Arvind Krishna refroidit brutalement l’enthousiasme pour les méga centres de données dédiés à l’IA, en chiffrant une équation économique bien moins glamour qu’annoncée. Le message est sec, presque goguenard, mais il s’appuie sur des ordres de grandeur qui laissent peu de place au doute.
Pas de l’IA, mais d une certaine IA , qui court à la plus grosse
Il y a pleins d IA spécialisé médecine recherche,même artistique qui demande pas autant et font évoluer beaucoup de choses
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" Un seul gigawatt de capacité de calcul coûte la bagatelle de 80 milliards de dollars à construire"
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Il y avait à-peu-prêt le même discours à propos d’internet à ses débuts (trop consommatrice en électricité, peu d’applications réelles, etc).
Et le même paragraphe présent 2 fois…
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L’IA peut être intéressante pour certaines entreprises. Mais au delà, n’oublions pas que les gens n’aiment généralement pas avoir à faire à plus intelligents qu’eux…N’oublions pas ça dans le fonctionnement des hommes ! 
La relecture bordel !
Deux fois le même paragraphe dans le texte, de mieux en mieux !
Le calcul donne le vertige et c’est bien l’objectif de la manœuvre. Un seul gigawatt de capacité de calcul coûte la bagatelle de 80 milliards de dollars à construire et équiper selon les chiffres avancés par le dirigeant. Comme l’industrie ambitionne de déployer une centaine de gigawatts pour soutenir l’IA générative, la facture totale grimperait mécaniquement à 8 000 milliards de dollars. Pour espérer rentrer dans ses frais avec une telle mise de départ, le secteur devrait générer des centaines de milliards de bénéfices annuels quasi immédiatement.
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C’est justement le souci des LLM, c’est aussi intelligent qu’un balai, c’est lent et ça coûte cher. Personne ne réussi à faire quelque chose qui raisonne vraiment. Et quand il s’agit de faire semblant ou des analyses au doigt mouillé, pas besoin de LLM on a depuis des décennies des algo qui fonctionnent très bien, que ce soit dans la finance, l’industrie, le médical, …
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Non il n’y avait pas ce discours.
C’est vous, le cryptobros, qui tenez ce discours.
Internet a marché dès qu’il a été disponible en 56k car il s’agit d’un moyen de communication et de partage ultime, et bien sûr un vecteur de business (que certains ont cru à tort infini).
Il y a en revanche bien eu un éclatement de la première bulle numérique en 2000.
Et vu la trajectoire des « investissements » massifs et sans débouchés rémunérateurs concernant l’IA, il pourrait très bien y avoir un crash de la « bulle IA » en effet.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_Internet
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et ce même discours ne parlait pas de l’intérêt de la choses, ni du fait que quoi qu’il advienne « internet » allait être au cœur de nos vie, tout comme l’IA aujourd’hui!
il parlait comme ici de la démesure des investissement et de la création d’une bulle. Bulle qui a explosé « il me semble »…
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Et il y a eu un éclatement de la bulle internet, avec la redéfinition qui s’imposait… Le PDG d’IBM parle aussi pour défendre sa stratégie, mais il a raison sur un point : l’IA ne peut pas se résumer à des méga‑centres énergivores. Il faudra optimiser et assainir les modèles, sinon ça ne tiendra pas.
Étant donner que les fournisseurs de puces pour ia possèdent des parts dans l’ia qu’ils fournissent et vice versa, le jour où la bulle explosera elle emportera tout.
+1. À la décharge de Clubic, cette façon ridicule de communiquer sur la puissance de calcul en mettant en avant les chiffres de la consommation électrique est devenu une mauvaise habitude des entreprises du secteur.
Absolument pas, Internet n’a jamais coûté l’équivalent de centaines de milliards d’aujourd’hui pour le faire tourner par un très petit groupes de fournisseurs ni été jusqu’à exiger la construction d’infrastructures énergétique juste pour ça.
Je me souviens de cette période pré-2000 où les gens disaient qu’il fallait être inconscient pour donner son numéro de carte bleu sur le site d’un commerçant qui n’a même pas pignon sur rue.
Il y a bien eu une bulle mais il y a eu de nombreux sceptiques au début.
Voici un extrait d’une émission de 1995 dans laquelle on se moque gentiment de Bill Gates:
https://www.youtube.com/watch?v=fs-YpQj88ew&t=246s
Paul Krugman (1998), prix Nobel d’économie : "La croissance d’Internet va ralentir de façon drastique, car le défaut de la « loi de Metcalfe » – selon laquelle le nombre de connexions potentielles dans un réseau est proportionnel au carré du nombre de participants – deviendra évident : la plupart des gens n’ont rien à se dire ! Vers 2005 environ, il apparaîtra clairement que l’impact d’Internet sur l’économie n’aura pas été plus important que celui de la machine à fax.
