Commentaires : Ajuster l'altitude de vol des avions de ligne pour sauver la planète : une solution sérieusement envisagée

Il suffit de taxer le kérosène comme les carburants qu’on met dans la voiture et vous allez voir que le trafic va baisser.

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Bof, il suffit d’un gros sac en plastique attaché à la queue de l’avion afin de capturer les nuages, qu’il faudrait vider à l’arrivée. Voilà, problème résolu.

On sait faire que ça en France taxer. Au lieu de trouver de vrais solutions

Le vrai problème c’est d’aller à l’autre bout de l’Europe en avion pour le dixième du prix avec d’autres modes de transport. C’est plutôt égoïste de se dire que si c’est pas cher on peut se le permettre. C’est cette mentalité qui a fait que la génération des boomers a pourri la planète en un temps record dans les années 70. C’est cette même mentalité qui fait dire à des « jeunes » qu’ils n’ont pas de raisons de se priver alors que leurs parents ne se privaient pas. On est dans la mouise et la plupart rejette la faute sur les autres ou refuse de changer ses habitudes. On va tous dans le mur et l’immense majorité va crever, et ce sera ceux qui n’avaient même pas les moyens de se payer un foutu billet d’avion. Mais c’est pas grave hein, pour faire une photo de m*rde en Croatie qu’on va mettre sur Instagram, on peut laisser la planète crever…

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Laissons les élites jouir de leur bateau de leur jet privé quotidien et privons nous nous autres le petit peuple de quelques semaines de vacances par an afin de découvrir un peu le monde pour pas trop cher.
On a qu’une vie passons la à bosser dormir et payer les taxes.

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MERCI !
Je venais dire exactement la même chose !
La « Planète » n’a pas besoin d’être sauvée, prétendre le faire c’est d’une arrogance et d’une bêtise incroyable.
La planète sera toujours là alors que l’humanité aura cessé d’exister depuis des millions d’années.

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La flore et la faune évoluent et ont toujours évolué, des races de plantes et d’animaux disparaissent et d’autres apparaissent, c’est juste l’histoire de l’évolution de la vie sur terre et surement ailleurs.
Pour ma part la seule chose qui compte ce n’est pas la mort inéluctable de toutes choses, mais comment nous vivons.

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C’est possible.
Les compagnies aériennes classiques pourraient répercuter ces taxes sur le prix des billets, les rendant moins accessibles à la population.
Les Airlines augmenteront les prix pour maintenir les marges avec toujours moins de passagers, ce qui pourrait à terme entrainer l’arrêt des liaisons court courrier pas forcément rentables / écologiques.
Sans le dire, cela reviendrait à imposer des restrictions de vols ou des quota de vols.
En somme, on reviendrait presque au début de l’aviation, les escales en moins.

Quasiment personne ne se prive pour prendre l’avion, car il est simplement inaccessible pour le commun des mortels.
Sans vouloir caricaturer, quelqu’un qui a déjà pris l’avion ne se reconnaît pas dans le petit peuple.
L’aviation au global est un marché de niche, et restera toujours inaccessible pour une grande partie de la population mondiale.
A peine 10% de la population prend l’avion, et surtout pour des vols intérieurs.
Ce sont surtout les 1% des plus gros voyageurs qui usent et abusent de l’avion contre lesquels il faudrait agir.

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Une chose que les parisiens notamment ne réalisent pas (je l’ai été, je m’en rend compte maintenant), c’est que le ciel peut être bleu très souvent, si on retire les avions.
En effet, une position comme Paris (et des milliers d’autres bien sûr), survolées par autant de couloirs aériens, fait qu’il y a beaucoup d’avions, et en permanence. Résultat : ces trainées s’accumulent et il n’y a pas un instant sans que le ciel soit recouvert à force.

Pour vivre désormais à un endroit où il n’y a à peu près aucun couloir aérien (tous les avions se posent ou décollent mais ne « traversent pas »), eh bien c’est vachement agréable de ne pas avoir ces trainées.

A tel point que ces petits avions vendent le service de « dessiner » dans le ciel avec de la « fumée » du genre « veux-tu m’épouser » et autres marques de yaourt !

L’Homme fait preuve d’une vanité sans nom en s’imaginant pouvoir contrôler un système aussi complexe que le climat terrestre en modifiant légèrement un seul paramètre.

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« pour sauver la planète » non , pour sauver m’es privilèges des bourgeois…ils ne pourront plus faire de sky dans les stations premiums et voyager à l’autre bout du monde pour faire des photos instagram.

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Bien plus accessible que le train et la voiture souvent.
Pour aller en Corse, en Espagne, en Allemagne, Portugal, Italie …. Des billets d’avion à moins de 40 euros je n’appelle pas cela inaccessible perso. Bref

Rejeter la faute sur les autres, n’est-ce pas ce que vous venez de faire ?

Non :
Enfin, d’ici 2030, le nombre total de passagers devrait atteindre 5,6 milliards. « Cela serait inférieur de 7 % à la prévision établie avant la COVID-19, et constituerait une perte estimée de 2 à 3 ans de croissance due à la pandémie » indique le rapport de IATA.

IATA : en 2023, le nombre de passagers devrait dépasser les niveaux avant le covid-19.

