Commentaires : Aux USA, les Tesla Model 3 et Y abandonnent le radar pour se fier uniquement à leur "vision"

Merci de faire en sorte que ce sujet ne parte pas une nouvelle fois en guerre des tranchées vu la haute sensibilité du sujet Tesla/Musk.
Prenez le temps de bien lire ce que les autres ont écrit. Prenez le temps de réfléchir avant de répondre et faites-le de façon factuelle.Si vous avez des sources fiables, mettez-les pour appuyer vos dires et contre-argumenter. Ne pas oubliez que Wikipedia n’est pas forcément fiable. Des exemples l’ont prouvé.
Et surtout, pas de petites piques personnelles sur les autres: tu ne sais pas, tu es de mauvaise foi, fanboy etc…

Merci d’avance

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@tous; Et surtout merci de revenir au sujet, qui n’a rien a voir avec les diplômes (supposés ou réels ) de Musk, Le sujet de cet article n’est pas sur la vie et l’œuvre de Musk; Tout post H.S sera effacé, pour éviter le Troll .

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Je crois que la vraie raison c’est de valider la pure vision sur le plus grand nombre possible sans tout chambouler et les modèles 3 et la Y classés berline familiale et VUS haut de gamme sont ceux qui sont produits massivement, les S/X sont de niche.

5,3 milliards de km sur autopilot, c’est bien plus du « release candidate » que du beta, avec au-delà d’un million de « testeurs » satisfaits. Le terme beta est bien plus un avertissement et une protection que l’étiquette négative associée à un logiciel qui plante tout le temps.

Si tel est le cas, je trouve que c’est vraiment une maladresse en terme de communication. Surprenant pour une société comme Tesla.

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Si c’est ça, c’est totalement illogique hein… Pour valider un truc, on y va progressivement, on commence pas par le plus grand nombre pour ensuite passer à la niche, on fait exactement l’inverse, on commence par la niche et on étend progressivement au plus grand nombre… C’est exactement le principe des versions alpha, beta privée, beta publique et release candidate qui arrivent avant une version finale, à chaque étape on ajoute du monde en multipliant la taille de la cible, pas en ouvrant à 90% du parc dès la beta pour ajouter ensuite les 10% restants…

Dans ce cas là, qu’ils assument de dire que c’est du rc, au lieu de se planquer derrière un beta… Et les risques juridiques qui vont avec en cas de problème. Car c’est bel et bien sans doute surtout ça le fond du problème, ils ne sont pas assez sûr de la fiabilité du truc, donc pour se couvrir en cas de souci ils disent que c’est une version beta…

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Tu appellerais ça comment? C’est un logiciel et le boss est programmeur en plus…

@MattS32 C’est tout à fait logique au contraire. Comme j’expliquais plus haut, il est déjà validé à l’interne et il s’appliquera à la nouvelle production seulement. Tesla étant des plus réactifs, s’il y a un bug rare, ils pourront mieux le corriger avec un plus grand nombre.
Pourquoi tu penses Microsoft ont leur programme « Insiders Preview » avec des millions d’abonnés…

Peu importe que ce soit un logiciel et que le boss soit programmeur. Ce qui compte c’est l’image donnée par le terme bêta testeur.
Au yeux du grand public, les bêta testeurs sont là pour tester quelque chose qui n’est peut-être par encore stable. Pour débuguer chez les fans de high-tech. Et dans une voiture, c’est plutôt moyen car cela donne l’impression de servir de cobaye et donc mettre notre vie en jeu. Il suffit de voir les réactions ici.
Les grandes entreprises ont des services de communication/marketing pour éviter ce genre de maladresse. Mais ce n’est que mon humble avis :wink:.

En toute humilité, je ne crois pas que ce terme de « beta testeur » soit utilisé pour désigner ceux qui se servent du logiciel beta chez Tesla ou dans le public, on ne voit ça que sur les espaces commentaires où les « trolls » prolifèrent.

Justement, des millions. Face à 1 milliard d’utilisateurs de Windows 10… Les Insiders, c’est moins d’1% du parc Windows, et encore, ils sont très loin de tous installer les versions Insiders (je suis inscrit au programme, pour avoir des informations en avance, mais j’ai jamais installé une release Insider… et je suis sans doute loin d’être le seul). D’abord la niche des Insiders pour faire une première série de détection de bugs qui auraient été impossibles à détecter juste lors de test internes, et ensuite on élargit petit à petit à toute la base client… Et Microsoft insiste d’ailleurs bien auprès des Insiders sur le fait qu’il ne faut pas utiliser les versions Insiders de Windows sur un poste de production, c’est à utiliser uniquement sur un poste de test (même si en pratique beaucoup ne respectent pas ça).

Tesla fait l’exact inverse, en mettant la plus grosse partie du parc dans la phase beta, et en production (Tesla ne dit pas à ceux qui testent la beta de l’utiliser uniquement sur circuit…), pour finalement juste ajouter la petite niche restante dans la phase finale. Complètement illogique d’un point de vue stratégie de déploiement de logiciel. Et même de déploiement tout court, parce que le ramp up progressif ça ne s’applique pas qu’au logiciel.

