Commentaires : Amazon : 120 élus, syndicats et éditeurs appellent à stopper le géant "avant qu'il ne soit trop tard"

Le problème n’est pas Amazon, ou Les GAFA en général, mais les états qui font les lois et les règles d’imposition. Les entreprises ne font que les appliquer.
Il ne sert à rien de taxer encore une fois un peu plus Amazon, il suffit de changer les règles d’application des taxes sur le CA, ou les bénéfices. Amazon n’arrêtera pas son activité en France (on ne fait pas une croix sur un pays comme la France) et il paiera gentiment ses impôts.
Mais encore une fois, pour cela, i faut une volonté politique…

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Ce n’est pas Amazon le réel problème.
C’est plutôt ceux qui achètent sur Amazon ( par exemple ). Le fautif n’est pas celui que l’on veut nous faire croire, mais les Francais ! Arretez de jouer à l’autruche.

complètement d’accord avec toi !..

J’ai travaillé dans pas mal d’entreprises où j’étais libre de travailler le dimanche, ou libre de ne pas travailler du tout. Alors j’ai fais un choix, j’ai travaillé le dimanche…

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Donc pour toi c’est CQFD de rester au rsa au lieu de toucher 1800 euros par mois quand tu as aucun diplôme et qu’on t’en propose un en étant payé 1800 euros pendant le CAP et embauche à la clé derrière ?
Ca m’étonne pas que la France aille mal …

Je n’ai encore jamais connu de personnes dans la galère qui ait été payé autant pour une formation.

Pour information, 1800€, c’est ce que j’ai vu proposer à un ouvrier très qualifié (Qualif + exp > 10 ans) dans un domaine « très demandé » en région parisienne.

Et objectivement, compte tenue du cout de la vie, du prix hallucinant des appartements et du fait qu’on t’oblige maintenant à posséder une voiture récente, c’est vraiment pas fou. La personne dont je parle à d’ailleurs préféré décliner pour conserver son poste en province.

Quand à l’embauche à la clé derrière une formation, vous rêvez un peu. Ce n’est pas parce qu’on fait passer un CAP à un ancien comptable de 55 ans bien rouillé qu’on va le transformer en employé rentable dans un secteur manuel qui demande de belles qualités physiques.

En tout cas, je ne vois pas quelle entreprise parviendrait à rentabiliser de tels profils une fois sorti des contrats d’aide à l’insertion bien arrosés de subventions.

Il faut quand même réaliser que si le chômage augmente d’une manière continue depuis 30 ans, c’est qu’il y a de vraies raisons.

Le gros souci en France, c’est qu’on raisonne encore comme du temps de l’économie administrée. On sur-valorise les diplômes intellectuels, et on rechigne à payer les manuels de haut niveau et les métiers les plus durs à leur juste valeur.

D’autant que diplome ou pas, ça ne change absolument rien à la somme qu’il faut gagner pour vivre dans une grande ville.

Même si tu veux juste un balayeur sans aucune qualif ni expérience, il faudra toujours le payer le prix que ça coûte de vivre a l’endroit ou tu veux l’employer.

On peut être d’accord sur une partie du constat.

Mais croire qu’on peut simplement refuser l’automatisation et qu’on parviendra ainsi à sauvegarder les emplois, c’est juste une illusion.

En refusant l’automatisation, ce qu’on obtiendra, c’est de détruire complètement la compétitivité de notre pays. Car les pays qui utiliseront des robots seront bien plus efficient que nous. Ils le sont d’ailleurs déjà. Faillite et tiers mondisation seront au bout du chemin pour les pays qui croiront naïvement qu’on peut arrêter le progrès. Il prendront un retard industriel qu’ils ne rattraperont plus jamais.

Car aucun humain ne peut lutter contre la compétitivité d’un robot.

Reste la question de comment solutionner le problème (tout à fait réel) que vous évoquez.

Rassurez vous, beaucoup de gens ont déjà travaillé sur ce sujet.

Pour faire court et simple, il faut changer de paradigme économique afin que l’automatisation contribue à la subsistance de l’homme au lieu de la concurrencer.

Et si on ne le fait pas, ça ne va pas bien se passer du tout.

Pour information, tout cela est déjà étudié depuis assez longtemps dans divers think tank.

Le vrai problème, c’est que pour l’instant, personne ne sait encore au juste comment s’y prendre pour « vendre » ça au peuple.

Expliquer à un peuple conditionné depuis des siècles à la culture du travail et dont la vie est dirigée par le travail qu’il va falloir désormais regarder les robots travailler. C’est pas du tout évident.

Les gens ont été conditionnés par la culture et la religion à croire que tous les problèmes viennent d’un manque de travail. Pour un homme politique, c’est plus facile de vendre de la démagogie qui va dans ce sens.

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Oui et les gens qui viennent aux urgences parce qu’ils ont le rhume faut arrêter aussi pourtant…

Si tu veux les coordonnées des deux annonces c’est avec plaisir … le ferronnier d’art paye un débutant 1800 euros et la formation qui va avec parce que son carnet de commandes est plein et qu’il a besoin de quelqu’un … idem pour l’ébéniste …

Exact, je le dis depuis longtemps

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Je suis d’accord sur tous les points sauf un. Aujourd’hui c’est le propriétaire du robot qui en tire bénéfice. Ceux qui sont exclus par l’automatisation et/ou bientôt par l’IA n’en bénéficient pas. Ce n’est pas seulement de regarder les robots à leur place.
Effectivement ce n’est pas en empêchant l’évolution du commerce, de la production… qu’on améliorera les choses. En laissant a Amazon mener le jeu et avoir un tel poids/pouvoir c’est aller vers l’impossibilité de changement (en tous cas sans violence).

