Commentaires : Airbnb : ces députés et sénateurs sont prêts à tout pour faire tomber la niche fiscale des Français

Des parlementaires de tous bords ont lancé cette semaine un recours devant le Conseil d’État pour mettre fin à l’avantage fiscal des propriétaires d’Airbnb. Les élus veulent appliquer la réduction prévue pour la niche dans le budget 2024.

Wait, ces parasites profitent d’une niche fiscale en plus ?

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Les profiteurs d’Airbnb doivent être contents !

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J’espère qu’ils réussiront. L’entêtement et le parti-pris du gouvernement pour Airbnb sont insupportables alors que la crise du logement n’est un secret pour personne. La corruption n’est pas loin.

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Apres avoir tout fait pour degouter les français de la location classique (DPE, endagrement des loyers , expulsion quasi impossible ) ils sont en train de sassurer quil n’y aura plus de location touristique
Le marché immobilier ne va vraiment plus ressembler a rien

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C’est vrai, le marché immobilier ressemblerait tellement plus à quelque chose si on pouvait librement louer à prix d’or des passoires thermiques. On devrait même exempter ça de toute imposition tant qu’à faire :roll_eyes:

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Choix difficile : favoriser le tourisme, importante source de revenu dans notre pays, au détriment du locatif de longue durée, ou privilégier le logement au risque de pénaliser ceux qui vivent du tourisme.

Bon, ils ont voté la loi qui supprime la niche alors la question ne se pose plus tellement. Moralement et légalement, ils doivent l’appliquer.

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Jamais testé cette compagnie, on y mange bien ?

S’ils ne souhaitent pas faire des locations longue durée ou Airbnb avec une fiscalité normale. Ils n’ont qu’à vendre, ça fera pas mal d’appartement à vendre et réglera les prix. L’immobilier a explosé par rapport aux revenues

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pendant ce temps les vrais criminels dorment tranquille

L’emploi du mot « niche fiscale » est une preuve de soumission qui ne dit pas son nom … Que du grand classique vu que la population Fr vit un syndrome de Stocholm permanent avec l’état francais …
Prenons un revenu A taxé à 60% et un revenu B taxé à 50%, on peut :
1/ dire que B beneficie d’une niche fiscale.
2/ dire que A subit une surtaxation.
Choisir 1/ en dit tres long …
Ajoutons à ca les classique croyants que les taxes sur le lait (le logement) sont payés par les vaches (les proprio) et non les consommateurs de lait (les locataires) et on peut se dire qu’on a pas le c** sorti des ronces

Quand à AirBnB en lui même: oui ca agrave la crise du logement particulierement quand en meme temps le gouvernement fait absoluement tout pour empecher la construction (pourquoi pas, personne n’a envie que les zones touristiques finissent totalement bétonnées) mais … l’immigration a exactement le même effet dans les métropoles et on ne l’accuse pas de causer la crise du logement car c’est un bouc émissaire moins pratique que les touristes …

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Avec les JO à Paris, et les tarifs de location, juste indécents, des logements pour cette période, les revenus de AirBnb vont littéralement exploser cet été et atteindre des records.
Je vois mal comment ce cher Bruno Lemaire pourrait ne pas soutenir cette rectification d’égalité fiscale, alors qu’il s’emploie à réduire la dette de notre pays à coup de rabot…

Espérons juste que le lobbying de AirBnb jusqu’à l’entourage du président à l’Élysée se fasse tordre le bras !

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Sachant que les immigrés constituent une part importante de la main d’œuvre travaillant dans le bâtiment pour construire des logements, les accuser d’être responsables de la crise du logement est un raccourci facile et rapide, mais sans doute factuellement faux… D’autant que la crise du logement touche beaucoup plus les centre ville que les quartiers périphériques où on entasse les immigrés.

Bien sûr, les gentils multiporopriétaires qui laissent volontairement des logements vides pour faire monter les loyers où qui préfèrent les louer un quart de l’année à prix d’or à des touristes plutôt que toute l’année à des résidents, eux n’y sont pour rien :roll_eyes:

Allouer de grands appartements de plusieurs dizaines de m² à du tourisme, avec un taux d’occupation minime et un nombre d’occupants par m² qui l’est tout autant quand ils sont occupés, plutôt que des hôtels, exploitant bien mieux la surface disponible joue bien plus sur la crise du logement que les immigrés entassés dans des barres et des tours en banlieue, ou pire, dans des bidonvilles…

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On aimerait tous que chacun puisse trouver un logement décents
Toutefois combien de logement a la location ont été et vont être sorti du marché, car ils ne sont pas assez performants énergétiquement parlant.
De là découle 2 choses:
D’une part une augmentation importante des coûts pour le propriétaire et il est idiot de penser que ces coûts ne seront pas répercutés sur le locataire. C’est tout à fait normal et ça induiras une augmentation significative de loyers. Il faut se rappeler que de nombreux propriétaire d’un bien locatif ont en fait un crédit sur le dos et ne sont donc pas riches à millions.
D’autre part, la suppression de nombreux logements dits « passoire énergétique » et la non-possibilité de de construire (loi de zero artificialisation des sols ) fait qu’il ya moins de biens en location. Au travers de la loi de l’offre et de la demande le peu d’acteur solvable sont donc prêts à payer plus cher pour avoir un toît
Quand à l’encadrement des loyers ça décourage des emprunteurs de se lancer dans l’investissement locatif donc ça ne permet pas d’augmenter le nombre de bien a la location

