Déjà trois décollages de satellites Starlink et 180 satellites supplémentaires au sein de la constellation en ce mois de mars. SpaceX profite de la réutilisation de ses lanceurs pour accélérer et déployer son service. Les craintes se font de plus en plus grandes quant à la gestion du trafic en orbite.
Je serais content de financer une entreprise de nettoyage de toute cette m*** qui tourne au dessus de nos têtes!
C’est possible en fait (de financer, pas de tout nettoyer, d’autant qu’il s’agit de satellites qui en terme de droits, ont tout à fait le droit d’être là), il existe des startup comme les suisses de ClearSpace ou les singapouriens et japonais d’Astroscale
Le problème c’est la réaction en chaine sur une même couche orbitale. Un impact entre deux sat pourrait causer des milliers de débris, projetés, qui à leur tour augmenteront les risques et provoqueront tôt ou tard d’autres impacts et d’autres milliers de débris. A mon sens le risque est plutot là.
On sait qu’un simple boulon peut litteralement faire éclater un sat qu’il percute.
Qui donne le droit à spaceX de mettre une multitude de satellites en orbite?
La FCC leur donne le droit d’émettre, l’UNOOSA certifie que l’orbite est théoriquement non occupée, et le droit américain leur permet d’envoyer le chiffre transmis aux autorités.
Plusieurs agences demandent une révision et une charte internationale pour assurer la « bonne conduite » des acteurs privés.
Pour une entreprise américaine (entité sociale), c’est avec la FCC (Federal Communications Commission). C’est le cas de SpaceX (plan approuvé en 2018). Pour la France, ce serait avec le gouvernement français.
Dans la pratique, quelques compagnies privées ne demandent aucune autorisation ou restent très vagues, souvent lorsqu’il s’agit de « micro-satellites » (10 cm) en orbite basse. Agir unilatéralement n’est pas illégale mais une compagnie s’expose aux représailles judiciaires en cas de problème (exemple: une collision, une perte de contrôle, etc.).
Il n’y pas d’instance internationale de régulation. Seulement des comités de discussion pour essayer d’aligner tous les pays ayant un programme spatiale (public ou privé) : une charte de bonne conduite en somme.
À ma connaissance, l’UNOOSA ne fait qu’un inventaire des satellites enregistrés (actifs ou non, privés ou publiques). Elle s’occupe surtout d’essayer de coordonner les activités des agences spatiales publiques et de mettre en place des protocoles communs.
Son pouvoir est en réalité assez faible (et dépend de ce que les pays membres de l’ONU lui accordent).
Oui c’est un pouvoir qui dans les faits est surtout consultatif, néanmoins avec l’ITU elle forme le « background » nécessaire pour une bonne pratique avant d’envoyer un satellite. La plupart des pays s’y conforment (parfois un peu en retard), et les constellations actuelles sont discutées sur la base de ce qu’elles transmettent aux autorités comme la FCC, l’ITU et l’UNOOSA.
La question de la responsabilité en orbite sera majeure dans cette décennie. Et pour des raisons évidentes il faudrait s’y mettre assez vite.
J’ai cru lire StarkLink … Remarque ça irait aussi bien non ?
L’article dit « (même si Elon Musk a ensuite indiqué qu’il ne pensait pas rendre le service disponible au sein des modèles Tesla). »
Ohla malheureux, il ne faut surtout plus dire « Elon Musk » mais « TechnoKing ». La mégalomanie à son extrême. Ca me fait penser au chanteur Prince qui voulait à une époque qu’on en l’appelle plus Prince mais Love Symbol
Qui donne le droit à spaceX de mettre une multitude de satellites en orbite?
C’est l’espace, pourquoi il faudrait demander le droit à quelqu’un ? A celui à qui apartient l’espace ? Bah alors à personne !
Ce qui n’est pas mentionné c’est que ces satellites sont tous équipés de moteurs ioniques et peuvent réajuster leur orbite. Tous ces satellites en fin de vie se déorbiteront comme cela a déjà été le cas sur les quelques premiers lancés.
C’est le début d’un gros problème !
Maintenant une société commence à lancer des dizaines de milliers de satellites. Dans 10 ans ce sera une cinquantaine provenant de la plupart des pays les plus développés. On se retrouvera donc avec des millions de satellites…
Ce n’est pas mentionné car ce n’est pas le problème évoqué.
Le problème évoqué n’est pas la fin de vie de ces satellites, mais bien les conjonctions donc les croisements entre ces satellites eux mêmes et les autres déjà identifiés (et autres débris).
On peut ajouter que toutes les unités Starlink désactivées n’ont pas allumé leur moteur pour se désorbiter.
C’est une orbite basse ? Donc les satellites ne sont pas géostationnaires , ce qui veut dire qu’ils sont déjà au dessus de nous têtes! Corrigez moi si je me trompe
Les géostationnaires doivent rester à 35 000 km, ce qui donne ces pings pourris…
TOUS les satellites terrestres sont au-dessus de « nos têtes », tu ne te trompes pas.
Ça fait plus de 60 ans que c’est comme ça, ils volent à plus de 20 000 km/h, et c’est bien qu’ils soient si bas. Pour le ping, et aussiparce qu’ils se désagrègent et brûlent dans l’atmosphère s’il y a un pépin parce qu’il y a ralentissement naturel à cette hauteur à cause de l’atmosphère (très) ténue qu’ils traversent. La désorbitation est automatique.
Il n’y a donc aucun danger pour « nos têtes ».
merci pour la réponse , je ne parlais pas de danger , mais pour les autorisations , car s’ils ont eu l’autorisation des USA pour faire fonctionner ces satellites , ils ne l’ont pas forcement eu pour les autres pays , mais pour les faire fonctionner aux USA ils doivent etre en orbite basse et par defaut passer par dessus de nos tetes , meme s’ils n’ont pas eu d’autorisation pour le faire , que disent aussi ses pays protectionnistes comme la chine ou la Corée du nord, et si la corée de nord décide de lancer son propre starlink que dirons les USA ? je pars tres loin dans mon résonnement .
Je ne sais pas comment ça se passe pour les satellites , mais comme vous le dites , ce n’est surement pas les premiers , il y a déjà beaucoup de satellites qui circulent au dessus de nous.
Il y a une différence entre fonctionner et… émettre. Les satellites ont besoins d’autorisations pour envoyer et recevoir des données à certaines fréquences (pour éviter par exemple de brouiller les signaux TV hertziens de certains pays, ou la téléphonie mobile, ou les radars), et ils ne l’ont pas forcément au-dessus de tous les pays.
C’est surtout important avant le lancement, car la FCC américaine peut par exemple bloquer un lancement de satellite depuis les Etats-Unis si ce dernier n’a pas reçu l’autorisation d’émettre (ce qui entraine des amendes etc).