Commentaires : Agacés par les taxis autonomes, les habitants de San Francisco ont trouvé une astuce low tech pour arrêter l’invasion

Bonjour,

Bien entendu le parc de voiture quasi 100% autonome ne pourra exister que dans les grandes agglomérations. Je ne pense pas qu’il faille restreinte les libertés de ceux qui souhaitent garder le contrôle de leur véhicule, les modes de vie pousseront beaucoup a se séparer de la voiture comme objet de possession. Je ne dis pas que cela sera parfait ou la meilleure solution. Ce qui a été imaginé dans Minority Report me semble plus que plausible dans le future.
Il y a 30 ans,on aurait pas imaginer l’utilisation a grande échelle de vélos et trottinettes électrique ou non.

+1, ça peut être justement un très bon complément aux transports en communs « traditionnels » pour desservir les zones moins denses et éloignées des centres-ville où une ligne de transport en commun fixe serait beaucoup trop coûteuse, mais aussi pour se substituer aux transports classique la nuit.

Il existe d’ailleurs déjà dans certaines agglomérations des lignes « flexibles », où il faut réserver à l’avance, et qui ne circulent donc que s’il y a des utilisateurs, avec un véhicule de gabarit adapté au nombre de réservations (il y a ça dans le village de mes parents, quand il n’y a qu’une ou deux personnes, ils envoient un taxi, quand il y en a plus un mini-bus), mais ça reste en général contraint à des trajets bien précis, et la réservation la veille peut être contraignante, surtout quand il s’agit d’aller à un rendez-vous dont on ne sait pas forcément à quelle heure on reviendra (genre médecin en fin de journée, qui peut parfois accumuler pas mal de retard en fonction des aléas de la journée).

Avec une flotte de véhicules autonomes, on pourrait assouplir les trajets et gérer des réservations plus tardives.

Cela dit ça pourrait aussi se faire avec des véhicules non autonomes (et on appellerait ça « taxi » ou « VTC » :rofl:), mais avec forcément un coût de revient plus élevé, puisqu’il faut compter en plus du véhicule de l’ordre de 15€/heure pour payer le conducteur (et y compris quand il est en attente faute de passager), ce qui fait beaucoup quand le véhicule n’a qu’un ou deux passagers en moyenne… Combiné à l’électrification, qui fait grandement réduire le coût d’un véhicule au km, surtout pour un véhicule urbain utilisé intensivement (et là, on parle de quasi 24h/24 en fait…), ça l’autonomie peut abaisser le coût à un niveau acceptable pour un service public de transport.

Ça s’appelle un taxi.

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Qui est responsable quand un véhicule autonome provoque un accident de la circulation ?

Le covoiturage implique le partage des frais ou la rotation des véhicules entre covoitureurs, il n’y a aucune incitation de la part de l’état.

Une incitation c’est par exemple mettre des taxes moins chères sur le diesel face à l’essence pour favoriser la vente de diesel, incitation encore en vigueur alors que c’est complètement absurde de nos jours.

On pourrait imaginer des incitations étatiques sous forme de réduction d’impots ou de « chèques covoiturage ».

Les transports en commun sont subventionnés, il n’y a pas de raison que ceux qui n’ont pas accès aux transports en commun mais font l’effort de covoiturer ne le soient pas, et puis ça inciterait plus de monde à le faire.

C’est d’ailleurs l’inverse qui se passe, car le trajet réel peut permettre de réduire l’impot sur le revenu à partir d’un seuil, si tu covoitures ça change la donne.

Idem pour les aides d’entreprises, dans ma boite t’as une compensation (non cumulable avec les frais réels des impots) à partir de 20 km de trajet par jour, seul. Si tu as 1, 2 ou 3 passagers, bah faut multiplier ce seuil de 20 km par 2, 3 ou 4…

Ça dépend des pays.

Dans ceux qui n’ont pas encore adapté leur législation aux véhicules autonomes, c’est l’occupant de la place conducteur, considéré comme conducteur du véhicule, même si le véhicule conduit tout seul.

Dans les pays qui ont adapté leur législation, ça dépendra des choix de ces pays, mais aussi éventuellement des conditions.

Par exemple, en France, si la conduite autonome était utilisée dans les conditions prévues par le constructeur (donc par exemple, pas si elle était utilisée sur route alors que le constructeur la limite aux autoroutes) et si la voiture n’avait pas demandé au « conducteur » de reprendre les commandes, alors le conducteur ne peut pas être tenu responsable de l’accident (L123-1 du code de la route). Mais par contre, la loi ne dit pas clairement qui est alors considéré comme responsable. En toute logique, ça devrait être le fabricant du véhicule, puisque c’est son métériel et son logiciel qui conduisent (à lui ensuite éventuellement de se retourner vers ses fournisseur s’il estime qu’il y en a un qui est responsable…). Volvo a par exemple déjà dit que quand ils lanceraient des voitures autonomes, ils accepteraient d’assumer la responsabilité des accidents.

D’accord sur le principe. Après le problème c’est que ça relève à 100% du domaine privé, du coup c’est compliqué de vérifier, et donc c’est la porte ouverte à la fraude…

Par exemple, pour des chèques covoiturage, qu’est ce qui m’empêcherait de déclarer que je vais au boulot en covoiturage avec un collègue, alors que j’y vais en vélo, pour toucher les chèques et partager le montant avec lui ?