Donc au final
Est-il préférable les logements disponibles à la location soit bien isolé mais cher: donc que ça exclut mécaniquement ne nombreuses personnes du marché (logement trop petits , certains vivent dans leurs voitures …)
ou préfere t-on qu’il y ai une plus grande diversité de logements quitte a ce qu’il y ai quelques passoires énergétiques et se disant que de toute maniere celui qui loue cette passoire fera tout pour la quitter … poussant ainsi le propriaitaire à améliorer aussi son logement pour être plus competitif dans le marché.

au final tout n’est pas blanc ou noir il ya oui des propriétaires véreux mais
je me dit que c’est comme si on interdisait les aliments premiers prix sous pretexte qu’il sont pas produit en france / pas bon pour la santé … (pers)

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Un propriétaire qui n’est pas prêt à faire les travaux d’amélioration énergétique, il ne va pas retirer son bien du marché en le laissant vacant (et au pire, il y a des moyens d’empêcher ça si ça venait à se développer : augmenter la taxation des logements vacants !). Il va le revendre à quelqu’un qui sera prêt à faire ces travaux pour le remettre en location ou qui voudra habiter lui même dedans.

Bien sûr que ça sera répercuté sur le locataire, dans une certaine mesure. Mais c’est aussi le locataire qui bénéficiera de l’amélioration du confort thermique et surtout, des économies d’énergie qui vont avec. Au final, ça lui reviendra moins cher, à moins que le propriétaire ne gonfle le loyer bien plus que le nécessaire pour amortir le coût de l’opération…

Cette obligation est la seule solution pour améliorer les performances énergétiques, parce que sinon les propriétaires ne le font pas (je fait le même constat dans les 3 copropriétés où je suis présent : globalement les bailleurs freinent des 4 fers pour toutes les opérations d’amélioration qui ne sont pas obligatoires… même pour des trucs de sécurité, du genre système de désenfumage…), et bien évidemment les locataires ne vont pas le faire non plus, puisqu’ils ne sont pas sûrs de rester dans le logement suffisamment longtemps pour amortir le coût (et de toute façon, pour faire efficacement la rénovation énergétique, ça doit se faire au niveau de l’immeuble, pas au niveau d’un appartement, et les locataires n’ont aucun pouvoir au niveau de l’immeuble)…

Ça c’est vraiment un faux argument. Parce que la passoire énergétique, il faut bien la chauffer, et ça a un coût aussi pour le locataire…

Pour moi le seul gros problème dans cette affaire, c’est le calendrier : plutôt que de fixer une date pour tous, qui provoque un gros problème de saturation parce que bien sûr tout le monde attend le dernier moment pour faire les travaux (dans la résidence où j’ai un studio en investissement locatif, ça fait des années qu’on est quelques propriétaires à réclamer des travaux d’amélioration énergétique… et des années qu’une autre partie des propriétaires bloque parce que « c’est pas encore obligatoire », sans comprendre que si tout le monde attend le dernier moment, ben forcément, les entreprises ne pourront pas faire tous les travaux en même temps… j’espère que parmi ces réfractaires il y en a un maximum qui se retrouveront le bec dans l’eau à pas pouvoir louer en 2028 parce qu’on n’aura pas fait les travaux, ça leur fera les pieds…), il aurait fallu faire un truc plus progressif, par exemple au lieu de dire que tous les G doivent être améliorés d’ici l’année x imposer que tous les G construits dans telle plage d’années soient améliorés pour x, ceux construits dans telle autre plage pour x-1, telle autre plage pour x-2, etc… Ce qui imposerait un lissage dans le temps des travaux.

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Pourquoi ceux qui font de la location pour tourisme serait favorisé par une fiscalité moindre ?

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Mais bien sur. C’est un complot. C’est bien connu que lorsqu’on a de l’immobilier, on s’enrichit bien plus à ne pas louer surtout avec l’augmentation des charges et taxes foncières. Belles notions d’économies.

Cela n’est plus possible car interdit. La location AirBNB est strictement encadrée. Elle est déclarée au niveau de la ville, et doit être compensée par la mise à disposition d’un logement pour de la location classique (donc il faut posséder 2 appartements pour pouvoir en mettre un en airBnB). En résumé, le AirBNB ne concerne pas ces gros richards de multipropriétaires que tu décris, mais plutôt des français modestes qui louent leur résidence principale au maximum 4 mois dans l’année pour mettre du beurre dans les épinards. Mais c’est pas grave, ils sont déjà trop riches en on est en France, donc il faut donc les taxer/punir. (je précise que pour l’appart que je possède à Paris, je ne fais pas de AirBNB,mais que je le ferai si je le pouvais)

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Ben oui, c’est connu. C’est un fait établi et documenté que certains gros propriétaires laissent volontairement une partie de leur parc vacant pour faire augmenter les loyers dans la zone ou parce qu’ils ont juste acheté dans un but purement spéculatif. C’est ce qui a mené à la mise en place de la taxe sur les logements vacants pour tenter d’enrayer le phénomène.

