Ben la justice n’a pas à commander non plus, ce n’est pas son rôle. Même si elle est de plus en plus politique, et politisée surtout.
Merci pour le lien, malheureusement la partie qui semble la plus intéressante est réservée aux abonnés…
Une boite américaine non plus.
J’suis bien d’accord. Ni américaine ni d’autres part (française y compris) d’ailleurs. La loi est la même pour tous, quelque soit la nationalité, il n’y a pas à être plus sévère ou moins sévère selon la nationalité, sinon, ce n’est plus de la justice.
Ce n’est pas non plus aux entreprises de commander.
En l’occurrence, en ayant lu la décision de justice (Publiée par NextInpact), je ne vois pas ce qui permettrait d’affirmer comme ça que la justice à tort.
L’arrêt d’appel donne également 48 heures à Amazon…
La décision, nous l’avons publiée aussi, et surtout, en étant le premier média français à le faire #autopromo
Milles excuses pour avoir cité un concurrent, je voulais pas vous froisser
Mais sauf erreur de ma part, ce que vous citez la est juste un résumé succinct. Par « lire la décision de justice », j’entendais le document complet de 24 pages qui contient les détails motivant la décision des juges (autour de la page 16 e 17).
Non non t’inquiète pas, c’était une taquinerie
Et tu as raison pour la décision intégrale, je n’ai pas pensé à la mettre dans l’article.
« Ce n’est pas non plus aux entreprises de commander »
C’est ce que j’ai dis juste au dessus. Faut pas juste lire un peu, faut tout lire sinon on loupe des choses
Pas de souci
Je n’ai pas trouvé l’endroit ou vous l’avez écrit, mais au final, si nous sommes d’accord la dessus, tant mieux
Au passage :
Bien sur c’est ce que veut ce genre de syndicat et autres assoc d’extrême gauche, couler le système pour prendre la main dessus. La misère sociale, c’est leur fond de commerce (l’autre extrême aussi d’ailleurs, à peu de choses près ce sont les mêmes).
En même temps, si le patronat se plaint du syndicalisme en France, il faut savoir que nous sommes un pays ou les gens sont relativement peu syndiqués et les syndicats ont assez peu de pouvoir par rapport à d’autres pays.
Au final, on se retrouve avec des syndicats maintenus en survie artificielle par le système et qui ne vivent plus grâce à leurs adhérents.
Mais peut être que si le patronat français n’avait pas combattu aussi efficacement le syndicalisme nous n’en serions pas la. Cela s’appelle récolter ce qu’on a semé…
Exact, graphique de 2016 :
C’est peut-être parce qu’il y a trop de syndicats différents et que chacun tire de son côté ?
Ou ques les gens ne se sentent pas représentés par ces syndicats qui oeuvrent plus pour leurs ideologies politiques que pour les salariés. Mais c’est sur qu’en mettant toute la faute sur le patronat, on a pas a se remettre en cause. Pratique.
Si Amazon n’existait pas les commandes se feraient ailleurs. Le besoin et le mode de consommation est là. La seul suestion c’est de savoir si nous avons intérêt à laisser l’entreprise cannibaliser notre marcher, mépriser les décisions de notre justice et nous menacer sur le plan économique dès que ça n’arrange pas la société.
