclage, il faudra un apport important de lithium neuf.
Tu es un idéaliste, un beau rêveur. Etrangement on trouve toujours des pseudos spécialistes qui affirment ou infirme telle ou telle chose.
Des études faites par des pro démontrent bien qu’un véhicule électrique produit autant de pollution qu’un véhicule thermique. La différence réside que la pollution est produite lors de la fabrication de l’ensemble des éléments qui composent un véhicule électrique.
Certains jouent aux scientifiques sur youtube et feraient mieux d’aller jouer aux billes.
Exactement.
Non.
Il faut surtout investir et déployer les batteries nouvelles génération, en particulier ce qui est basée sur le graphène, ou encore les batteries au sodium.
Le lithium est une catastrophe environnemental.
Les montages ne repoussent pas.
La Bolivie est déjà ravagée.
Les lobbies, le manque de projection à long terme, le manque de courage politique ne font qu’alourdir, aggraver le désastre écologique planétaire (c’est une réalité.).
Les études de l’Ademe, qui sont très complètes, montrent que, selon le type de véhicule, il faut entre 30 et 100 000 km pour que la version électrique ait une empreinte environnementale plus faible que la version thermique, et ce sur quasiment toutes les formes de pollution évaluées. Même conclusion outre Atlantique dans les études de l’EPA.
Et en particulier sur un point qui est le plus crucial actuellement : le bilan carbone.