Le nombre de logements vacants en France a augmenté de 2.5% par an depuis 2005 (alors qu’avant, c’était relativement stable : 1.9 millions de logement vacants en 1990, 2 millions en 2005, 3.1 millions en 2023…), alors que le nombre total de logements n’augmente que d’un peu plus d’1% par an…

L’obligation de compensation ne concerne pas toutes les villes.

Elle est en outre parfois assez facile à contourner. Par exemple, certaines villes qui ont mis en place une compensation ne l’appliquent qu’au delà d’une certaine surface par propriétaire, par exemple 60m². Il suffit du coup de créer une société pour chaque logement et le problème est réglé.

Donc tu dis texto que pour pouvoir mettre un logement sur AirBnb, il faut en avoir un second en location classique, et tu en conclus que du coup Airbnb ne concernerait pas les multipropriétaires ? Hum :thinking:

Quand on voit les aménagements des logements proposés sur Airbnb, y en a pas beaucoup qui ont l’air d’une une résidence principale de « français modestes »…

Et la disponibilité sur des larges plages de dates rend cette hypothèse encore moins crédible : j’ai du mal à croire que les français modestes aient soit autant de période d’absence de leur domicile, soit prennent leurs congés en fonctions des dates pour lesquelles ils ont trouvé des locataires (ce serait particulièrement bancal comme stratégie, puisque ça voudrait dire qu’on laisse les réservations se faire alors qu’on n’est même pas encore sûr de pouvoir partir à ces dates)…

Tiens d’ailleurs, petite vérification pratique… Je prends AirBnb, je demande ce qui est dispo dans mon quartier. Selon la date que je sélectionne, je trouve entre 150 et 170 logements disponibles. Et surtout, il y en a pas plus pendant les périodes des vacances habituelles (et pourtant, dans mon quartier, les vacances se voient de façon flagrante, rien qu’au nombre de voitures stationnées dans les rues, donc les gens du quartier partent en vacances). Et dans le lot, toujours une forte proportion de logement marqués « L’hôte est une entreprise »… Autre détail qui ne trompe pas : dans les rues du quartier, je vois de plus en plus de boîte à clés attachées aux arceaux prévus pour les vélos… Rien que dans mon petit bout de rue de 100m il y en a trois…

Autre exemple, à Lyon, la majorité des locations proposées sur Airbnb ne sont pas des résidences principales (en 2022, 2607 résidences secondaires, 2432 résidences principales). Et les locations de résidences principales sont en baisse alors que celles de résidences secondaires sont en hausse…

Enfin, l’abattement dont on parle ici, il ne concerne que les logement classés en meublé de tourisme. Donc pas les résidences principales louées occasionnellement. Et ces logements classés en meublé de tourisme, ils sont passés de 300 000 à 1 million entre 2016 et 2023. Donc non, Airbnb ce n’est pas juste des français modestes qui louent un peu leur résidence principale pour arrondir les fins de mois…

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Donc tu attribues l’augmentation du nbr de logements vacants au fait que les multipropriétaires veulent spéculer pour faire augmenter les loyers en raréfiant l’offre disponible. T’es trop fort. Dire que moi je l’attribuais cela à la disparition des ours polaires. Plaisanterie mis à part, si l’offre se raréfie (sur Paris essentiellement), c’est uniquement parce que l’acquisition et la mise en location nue d’un bien immobilier sur Paris donne un rendement de 2,2% environ, soit moins qu’un livret A ou qu’une assurance vie et le tout avec beaucoup beaucoup beaucoup plus d’emmerdes. Le choix est vite fait : entre les protections du locataires (+65 ans, baux de 3 ans, …), les diagnostics immobiliers (avec travaux à la clé), l’augmentation folle de la taxe foncière, les loyers plafonnés, et bien sur la fiscalité (intégration dans tes revenus professionnels), il faut avoir une bonne dose de sadomasochisme pour acheter et louer nu sur Paris. En aucun cas, c’est pour faire monter les loyers dans le quartier (loyer qui de toute façon est plafonné … et pas ou peu réévalué). Je passe sur les passoires thermiques que les propriétaires ne peuvent/ne pourront plus louer faute de travaux qu’ils ne peuvent pas toujours financer. Je pourrais démonter également le reste de tes propos, mais ça risque d’être trop long.

Je conclus que ça limite bcp le nombre de biens concernés, et donc ne peut être responsable des impacts massifs que tu décris sur le marché immobilier. C’est pourtant simple à comprendre.