Commentaires : Airbus s'associe à des compagnies aériennes pour stocker sous terre le CO2

Non. La science a pour l’instant trouvé des vagues prototypes de ce qui pourrait devenir une solution si la science arrive à en réduire le coût et/ou doper l’efficacité. On est encore loin de vrai solutions.

Oui, justement. Quantifiables. 4000 tonnes par an, ce n’est absolument rien. Le simple fait qu’on parle d’une usine qui absorbe ça montre à quel point cette solution n’en est pas une : si la captation était une solution, elle pourrait se faire avec de tels volumes de captation que la presse nationale parlerait autant d’une usine de 4000 tonnes que la presse économique se félicite de l’impact sur l’emploi quand une nouvelle PME ouvre ses portes à Triffouilli-les-Oies…

Tu te rends compte que pour atteindre la neutralité carbone sans réduire les émissions, c’est 10 MILLIONS de fois 4000 tonnes par an qu’il faudrait réussir à éliminer ? Et encore, je te fait grâce des émissions liées à la construction de ces usines…

La captation est sans doute une nécessité. Mais c’est EN PLUS de la réduction des émissions, pour réduire plus rapidement le bilan, en aucun cas À LA PLACE de cette réduction.

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C’est astronomique certe, mais toujours moins qu’une guerre mondialisée, sur les thèmes de l’eau, de terre arables etc… le coût n’est jamais que le reflet des efforts que nous sommes prêt à faire. Un PIB est annuel si tu amorti sur 100 ans, c’est un peu plus accessible, finalement paris à payer son metro sur 100 ans.

La clairement !!! mais compliqué à faire comprendre.

Tu vises vraiment à côté avec cette réponse. Je suis physicien, pro-nucléaire et bosse dans le privé. Seulement ça ne m’empêche pas d’essayer de prendre du recule sur tout ce qui nous est vendu comme du progrès.
Évidement pour toi tout semble tout noir ou tout blanc, caricatural (le fameux écologie contre technologie ou comment admettre ne s’y connaitre ni en l’un ni en l’autre).
C’est bien ton propre dogmatisme que tu mets en évidence ici.

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Une solution serait de le réinjecter dans les puits de pétrole qui se vident :thinking:

Sans parler de l’énergie qu’il faudrait pour les alimenter ces 40000 usines… Servant à ne capter que 1% des émissions de co2…

Tiens parlons de l’énergie, et des investissement pour les « nouvelles technologies » qui selon certains ici, sont la panacée.

La fusion nucléaire, cette technologie on ne peut plus avancée qui résoudrait tellement de problèmes d’un coup.

ITER, projet internatinal, ne se voit que quelques milliards alloués chaque année, entre 10 et 20.

À côté de ça on finance en centaines de milliards la prospection pour les hydrocarbures, sans parler des subventions qui sont allouées à cette industrie (en centaines de milliards là aussi)…

Bref, on voit bien où est la priorité de l’homme technologiquement soit-disant capable de tout.

Au temps pour moi, abus de langage en parlant de population qui baisse :wink: Cependant, d’après quelques dernières études, le chiffre symbolique des 10 milliards d’humains sur Terre semble être révisé à la baisse :

Ce qui en quelque sorte un peu normal, les différents événements majeurs conditionnent ces prévisions (les futures pandémies, les futures sécheresses et flux migratoires, les futures guerres…).D’ailleurs c’est palpable au niveau local avec le discours de beaucoup de proches qui a « évolué » (il semble révolu le temps de se faire taxer « d’égoïstes » car on ne veut pas d’enfants).

Pas de problème. :slight_smile:

Merci pour l’article. Oui, il existe des projections diverses et contradictoires. Cet article par exemple :

parle d’une marge d’erreur de 2 milliards ! :sweat_smile:

À peu près la seule certitude, c’est que les prévisions à long terme ne peuvent pas être considérées comme fiables ! :upside_down_face:

Je ne suis pas opposé à l’écologie, bien au contraire. Ce sont les écologistes, tels qu’on les connait aujourd’hui, qui me dérangent, à l’exception de quelques uns, comme Jancovici, dont je peux entendre les arguments.