Je suis d’accord sur tous les points sauf un. Aujourd’hui c’est le propriétaire du robot qui en tire bénéfice. Ceux qui sont exclus par l’automatisation et/ou bientôt par l’IA n’en bénéficient pas. Ce n’est pas seulement de regarder les robots à leur place.

Parce que le système actuel n’est pas adapté à ce nouveau paradigme.

D’ailleurs, le propriétaire du robot sera le premier embêté quand il aura en face de lui une armée de personnes qui ne pourront plus acheter sa production parce qu’ils n’auront plus un rond pour la simple raison qu’ils seront tous sans emploi…

Mais ne t’inquiète pas, l’industrie de la high tech le sait déjà. Et ils testent déjà des solutions dans la Silicon Valley.

Pour que le système fonctionne avec ce nouveau paradigme, il faut comprendre que si un robot travaille à ta place, il faut te donner en échange un droit à consommer cette production.

Sur le plan économique, il n’y a pas de problème. Ce qui se produit sans travail humain peut se distribuer sans exiger de travail en échange.

Il y a différentes manières de réaliser cela. Mais le tout est d’y parvenir sans décourager la production (donc taxer directement les robots, c’est à oublier).

Par exemple, une solution qui peut être intéressante, c’est l’émission monétaire continue et sa répartition par le biais d’un revenu citoyen.

Bien sûr, il faut être conscient qu’un tel changement de système posera de nombreux problème.

Par exemple, il n’est pas certain que la génération qui a organisé toute sa vie autour d’une activité salariée soit capable de s’y adapter.

Si tu veux les coordonnées des deux annonces c’est avec plaisir … le ferronnier d’art paye un débutant 1800 euros et la formation qui va avec parce que son carnet de commandes est plein et qu’il a besoin de quelqu’un … idem pour l’ébéniste …

Ben voyons.
Vous êtes en train de me raconter que dans l’une des pire période de chômage que le pays ait connu, ces gens n’arrivent à trouver personne ?

Je connait des entreprises qui arrivent à trouver pour moins que ça, même en région parisienne. Et une anecdote sur un job de maison payé à peine plus que le smic qui a reçu des dizaines de réponses de la France entière.

Au surplus, il suffit de se prendre par la main, de sortir dehors, de trouver l’un des nombreux SDF qui dorment dans un carton… et de lui faire une offre.

Si vous me répondez que tous préfèrent crever dans un carton et décéder à moins de 50 ans… figurez vous que je ne vous croirais pas.

Sinon, une piste très courante pour trouver des employés dans un secteur manuel, c’est d’appeler le lycée professionnel du coin pour avoir des stagiaires au prochain stage de fin d’année. Et de les embaucher dans la foulée à la sortie de l’école.

Au passage, l’un de mes neveu à fait une formation d’ébéniste. Il a fini par changer de métier faute d’offres intéressantes. Il bosse aujourd’hui à l’étranger dans un grand hotel et il gagne relativement bien sa vie.

C’est marrant les employeurs en France. Quand les gens sortent de l’école, ils trouvent pas de boulot. Et quand ils ont tous changé de métier, il y a soit disant des offres mirobolantes que les gens ne veulent soit disant pas prendre, fainéants, toussa…

le plus marrant c’est que lorsque vous allez sur amazon vous constaterez que la grande majorité (mélanchon, martinez, bayou,garrido, corbiere, piolle, orphelin, juillard , beaucoup d’autres) vendent leurs livres sur amazon, pour eux c’est faite ce que je dis pas ce que je fait

je n’ai rien contre le service rendu par Amazon, il est plutôt excellent

mais je suis conscient que tout « monopole » sur la culture est dangereux donc j’essaye de diversifier mes achats

il n’empêche que l’expérience, en dehors d’Amazon, n’est pas vraiment satisfaisante …

J’ai essayé une librairie locale de ma ville (avec site internet, c’est le minimum) et une grande chaine belge de librairie (Cl…)
dès que ce n’est pas en stock, il faut des délais TRES longs pour être servis. Le service client est souvent en dessous de tout et répond n’importe quoi en plus d’être très lent. Et en magasin, les libraires connaissent souvent ce qu’ils aiment, si vous ne rentrez pas dans leur case, vous n’êtes pas forcément mieux servi. Dans une commande, je vois qu’il manquait une BD (car il y en a trois, c’était pour un cadeau et j’avais déjà lu chez moi). On me répond : « non, il n’y en a que deux » en me prenant pour un c…

A côté de ça, une partie d’un colis Amazon a été « perdue » par la poste belge. Réglé directement, confiance, aucune preuve demandée, on m’envoie directement les livres qui manquaient et ils proposaient même le remboursement au choix.

Bref, j’essaye d’encourager l’existence d’une concurrence valable mais mon dieu que c’est dur car il y a tellement de remise en question à avoir. Amazon a mis très haut les standards de qualité et c’est sans doute ce qui dérange le plus.