C’est comme si pour les vaccins covid, au lieu de faire 100 personnes en phase 1, 1000 en phase 2, 20 000 en phase 3 avant de passer à des millions de gens, ils avaient fait 100 personnes en phase 1, 1000 en phase 2, 6 milliards en phase 3 avant d’ouvrir la vaccination au dernier milliard :rofl:

Le principe justement pour gérer les bugs rares, c’est d’ouvrir progressivement et de stopper l’expansion dès qu’un bug survient, le temps de le corriger, puis de reprendre l’expansion… Ça permet de minimiser le nombre de personnes touchées par le bug. C’est d’ailleurs ce que Microsoft fait avec Windows aujourd’hui : même quand une mise à jour passe en version finale, elle n’est proposée que progressivement aux utilisateurs, tout le monde ne la reçoit pas d’un coup, et si un problème critique survient, ils interrompent le déploiement, soit de manière généralisée si la cause du problème est totalement non identifiée, soit de manière ciblée quand c’est identifié (par exemple, il y a une mise à jour dont ils avaient bloqué le déploiement chez ceux qui avaient un SSD d’une certaine marque).

Là s’il y a un bug rare, il va tout de suite toucher beaucoup de monde, puisque le déploiement se fait à grande échelle…

Ouvrir d’abord au plus grand nombre puis ajouter un nombre restreint, ça n’a aucun sens… Sauf à la limite à considérer que le second groupe est un groupe supérieur que le premier groupe est juste un groupe de cobaye à exploiter pour assurer un maximum de qualité de service au second groupe…

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Bin non puisque dans le cas de la conduite autonome, les bugs rares sont circonstanciels et non liés au matériel.

Je ne crois pas que ni toi ni moi sommes experts, et affirmer qu’ils ne sont pas logiques, c’est ignorer la somme de leurs expertises à eux.
Affirmer que Tesla ne respecte pas ses clients est aussi de l’ignorance et du mémérage gratuit.

Ceci dit, si tu veux absolument avoir le dernier mot, vas-y mon grand.

C’est exactement pareil. Une même circonstance posant problème a bien plus de chances de se produire plusieurs fois si 1 millions de véhicules utilisent le logiciel que si 100 000 l’utilisent…

C’est pour ça qu’on étend normalement progressivement la base, l’idéal (jamais atteint bien sûr, car strictement théorique) étant que chaque bug ne se produise qu’une seule fois, quand la taille de la base correspond à sa probabilité d’occurrence.

Quand tu passes la base de 1% à 10% du parc, tu vas détecter les bugs qui sont jusqu’à 10 fois plus rares que lors de la première phase, et ils apparaitront en moyenne 1 à 10 fois. Puis si tu passes de 10 à 50%, tu vas détecter des bugs jusqu’à 5 fois plus rares, et ils apparaitront 1 à 5 fois.

Si tu passes directement de 1% à 50%, tu vas détecter les bugs qui sont jusqu’à 50 fois plus rares que lors de la première phase, et ils apparaitront 1 à 50 fois… Donc tu as des bugs qui font apparaitre jusqu’à 5 fois plus que si tu avais étendu progressivement.

Je n’affirme pas qu’ILS ne sont pas logiques. J’affirme que TON explication de leur décision n’est pas logique. Car c’est bien ton explication, pas celles qu’ils ont donné (ils n’en ont pas donné).

L’explication logique qui saute aux yeux d’à peu près tout le monde, c’est bien de commencer par les véhicules d’entrée de gamme pour faire des économies sur ceux-ci, économies qui sont moins critiques sur des modèles plus haut de gamme (ne serait ce que parce que le même équipement, ils représente une proportion deux fois plus petite du prix de vente sur une X que sur une 3…).

@rexxie et @MattS32
Pourriez-vous terminer votre discussion en MP s’il vous plaît? A vous deux vous totalisez 18 messages soit 1/3 des messages postés sur cette news…
Si vous arrivez à tomber d’accord sur le sujet, vous pourrez nous en faire profiter ici-même.
Merci d’avance.

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Pardon ?! Tu es en train d’affirmer que pour ce qui est de la conduite autonome il ne peut pas y avoir de dysfonctionnement lié au matériel ?!

Pas du tout.

Ça ressemble à un aveux d’incapacité pour un temps prévisible d’arriver au niveau 5 d’automation qui aurait mené à cette décision d’abandonner la vision par laser des gammes les moins dispendieuses de viser avec ces voitures le niveau 4 d’automation tout en continuant la recherche et le développement de la vision laser pour la gamme la plus dispendieuses pour l’amener au niveau 5 d’automation tout en leur permettant de couper dans les coûts de production des gammes les moins dispendieuses.

Dans l’exploitation du contrôle par l’IA, la redondance est indispensable. La conduite assistée ne déroge pas à ce principe, d’ailleurs il suffit de regarder les engins d’explorations spatiales, les systèmes embarqués de l’aéronautique et autres pour en apprécier la pertinence. Faire confiance uniquement à des caméras en justifiant que cela est comme la vue du pilote est une erreur de jugement. L’intérêt du pilote autonome est de justement dépasser la simple vision pour apporter des suppléments de d’observations qui permettent de mieux sécuriser la conduite. Le radar ou le lidar, en fait partie. Qu’en est-il d’une seule vision avec des caméras par temps de pluie, de neige de brouillard, l’ordinateur va faire le tri pour extrapoler la meilleure attitude ? Ceux qui ont un radar sur leur voiture peuvent constater que ce dernier permet de détecter les véhicules devant, alors que les yeux sont inefficaces dans de telles circonstances.

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DEUX processeurs neuraux NNP redondants, HUIT yeux et DOUZE oreilles.
Je suis triste pour la détection radar du second véhicule devant, mais pour le reste, le FSD fera mieux qu’un humain. On verra…

« HUIT » yeux ou cinquante recouverts de neige, cela ne change rien, même avec cinquante processeurs neuronaux, une caméra ça ne voit pas au travers d’un rideau de pluie ni dans le brouillard, même Spielberg n’a pas réussi.