Commentaires : Avez-vous (vraiment) bien lu la clause 10.4.ii des dernières conditions d’utilisation de Zoom?

Rébarbatives et interminables, les CGU de n’importe quel service en ligne ne sont souvent lues que par une poignée de curieux qui cherchent la petite (ou la grosse) bête.

C’est des genis du mal ! lol

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moi j’aurais écrit avec un « p »

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« Quand c’est gratuit c’est toi le produit »
On le répète depuis quand déjà… ?

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Winrar?

Normalement, en France, il y a une hiérarchie juridique.

  • La constitution est au dessus de la loi
  • La loi est au dessus des « règles » (règlement intérieur d’un établissement par exemple, ou encore les CGU)

« Zoom explique tout simplement que tout différend sera arbitré à l’amiable sans saisir la justice, que les utilisateurs ne tenteront pas de recours collectifs, et qu’ils renoncent à tout droit à demander des dommages et intérêts. »

ne tient donc pas.

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Alors, en fait, non, on ne peut pas généraliser, parce que cela reviendrait à appliquer cela pour les logiciels libres gratuits (tous ne sont pas forcément gratuits).

Mais dans le cas de Zoom, ils font forts. :smirk:

Il est peut-être temps que beaucoup arrêtent avec leur dogme « je n’ai rien à cacher » pour accepter ce genre de conditions.

Enfin, de toute manière, Zoom se traine une réputation déplorable depuis longtemps, pour des raisons fondées pour la plupart des points. Mais là, c’est juste merveilleux …

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En Europe leurs CGU elles se font démonter en 5 min. Comment on dit déjà ? « clause abusive » ?

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Et puis je n’ai rien à cacher ne veut pas dire qu’on doit tout étaler…

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Oui mais ils tentent le coup comme toujours. Heureusement en Europe il y’a des lois aux dessus des CGU. Mais une question quand même … de plus en plus d’entreprises utilisent les outils gmail entreprise dont zoom fait partie. Ils ont les mêmes CGU ou celles ci sont pour les particuliers uniquement. Parce que bonjour l’espionnage industriel ! Ah oui zoom c’est pas Google. C’est meets chez google. Ca appartient à qui zoom ?

Ça porte un nom: conditions abusives… leur CGU sautera au premier procès (en Europe).
En attendant on comprends vite qu’il ne faut plus du tout utiliser leurs services (et être prudent avec les autres)

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En Europe leurs CGU elles se font démonter en 5 min. Comment on dit déjà ? « clause abusive » ?

Oui beaucoup de clauses sont certainement illégales sous notre juridiction. Mais pas forcément toutes.

Sans compter qu’en attendant, ils vont les appliquer. Et que pour les stopper, il faudrait leur faire un procès. Et ça, je suis persuadé que personne ne le fera. En tout cas, pas avant des années.

@Babaorum_00

« Quand c’est gratuit c’est toi le produit »
On le répète depuis quand déjà… ?

Pour être précis, Zoom n’est pas sur un modèle purement gratuit, il s’agit plutôt de Freemium/Premium.

Et votre adage que l’on entend souvent répété se vérifie t’il réellement ? J’ai bien peur que non.

On peut constater qu’aujourd’hui, le fait de payer, même très cher un logiciel n’empêche même pas certains éditeurs de faire ce qui les arrangent de nos données personnelles.

Paradoxalement, les seuls qui s’en tiennent écarté, c’est le logiciel libre, un modèle qui est le plus souvent gratuit (mais pas forcément).

L’erreur est politique, c’est de ne pas avoir interdit purement et simplement les business models basés sur des données personnelles. Et de s’abriter derrière des loi sensées réguler le secteur (RGPD), mais qui sont parfaitement inefficaces en pratique car la plupart des gens n’ont ni le temps, ni la compétence de lire les contrats, ni la latitude pour les refuser.

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Chez nous, exit Zoom et Skype. On utilise Teams de Microsoft… Mais je n’ai pas lu leur CGV…

Je préfère l’adage du « Rien n’est gratuit. Tout se paye ou est payé en temps et en argent ».
Ça englobe les logiciels libres qui sont payés ou soutenus par des personnes individuelles qui payent aussi pour les autres du coup.


Sinon ben si mon médecin vient à proposer une télé-consultation via Zoom, ce sera niet. (j’ai eu le droit à ça une fois pendant la période confinement Covid pour un renouvellement)

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Aucun particulier ne fera un procès, ce seront plutôt les associations de consommateurs, qui ont aussi la possibilité d’agir en action de groupe :slight_smile:

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Aucun particulier ne fera un procès, ce seront plutôt les associations de consommateurs, qui ont aussi la possibilité d’agir en action de groupe

C’est tout à fait ça.

Le problème, c’est que ces associations ont beaucoup de « chats à fouetter ».

A moins d’un coup de chance, le temps que l’affaire arrive à leurs oreilles et que le dossier arrive au dessus de la pile, ça peut mettre longtemps, voir très longtemps.

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Regardez l’épisode 1 de la saison 6 (Joan is awful / Joan est horrible) de Black Mirror puis revenez lire cet article :face_with_open_eyes_and_hand_over_mouth::face_with_peeking_eye:

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Je préfère l’adage du « Rien n’est gratuit. Tout se paye ou est payé en temps et en argent ».
Ça englobe les logiciels libres qui sont payés ou soutenus par des personnes individuelles qui payent aussi pour les autres du coup.

Tout à fait,

Pour être précis, il y a des modèles très différents dans le financement du logiciel libre.

Certains sont directement payants, mais à licence libre.

D’autres se financent sur la vente d’un service annexe comme le service.

Il y a aussi ceux qui sont le fruit d’un travail purement communautaire, des entreprises et/ou des individus financent (ou apportent leur temps) pour ajouter des fonctionnalités/améliorations dont ils ont besoin dans un logiciel qui leur est utile.

Pour d’autres encore, cela peut être basé sur le travail universitaire. Des étudiants apprennent en créant ou en améliorant un logiciel. Cela peut même devenir un argument par rapport à de futurs employeurs de pouvoir dire qu’ils ont contribué à tel ou tel logiciel.

Enfin, il y a la passion, l’individu qui utilise son temps libre pour développer quelque chose parce qu’il en a envie.

Et j’en ai certainement oublié.

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J’imagine le secret médical version zoom !

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Encore et toujours le même argument infondé, et mal utilisé, c’est dingue d’être si ignorant.

Donc en suivant ton raisonnement, les distributions linux qui sont gratuites, se servent de nous comme produit pour s’enrichir sur le dos des utilisateurs ?

Du coup, depuis le temps, tu ne sais toujours pas faire la différence entre un freemium qui te prend pour un produit, et de l’Open source comme les distributions linux qui elles ne se servent pas de toi comme un produit ?

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