Je n’ai pas non plus la pensée binaire que tu m’attribues. Je pense simplement que cette passion pour la décroissance est un leurre, un piège, une route directe vers la catastrophe. Tu me diras sans doute que l’évolution du climat que l’on constate sur les 50 dernières années peut amener vers la même issue. Disons que j’ai confiance en tes pairs, et que si la science ne nous permet pas de surmonter ceci, dont acte. Mais ce qui est certain, c’est que la décroissance n’aura aucun remède.

Il y’a quelques années, sur Clubic, un ingénieur qui travaillait pour Nikon soutenait ici qu’un téléphone ne pourrait jamais soutenir la comparaison avec un appareil photo Reflex, pour la simple et bonne raison que le téléobjectif d’un iPhone ne pourrait jamais atteindre la taille de celui d’un appareil dédié. Il disait que c’était physique, qu’il était expert en la matière et que quiconque disait le contraire n’y connaissait rien (j’avais soutenu que Apple pouvait mettre ce marché en danger). La semaine dernière, Nikon a abandonné sa branche Reflex, estimant qu’elle ne pouvait pas lutter contre l’iPhone désormais. Nikon est le deuxième du secteur à avoir fait ce constat, après Canon. Un Iphone 13 Pro n’égale pas un Reflex dans la qualité photographique, mais il a atteint une telle qualité qu’il donne le sentiment de disposer d’un appreil dédié le plus souvent. J’étais content, non pas d’avoir eu retrospectivement raison, mais content que la science soit capable de résoudre des équations à priori impossibles. Et quand je lis un progrès en matière de captation de CO2, je suis plein d’espoir.

Donc, pour résumer : ayons confiance en la science, ne prenons aucune autre mesure, et si au final il s’avère que c’était une erreur et que la planète est devenue invivable, eh bien « dont acte ».

:person_facepalming:

Sinon, il y a une approche beaucoup plus intelligente : on prend immédiatement des mesures pour réduire fortement les émissions globales de gaz à effet de serre et la pollution en général et, le jour où la science trouve une solution qui nous permette de polluer comme des porcs sans impact sur l’environnement, si ce jour arrive, on s’en donne à cœur joie.

Car votre façon de voir les choses, c’est similaire à dire à une population : « Alors voilà, économiquement c’est bien plus intéressant de vous nourrir avec des aliments provenant de terres fortement contaminées au plomb, et qui vont vous tuer à petit feu. Mais pas de souci ! On pense que la science trouvera peut-être – ou peut-être pas, on n’en sait rien, il y a juste deux-trois essais qui indiquent que ça pourrait marcher – un remède qui, dans le futur, un jour, atténuera les effets délétères sur votre santé. On va donc partir là-dessus ! ».

Et pour l’histoire de l’appareil photo, si je vous présente une personne qui, il y a 50 ans, soutenait mordicus qu’en 2022 le progrès scientifique nous permettrait de vivre éternellement, est-ce que vous allez en conclure que la science ça ne vaut rien parce que ça ne s’est pas matérialisé ?

Janco aussi prône largement la décroissance hein…

Ah bon ? À quel moment ils disent que c’est parce que ça ne peut pas lutter contre l’iPhone ?

Les ventes de reflex s’écroulent parce que le public traditionnel des reflex privilégie désormais les mirrorless, qui se vendent de plus en plus et offrent la même qualité de photo qu’un reflex (la différence entre un mirrorless et un reflex, c’est la visée, optique dans un reflex, électronique dans un mirrorless et l’AF avec un capteur dédié, plutôt que d’utiliser le capteur principal, ce qui est généralement plus lent… dans les deux cas, c’est sans impact sur la qualité des photos, qui ne dépend que du capteur, de l’optique et des traitements appliqués). Mirrorless que Nikon n’abandonne pas, et même au contraire, ils ont bien dit qu’ils allaient se concentrer sur ce type d’appareils… Si le problème était l’iPhone, les mirrorless seraient concernés aussi…

En outre, même si c’était à cause de l’iPhone que les reflex se vendent moins, ça ne veut en aucun cas dire que l’iPhone soutient la comparaison avec un reflex niveau qualité photo… Les critères de choix des consommateurs ne sont pas quel basés sur la qualité… Donc ça n’infirme absolument pas les propos d’il y a quelques années de l’ingénieur Nikon… C’est pas parce que McDo vend plus que Maxim’s que McDo soutient la comparaison avec Maxim’s niveau qualité hein…

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Assez comique de lire ça, c’est sûr que sur un écran de 10-12cm c’est parfait (ou presque :roll_eyes: ), oui on le sait les Ail Phone sont les meilleurs bla bla bla :rofl:

Le sujet n’est pas Nikon mais Airbus s’associe à des compagnies aériennes pour stocjer sous terre le C0²
Merci de ne pas trop s’en éloigner !