Même en imposant de passer par une plateforme comme Bla Bla Car, y a en pratique quasiment aucun moyen de contrôle, et c’est intéressant de frauder dès lors que le montant de l’aide est supérieure à la commission que prend la plateforme.

D’ailleurs en entreprise, de ce que j’ai pu constater, ça fraude déjà pas mal sur les indemnités kilométriques, pour la même raison (quasi impossibilité de contrôle), mais dans l’autre sens : des collègues qui covoiturent touchent chacun leur IK de leur côté sans dire à la boîte qu’ils covoiturent, des gens qui se déplacent en vélo ou en TC touchent des IK comme s’ils étaient en voiture, etc…

Oui, mais … les voitures à moteur diesel sont plus chères à l’achat que celle à essence, donc ça compense

Oui mais… les voitures diesel consomment moins de carburant au 100Km, donc ça compense déjà.

Y’a même encore mieux, enfin y’avait avant impot prélevé à la source car j’imagine que maintenant la fraude est plus risquée, avec ceux touchant l’IK de l’entreprise et déclarant quand même leurs trajets en frais réel pour avoir une baisse d’IR.

Après comme pour les assurances qui proposent un traceur pour réduire la prime pour « bonne conduite » on pourrait imaginer un traceur pour le covoiturage, avec renseignement des adresses des covoitureurs et du nombre de jour de covoiturage dans l’année.

Je suis pas content parce qu’il y a une voiture autonome qui ne va pas assez vite.
Du coup je vais lui mettre un cône de chantier sur le capot pour qu’elle soit arrêtée en plein milieu de la route.
Aussi intelligent que de balancer des confettis en plein match à Wimbledon ou de la peinture sur des tableaux dans les musées.

Faîtes gaffe à ce que vous demandez, il se pourrait que vous l’obteniez…

Bonjour,

Sauf que le taxi nécessite un chauffeur et poussé à l’extrême les véhicules autonomes sont beaucoup moins accidentogènes que les être humains.
Que l’on soit d’accord ou pas, notre monde évolue vers l’automatisation, la robotisation et la réduction importante de l’intervention humaine dans une majorité d’activité.

Selon quelle étude/source/statistique (je parle uniquement des taxis professionnels) ?

C’est quoi un véhicule autonome « poussé à l’extrême », qui se rechargerait tout seul ?

ils le font vraiment, ils ont besoin d’énormément de trafic nocturne pour valider les projets, et le faire « pas à vide » a un sens.

Dans tous les cas, rien à voir avec de la philantropie…

Bonjour,
L’objectif final des véhicules autonomes est la possibilité de n’avoir que des véhicules autonomes communiquant en temps réel sans intervention humaine. La majorité des accidents de la route sont dû aux comportements humains et pas a la mécanique ou ordinateur de bords des voitures. Je persiste et signe, un monde voiture autonome et organisé autour de cela aura moins d’accidents et de morts sur les routes.
L’entre deux qui débute aujourd’hui est la situation la plus complexe. Des balbutiements de véhicules autonomes/intelligents doivent cohabiter avec des véhicules conduits par des être humains qui ont des comportements imprévisibles. Cette situation n’est pas la plus favorables à la mise en place de véhicules autonomes.
Je ne dis pas que les Gafam vont nous obliger à laisser notre voiture ou que les conducteurs sont tous des tiers sur la route. Je dis juste que le comportement des être humains sur la route est plus complexe à anticiper que le comportement d’ordinateurs entre eux.

Et pourquoi pas développer des revêtements de route permettant le rechargement des véhicules (type induction ou autre). Tout reste a inventer dans ce secteur. Je pense que chez Citroën, Renault, Mercedez… On se disait la même chose il y a 100 ans et l’on n’imaginait pas des véhicules comme les nôtres aujourd’hui.

tu m’étonnes ! au mieux du social washing, mais parfois vaut mieux un social washer qui avance qu’un philosophe assis comme on dit !

Certains pays y travaillent déjà, comme Israel si ma mémoire est bonne. Cela dit la solution du pantographe et de la caténaire existe déjà avec moins de perte mais cela implique forcément un tracé prédéfini à l’avance, donc pas vraiment applicable aux taxis. D’autre part même les ordinateurs entre eux peuvent aussi avoir des comportements imprévisibles dans la mesure où il sera toujours possible de les pirater, surtout quand ils utilisent internet, comme tout ce qui est « connecté ».

Pas nécessairement dans le cas d’un VEB qui utiliserait ça comme mode de recharge : il a sa batterie qui lui permet de circuler sur n’importe quel axe non équipé, en circulant juste de temps en temps sur un axe équipé.

Si on imagine par exemple un rail d’alimentation au sol pouvant passer 100 kW, un taxi qui en ville ne consomme que de l’ordre de 5 kWh/h (20 kWh/100 km et 25 km/h de moyenne) n’aurait besoin de passer que moins de 5% de son temps en moyenne sur des axes équipés pour rouler 24h/24 sans arrêt pour recharger. Le double pour un taxi périurbain.