Pour ce qui est des craintes sur la consommation électrique d’internet:
https://www.forbes.com/forbes/1999/0531/6311070a.html
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« ni été jusqu’à exiger la construction d’infrastructures énergétique »
On reparle des investissements sur le réseau? Sur la destruction des réseaux fiables pour passer sur du moins cher moins fiable pendant des années?
« Internet a marché dès qu’il a été disponible en 56k car il s’agit d’un moyen de communication et de partage ultime, et bien sûr un vecteur de business (que certains ont cru à tort infini). »
Oui, et c’est pareil pour l’IA: les fournisseurs anticipent une demande qui tarde à venir. Il commercialisent des produits pour essayer de draguer les masses et rentrer de l’argent et ça ne fonctionne pas… Comme internet au début!
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« Un seul gigawatt de capacité de calcul coûte la bagatelle de 80 milliards de dollars à construire »
1 Gigawatt avec des serveurs des années 90 ça coûte beaucoup beaucoup moins que 80 Milliards de $ 
C’est comme un mec qui vous dit mon jeu tourne avec une CG d’une capacité de calcul de 300W … Génial ça peut être une RTX 5070 Ti / RTX 4080 … comme ça peut être une vielle CG d’il y a plus de 12 ans, une GTX 780 Ti/ HD 7990/ GTX 690 …
L’expérience de jeu (enfin si le jeu se lance bien sûr) n’est pas du tout la même 
Tu confonds tout…
« Internet », le réseau, le moyen de communication, a marché dès le début.
Que ce soit pour les mail ou pour l’accès à des informations sur des sites internet, ça a très bien fonctionné.
D’autant plus en France où ça a remplacé le très coûteux et réservé aux CSP+ minitel.
Que d’un autre côté des investissements erratiques, et à perte, furent faits par divers acteurs n’a rien à voir avec un succès ou non du moyen d’accéder à la planète entière depuis son bureau.
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Oui, internet a bien marché au début, je trouve, mais c’est subjectif parce qu’en réalité même si l’ordinateur commençait à se démocratiser, ce n’est pas tout le monde qui en était équipé. Un ordinateur pouvait coûter 15.000 Francs (FF) à l’époque quand même. Les entreprises étaient bien équipées, administrations, hôpitaux et universités et avec un bon débit mais le particulier pouvait être très dubitatif sur l’investissement.
Par contre les geeks n’en ont pas fait l’impasse et la communication via les messageries indtantanées et l’IRC étaient un bon argument depuis les débuts d’AOL en France. Mais le contenu d’internet restait encore bien pauvre comparé à aujourd’hui.
L’IA arrive bien après comme un service de plus parmis toutes les offres d’horizons divers qui se sont développées. Alors, il y a des personnes intéressées mais comme pour internet, je pense qu’il faudra attendre une génération ou deux avant que la tendance à la généralisation de son usage ne se répande. Ce n’est pas nous qui allons faire que l’IA se développe mais nos descendants avec ce qu’ils pourront y trouver de bon à faire avec. Nous, on ne peut plus tellement nous changer dans nos habitudes tout comme on ne pouvait pas tellement influencer nos ainés sur l’usage d’internet à ses débuts.
Je suis assez circonspect sur ton souvenir de cette époque.
J’ai eu un PC en remplacement de mon Amstrad dès 1993, dans une famille monoparentale qui ne roulait pas sur l’or. En 1995, je m’achetais un modem et je naviguais déjà sur le « proto-web » : newsgroups, BBS, échanges techniques et culturels extrêmement actifs — ces réseaux étaient déjà anciens à l’époque.
Dès l’arrivée des messageries, je suis passé sur ICQ, puis près de dix ans de chat, sans même parler du partage de fichiers, de la musique, du streaming naissant… Et Wikipédia arrive en 2001.
Le contenu d’Internet n’était pas « pauvre » : il était jeune, brut, artisanal, vivant. Il a surtout été recouvert depuis par des plateformes industrielles.
Tu parles d’un démarrage lent, mais si l’on est rigoureux, on parle plutôt de 3 ou 4 ans. Début 2000, le nombre d’utilisateurs explosait littéralement. Après l’éclatement de la bulle, Internet est devenu incontournable. Ce n’est pas une histoire de deux générations, mais d’une seule qui a intégré et créé les codes en moins de dix ans.
Enfin, comparer l’IA à Internet est trompeur : l’un est une infrastructure de communication, l’autre une infrastructure cognitive. On ne compare pas un journal à un kiosque.