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C’était un exemple sur le progrès technologique et les surprises qu’il engendre. Et j’ai pas d’action chez Apple, j’aime autant iOS qu’Android.

Mais on est l’un des pays qui fait le plus d’efforts sur nos habitudes et notre consommation. On vit sur le seul continent qui a instauré des ZFE, et sur le seul qui a planifié et inscrit dans le marbre l’interdiction des véhicules thermiques en 2035. On est les seuls à avoir autant sacrifié l’espace urbain auparavant dédié aux voitures pour le consacrer aux vélos. Mais ça ne servira à rien, non seulement du fait de l’inertie de telles mesures mais aussi et surtout parce qu’on sera… les seuls à le faire. Tu peux prendre le problème par n’importe quel bout, si c’est pas généralisé, c’est inefficace. Totalement inefficace. Et comme tout ce que nous ferons n’aura aucun effet, on ira encore plus loin après chaque épisode caniculaire, comme si on était les seuls à vivre sur Terre. Si tu ne convaincs pas les Chinois et les Indiens de faire comme nous, pisser dans un violon aurait le même effet.

Donc les avancées scientifiques ne sont pas seulement souhaitables. Elles sont impératives. Je ne suis pas en train de te dire qu’il ne faut pas modifier nos comportements. C’est moral de le faire. Mais ça ne sert à rien à part soulager notre conscience.

Une chose qu’on a faite avant tout pour améliorer le bien-être des citadins, pas pour des raisons écologiques.

Alors deux choses :

  1. Non, ça ne servira pas « à rien » et ça ne sera pas « inefficace ». On sait très bien que le climat va continuer à se réchauffer, quoi qu’on fasse, c’est inévitable. La seule chose qu’on peut influencer, c’est à quel point il va se réchauffer. Et donc tous les efforts sont bons à prendre.
  2. En effet, il est crucial que ça soit généralisé. Et donc ? Si les autres ne le font pas, il ne faut pas le faire non plus, c’est ça la meilleure approche ? Attendre que les autres commencent ou ne rien faire tant que tout le monde ne s’est pas engagé à fond, c’est irresponsable et ça nous mènera (encore plus) dans le mur.

Oui, il faut les convaincre. Mais il est totalement irréaliste de leur fixer les mêmes conditions qu’à nous, tout simplement parce que nous avons pollué pendant des décennies pour nous développer et pas eux. Et aussi parce qu’ils polluent pour fabriquer beaucoup des biens que NOUS consommons.
Pour rappel, en termes de consommation de ressources, si l’ensemble de la population mondial vivait comme un indien moyen, la planète Terre suffirait et on aurait de la marge. Si tout le monde vivait comme un américain moyen, il faudrait 7 fois plus de ressources, et donc 5 planètes !
C’est bien aux pays les plus développés et ceux ayant consommé le plus de ressources et pollué le plus jusqu’à présent de faire la plus grosse partie des efforts.

Il est capital de poursuivre les recherches scientifiques et de n’exclure aucune avancée scientifique qui pourrait nous aider.
Mais on aurait beau enfermer les meilleurs scientifiques du monde dans un laboratoire et leur dire : « Si vous voulez rester en vie vous devez trouver le moyen de terraformer Mars et y installer la moitié de la population mondiale dans les 20 prochaines années »
ça ne ferait pas que ça arriverait. On ne peut pas simplement se reposer sur la science et attendre un miracle.

Non, ce n’est pas juste pour le côté « moral » et avoir bonne conscience, ça a des effets très concrets et c’est justement en modifiant nos comportements et nos modes de vie qu’on a une petite chance d’éviter une catastrophe complète. Aujourd’hui on est habitués à consommer à outrance sans se soucier des conséquences. Il est vital de changer cet état d’esprit.

Et j’ajouterai que par contre, si nous on ne fait aucun effort, c’est totalement illusoire de les convaincre d’en faire eux…

Alors que si on fait notre part des efforts, il feront sans doute la leur (d’ailleurs, la Chine est très loin d’être inactive sur l’écologie, l’Inde aussi… et pour cause, ils vont aussi morfler avec le réchauffement, donc ils sont directement concernés).

