Commentaires : Après 370 jours, quelles sont les conséquences d'un voyage long dans l'espace?

Ce 27 septembre, trois astronautes sont revenus de l’ISS, terminant un voyage de très longue durée de 370 jours. Un record qui demande toutefois beaucoup aux participants et nécessite un suivi particulier sur le plan médical, psychologique, neurologique… Pas facile de récupérer !

Qui paie pour ces études ? Ah ben oui, c’est les contribuables.
Qui va en profiter ? Ah ben oui, c’est M. Elon l’assisté social.

Il est important de noter ici que toutes ces observations ennuyeuses et coûteuses DOIVENT être faites et des méthodes d’atténuation des dégénérescences constatées mises en place pour envisager un jour d’envoyer des êtres humains loin de la Terre (la Lune, c’est pas loin, et ça amènerait aussi son lot de données, entre autres quoi attendre sur la physiologie humaine en faible gravité, chose pour laquelle on a AUCUNE donnée).
Sans ces données, un voyage vers Mars (ou Vénus, ou Cérès, ou Ganymède … ) est voué à l’échec. Il s’agit d’un effort partagé, un hurluberlu ignorant ne va pas résoudre ces difficultés seul.

1 « J'aime »

Une autre pathologie très fréquente concerne la dégradation de la vue
L’orientation dans l’espace aussi, et parfois même la perception de la gauche et de la droite

J’avais lu/vu aussi, je ne sais plus où, qu’il était aussi arrivé à un astronaute d’avoir une inversion de la vue en impesanteur, le bas à la place du haut…
Heureusement c’était rentré dans l’ordre.

De toutes façons d’ici à ce qu’on aille sur Mars y’a des chances que melon, et nous aussi d’ailleurs, soyons morts…

2 « J'aime »

« l’ex-compagne d’Anne McClain avait accusé cette dernière d’espionner ses comptes depuis son accès internet sur l’ISS »

Heureusement que c’était pas un homme mais là sa passe…

C’est surtout qu’en fait elle n’avait pas espionné son ex, comme en ont attesté les relevés de connexion faits par la NASA (il est évident que tout le trafic Internet de l’ISS est historisé…).

2 « J'aime »

« McClain, qui devait faire partie de la toute première sortie 100% féminine dans l’espace, a reconnu avoir accédé à ce compte bancaire à bord de l’ISS. Son avocat a affirmé que sa cliente n’avait rien fait de mal, cherchant simplement à surveiller le compte joint du couple »

Libération

Oui. Elle a consulté un COMPTE JOINT. Donc un compte qu’elle avait parfaitement le droit de consulter, puisque ce compte appartenait aux DEUX.

Elle a par contre bien été reconnue innocente par la justice américaine des accusations d’espionnage proférées par son ex-compagne (qui a d’ailleurs été poursuivie pour fausses déclarations). Consulter son propre compte, même si c’est un compte joint, ce n’est pas espionner l’autre. Ça aurait été de l’espionnage si elle avait consulté des comptes individuels personnels de son ex-compagne. Ce qu’elle n’a pas fait.

2 « J'aime »

Si c’est le cas , ça ne change rien que son marie ai fait de fausse déclaration.
Elle a bénéficié de la présention d’innocence , alors que si c’était un homme ce ne serait pas le cas .

Elle a été jugée innocente. Pas juste bénéficié de la présomption d’innocence. Jugée innocente. C’est pas du tout la même chose hein…

Et qu’est ce qui te permet d’affirmer qu’en l’attente de son jugement elle n’a pas été mise à l’écart par la NASA ? La NASA a ouvert une procédure en interne, à enquêté sur l’affaire, et je doute que dans ce contexte la NASA lui ait par exemple affecté une nouvelle mission sans attendre le jugement… Sa mission suivante a en tout cas été annoncée plusieurs mois après qu’elle ait été innocentée par la justice.