Tout dépend à qui tu as affaire, c’est à dire dans mon cas d’ouvrier qui a fait toute sa carrière dans différentes industries, du ou des délégués du service ^^
Dans la sidérurgie et la métallurgie, la plupart de mes collègues et moi-même étions affiliés à la branche Métal de la FGTB et nous avons toujours obtenu des réactions adéquates en cas de besoin…par contre j’ai travaillé quelques années dans un service public et là j’étais affilié à la branche CGSP (centrale générale services publics), et ceux-là étaient des branquignols sans rien dans le ventre, rien à voir avec les délégués métallos
Non, la raison de la très faible syndicalisation française n’a qu’un rapport très lointain avec le patronat, en fait les syndicats français se sont construits dans une optique de lutte des classes, et dans l’opposition, non seulement face au patronat, disséminé, mais aussi par une rivalité intersyndicale (guesdisme/socialisme/marxisme/blanquisme )…alors que dans d’autres pays soit les syndicats sont l’émanation de ce qu’on a appelé le patronat social, soit ils se sont construits face à un patronat bien structuré et pas disséminé comme en France, ceci dans le but de réformer et de défendre les salariés…en France, nos syndicats étaient bien plus politisés qu’ailleurs, ce qui semblerait impensable chez les scandinaves par exemple…CGT=PC, CFDT= PS, ce genre d’équations est difficile à appréhender chez de nombreux étrangers car le syndicat est là pour dialoguer et les grèves sont un constat d’échec (même si LO en Suède est proche du PSD, par exemple), la France, elle, commence par faire grève pour chercher à discuter plus tard…qui plus est, dans ces pays, le législateur intervient fort peu dans les tractations sociales et les négociations d’entreprises sont réduites au profit de négociations plus structurées, centralisées…le cas Amazon serait difficilement transposable en Suède, par exemple: jamais un syndicat seul n’aurait été devant les juges, il aurait aussitôt été désavoué…si les salariés ne se reconnaissent plus dans les syndicats en France, c’est bien plus de la faute des syndicats que du patronat (d’ailleurs les pays scandinaves utilisent fort peu ce terme, parlant d’« employeurs », car il semble difficile de comparer une boite comme Renault et le petit cordonnier de l’angle de la rue, alors qu’ils sont tous deux des patrons au sens URSSAF)…ils ne se reconnaissent plus dans des structures qui font du théâtre et sont financées par l’Etat, très interventionniste…
Nan c’est juste que dans les autres pays les syndicats sont pas aussi cassé couille. Y a des syndicats contre productifs et sud en fait partie …
à ma connaissance, on a pas d’entrepôts Amazon en Belgique
ça a ses avantages car du coup, on est pas concernés par les lois sur le prix unique du livre (celle de France ne concerne que les français et la loi belge ne concerne pas un commerçant qui vend principalement en France)
en Belgique, les syndicats ont aussi été construits par rapport à des partis politiques
mais il y a plusieurs différences. D’abord, le plus grand syndicat du pays était lié au parti social chrétien et ce parti s’est complètement écrasé au nord comme au sud. De ce fait, le syndicat s’est en bonne partie émancipé de ce lien
ensuite, les syndicats sont liés à des partis, certes, mais à des partis de pouvoir et qui ont l’habitude du compromis vu le système politique à la proportionnelle. Cela veut dire que même si les syndicats sont toujours plus radicaux que les partis, les liens qu’ils avaient avec ceux-ci les incitaient à la négociation et à accepter parfois de grosses couleuvres
Je ne connais pas la situation Belge, et donc je ne peux pas commenter…mais les syndicats français à la fin du XIX° et au début du XX° n’ont pas été liés à des partis de pouvoir car la droite a longtemps dominé en France, mais l’essence même de certains syndicats français comme la CGT était d’être une émanation du PC sans le dire, avec une culture exclusive de confrontation…alors qu’on lorsqu’on connait les transferts de fonds CGT EDF vers le PC, cela laisse pantois…en clair, en France,certains syndicats finançaient de manière occulte leur parti d’origine…en toute impunité…
Les scandinaves et germaniques ont eu, dans ce domaine comme dans d’autres, une approche bien moins politisée et plus pragmatique: le syndicat représente les travailleurs salariés et discute avec l’employeur, l’Etat n’est sollicité qu’en derniers recours…c’est assez difficile à comprendre pour les français tellement habitués à une culture de confrontation qu’ils en trouvent cela normal, mais ailleurs le dialogue existe…et la grève ou la fermeture sont vues comme des échecs, pas comme des victoires…