Il y a deux paramètres que je pense fondamentaux et qui devraient être les premiers à être évalués avant de pouvoir changer durablement le mode de vie des gens et de la société : le facteur économique et le confort. S’il n’est pas plus intéressant économiquement de changer de mode vie, la société ne changera pas de mode de vie (incluant notamment les industries et la finance qui sont les deux seuls leviers à même de changer durablement une société). S’il n’est pas plus confortable de changer de comportement (s’entend par confort le bien-être, le bien vivre, et ne pas juste assurer sa simple survie), alors les populations ne changeront pas de mode de vie.

Enfin, les recherches sur l’énergie ont un biais extrêmement gênant de mon point de vue : elles se basent (quasiment) toutes sur le même principe qui est l’alternateur. Que ce soit la centrale à charbon ou la centrale nucléaire dernier cri, on applique le même principe de bobine qui remonte au… XIXème siècle. (Exception notable pour les panneaux photovoltaïques mais qui ont leurs propres défauts).

Depuis, on est au XXIème siècle et je ne crois pas que l’humanité se soit vraiment concentrée sur le fait de trouver une énergie alternative à l’électricité. N’étant pas spécialiste du domaine, je ne me représente pas le possible de l’impossible dans ce domaine. Mais ça fait 2 siècles que notre société industrialisée repose sur l’électricité. Peut être y-a-t-il d’autres alternatives ? Ou même, peut être y-a-t-il d’autres méthodes de production d’électricité que la bobine ?

Le bien-être et l’écologie ne me semblent pas pouvoir être séparées ou opposées, à moins que le concept d’écologie ne m’ait échappé.

Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait rien faire au motif que les Chinois et les Indiens ne font pas grand chose. Rappelons que la Chine est aujourd’hui la première puissance économique mondiale. Ce n’est plus un pays émergent. La France, c’est quoi, 1% des émissions mondiales actuelles ? Même si on réduisait à 0%, ce qui est impossible dans un avenir proche, on a pas apporté de solution au problème. On s’est juste - légèrement - soulagés la conscience. A noter que l’Europe, qui visait 20% de diminution de ses émissions de CO2 entre 1990 et 2020, les a en fait diminuées de 31%. On peut en être fier, c’est génial. Ca ralentit légèrement le phénomène, mais rien d’autre. Ca ne change pas l’issue. Il faut le faire, on sera d’accord tous les deux il me semble, mais sans une percée technologique, on va dans le mur.

On en revient donc au concept de décroissance. Il y’a un exemple assez concret, qui se déroule en ce moment au Maghreb, des conséquences catastrophiques de la décroissance : le tourisme s’y est effondré, en grande partie à cause de la crise du Covid. Il y avait, autour du secteur du tourisme, une multitude de métiers qui permettaient à une partie de la population de vivre. Des guides, des restaurateurs, des hôteliers, des commerçants. Il n’y a pas de protection sociale là bas, en tout cas pas celle que nous avons ici et que nous finançons tant bien que mal. Ces gens là ont fermé leurs boutiques et ont cessé leurs activités. Ils croulent sous la chaleur et la misère. Il n’y rien ni personne pour les aider. Quand on s’abstiendra de prendre l’avion pour ne pas polluer, il ne faut pas oublier que tu tueras ceux qui ont besoin de toi pour vivre.

La décroissance est un concept romantique, confortable, qui permet de s’imaginer en train de cultiver ses tomates et ses courgettes dans son petit lopin de terre, sans pesticides, d’élever ses poules et d’aller au travail (lequel d’ailleurs, dans une économie en récession plus ou moins organisée ?) en vélo. Mais en réalité, c’est une immense plaisanterie. La décroissance, c’est la guerre assurée qui nous tuera bien plus vite que le thermomètre.

Ça n’a absolument rien à voir avec la décroissance. :person_facepalming:

Je m’arrête là, vous refusez catégoriquement de comprendre ce que ce concept signifie et ne faites qu’agiter le spectre du doute et de la peur.

C’est de la finance, sans plus.
Je le répète encore une fois : un patron, ne tient jamais parole, il ne vise que la RENTABILITE et LES BENEFICES, le reste, il s’en tape, y compris la nature.