5.6 milliards de passagers en 2030, sacrée niche …

Peut-être que ce n’est pas l’avion qui n’est pas assez cher mais les autres modes de transports qui le sont trop ?
C’est pourtant pas donné de faire voler un avions, donc si ça revient moins cher que de prendre l’autoroute ou le bateau c’est qu’il doit y avoir quelque part des poches bien pleines dans l’équation, non ?

Quant au sujet de l’article et à faire varier l’altitude en fonction des zones atmosphériques qui se déplacent, ça me parait très risqué … Si des couloirs et des paliers sont définis à l’avance ce n’est pas pour rien (essentiellement pour de la déconfliction) donc on va faire prendre beaucoup de risque au passagers pour un gain assez minime finalement (si gain il y a).

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La vanité n’a rien à voir. C’est juste de la physique et des calculs mathématiques simples.
C’est justement le fait que le système est complexe et que l’équilibre est assez peu stable qui fait que l’on modifie le climat. On cherche ici à limiter les dégâts en jouant sur un des multiples paramètres de notre « capacité » à tout foutre en l’air… C’est peut-être l’inverse de la vanité?

Si, c’est bien un marché de niche par rapport à la population mondiale. Déjà, l’accès à l’aviation est limité à 10% de la population mondiale, mais surtout la frange de la population qui abuse du transport aérien (au delà de 1 vol par an) est très réduite.

Rejeter la faute sur les autres est humain, mais il faut quand même se rendre compte de ses propres biais, hein!
Les bateaux et jets privés des ultra-riches ne pèsent pas grand chose face à la pollution globale des « riches » comme nous (tout est relatif) qui prennent l’avion de temps en temps.
Le fait que cela soit injuste n’a rien à voir avec le besoin de la réduction globale de nos rejets.

Tout simplement parce que c’est UNE solution. Pas la bonne pour toi mais au global, ça marche.

Le problème, c’est qu’en ce moment ça disparait à tout va et rien n’apparait. Les grandes extinctions de masse précédentes ont été moins rapide…

Ce n’est pas particulièrement complexe à gérer. On a plus un soucis d’équité (aucune compagnie ou pays ne doit être lésé) et de consommation supplémentaire à gérer, la sécurité n’est pas compromise.
Si tu veux creuser le sujet, tu peux fouiller sur le site d’Eurocontrol (agence européenne pour la sécurité aérienne, client pour lequel je travaille actuellement www.eurocontrol.int), il y a pas mal de ressources intéressantes sur la « durabilité », les futurs concepts, les contrails et la sécurité en général.

Ça vole bas, on est sauvé :rofl:

Votre réponse n’est pas logique, vous prétendez qu’une infime minorité de la population qui prend l’avion le prend plus d’une fois par an, cela sous-entend donc que les 5.6 milliards de passagers sont des passagers uniques ou presque.

D’après l’ONU en 2030 il y aura 8.5 milliards d’êtres humains sur Terre.

Ca nous donne donc plus de 50% de la population mondiale qui va prendre l’avion en 2030.
Ce n’est plus un marché de niche depuis longtemps.

L’aviation se démocratise de plus en plus depuis les années 50 et ce n’est pas prêt de s’arrêter.

Si c’était si simple, on aurait déjà fait l’économie du TCAS.

5 « j’aime » pour un commentaire aussi inepte ?
Personne n’a jamais dit ça… il en faudrait plus (de la part des humains, du moins) pour la détruire. Ce dont il est question c’est que l’activité humaine dérègle le climat au point de rendre la vie humaine compliqué, inadaptée, voire impossible, avec tous les problèmes intermédiaire que cela engendrera (augmentation du coût de la vie, migration des populations, diminution des ressources et, en particulier, alimentaires…).
J’ajouterais qu’il ne faut pas forcément être à l’origine de quelque chose pour pouvoir le détruire : mon frère construit un château de carte, il me suffit d’y mettre une pichenette pour le détruire.

Les humains ne vont pas « tuer » la Terre, vous avez raison sur ce point … En revanche, les humains vont rendre la Terre impropre à la survie de leur propre espèces s’ils continuent sur cette lancée.

Comparer des compagnies low cost ou majors, aux autres modes de transport, c’est comparer des choux et des patates, tant les postes de dépense, moyens et infrastructures diffèrent.

Surtout ne soyons pas dupe, un billet d’avion à 40€ ne représente pas les coûts réels.
La question à se poser est plutôt comment des compagnies aériennes arrivent à proposer des billets à moins de 40€?
Exemple de certaines low cost: défiscalisation, pression sur les salaires, subventions de régions françaises (in fine c’est le citoyen qui paie), dessertes d’aéroports régionaux, renouvellement de la flotte avions avant les fins de garantie et limiter les coûts de maintenance…

De l’autre côté du spectre, on a les compagnies historiques: salariés du pays, pression fiscale, flotte ancienne, coûts de maintenance stratosphériques, …

Finalement, la « normalité » n’est pas un billet à 40€.

Concernant les niveau de vol, comme déjà indiqué ce n’est pas vraiment un problème technique. C’est parfaitement géré et monitoré en permanence par les compagnies, le contrôle aérien et les avions.