Sa femme. Pas son mari. C’est bien, tu montres à quel point tu n’as même pas cherché à te renseigner un minimum sur le dossier…

4 « J'aime »

Là, tu commences sérieusement à devenir grave :rage:

1 « J'aime »

C’est quelle loi qui stipule qu’un conjoint actuellement en mission dans l’espace n’a pas le droit, par opposition à si il était sur Terre, de consulter le compte joint du couple ?

La misogynie prototypée ? :sweat_smile:

En gros, on est bien adapté à la terre donc le plus intelligents est peut-être d’arrêter de la détruire car on veut un gros moteur avec un gros morceau de viande rouge et voyager à 10000 km plusieurs fois par an

Montre-moi sur la poupée où la vilaine féministe t’a touché.

Pour le coup, je pense qu’Elon et d’autres « pro conquête », ont raison.

La terre ne s’est pas juste mangé un caillou une fois, elle a connu 27 extinctions, ce n’est pas assez « su » :

Et potentiellement, nous somme une des prochaines causes : du nuke, en passant par le nano, le virus de labo, l’IA, le réveil d’un truc dans le pergélisol, bien sûr le RC.

Bref, disposer d’une planète B est un projet pas vraiment déconnant, mais plutôt indispensable en vérité, c’est Fondation, en fait (pour ceux qui ont la ref)

Si, si, M. Elon délire complètement, parce que quelqu’un qui serait vraiment sérieux pour s’implanter sur une 2ème planète commencerait par monter une base autonome en Antarctique.
Puis viendrait le temps, une fois les concepts validés, de faire ça sur la Lune.
Entre temps, il faudrait développer un moyen de se protéger des radiations pendant le voyage, et pas faire comme M. Elon et dire ”on s’en fout, ça passe”.

Le concept de planète B n’est valide que si l’on décide de créer une infrastructure permanente dédiée aux transferts entre la Terre et cette planète, à l’aide de cycleurs par exemple. On parle d’un projet aux proportions titanesques, qui prendra plusieurs siècles. 1 million d’habitants en 2050 sur Mars, c’est juste n’importe quoi.

Et dans Fondation, on a des moteurs superluminiques. Et c’est la faute à ce salaud de Giskard si la Terre devient radioactive. On aurait pas dû l’élire en 74.

Au sujet des « lunettes de Francisco Rubio, mais aussi son visage un peu gonflé »:
il y aurait effectivement, entre autres, un effet induit par le cœur et la puissance erronée de ses pulsations ce qui ferait redouter sur Mars « les conséquences de la force, non adaptée aux conditions de pesanteur locale, avec laquelle le cœur projettera le sang vers le cerveau ».
Ça craint un peu :slight_smile:
crédits: La gravité artificielle pour les longs voyages spatiaux n’est pas une lubie inutile et irréaliste – Exploration spatiale
On y parle aussi de « l’usage de modules simulant la gravité par rotation ».
@Eric Fiction?

Ce sont des choses extrêmement coûteuses à mettre en place. Si on veut recréer une gravité similaire à celle de la Terre, il faut des structures gigantesques, car si elles sont trop petites, la gravité serait différente à la tête et aux pieds des spationautes.

tu as deux façons de voir les choses : commencer par le plus dur, de loin , et c’est le moyen de transport, puis tenter le « on s’en fout ça passe maintenant on s’adapte de toute façon on a pas le choix »

ou y aller avec d’infini tâtonnements et brique par brique, en simulant, en validant d’abord l’habitat, un CELSS, l’anti radiation, en validant les effets (que certains pensent sans trop de risques) d’une gravité 1/3 via une bien pire sur la lune…

Le deuxième cas, ITER l’a vécu sous sa phase de direction japonaise : l’évolution permanente technologique des briques obligeait à reprendre depuis le départ la structure entière du projet, sans fin, le projet en serait mort.

il y a un moment ou se jeter à l’eau et tenter de nager est une méthode plus efficace.

Le final sera probablement un mélange des deux : une fois qu’on sait qu’on peut y aller, ça motive à peauffiner les détails, l’inverse n’est pas vraiment valable.