Commentaires : 10 000 satellites Starlink et 1 000 Starship par an, Optimus sur Mars : Musk détaille les plans de SpaceX

Je ne vois pas ce que Warren Buffet vient faire dans cette liste

Et pourtant, Ariane 6 a déjà mis des satellites en orbite, le StarSuppo toujours 0 après 9 tentatives. Si l’argent dilapidé chez SpaceX était plutôt allé dans le budget de la NASA, on n’en serait pas là.
D’ailleurs, on ne sait toujours pas si une fusée réutilisable comme la Falcon 9 est rentable vu les milliards de subventions reçus par l’entreprise et l’opacité de ses comptes. C’est d’ailleurs à ça que sert toute cette esbrouffe, attirer les pigeons avec la promesse d’un retour sur investissement délirant. Elizabeth Holmes et Trevor Milton ont fait pareil avec Theranos et Nikola Motors.
M. Elon et ses charlataneries sont l’expression d’un système financier complètement déconnecté de la réalité, parce que non, aucun StarSuppo ne se posera sur Mars avec un être humain (vivant) à bord. Même pour aller sur la Lune on peut avoir des doutes.

Sa kétamine, son ecstasy, son aderall, sa psylobine …

Il est possible qu’un test anti-drogue que je ferai juste après avoir mangé de la baguette aux graines de pavot soit positif aux opiacés, ce qui impliquerait que mon permis de conduire Poids-Lourd serait suspendu sur le champ. Mais là, le mec se targue de conduire des entreprises, voire un pays, avec plus de drogue dans les veines que de sang, et ça ne pose de problème pour personne de responsable. C’est absurde.

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Mars est le plus grand defis de l’humanité, Musk a la technologie la plus capable pour cela.
Si la chine arrivait avant ce serait un symbole desastreux pour les américaines et américains

Non, il prétend avoir, pour attirer les investisseurs manquant de culture scientifique.

Le plus grand défi de l’humanité, c’est de maintenir la Terre vivable. Parce qu’elle restera pendant encore trèèèèèèèèèès longtemps notre seule planète.

Peut-être qu’on arrivera à mettre un pied sur Mars dans les années 2030 ou 2040. Mais on n’en fera pas une planète B capable de se substituer à la Terre.

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Tu racontes littéralement n’importe quoi. D’où tiens-tu ces certitudes ? « M. Elon a dit que … » , ça ne prouve rien.

Le StarSuppo n’a aucune chance ne serait-ce que de se poser sur Mars dans aucune des configurations actuelles ou à venir proposées par SpaceX. Dans les commentaires de l’article sur le foirage du 9ème StarSuppo, @charcotp a donné un lien qui explique en détail quels sont les problèmes à surmonter, et le StarSuppo pêche sur de nombreux points.

Tu sais, à part de la provoc gratuite il ne sait faire rien d’autre !

Surtout que déjà avant de se poser sur Mars faudrait qu’il parvienne à atteindre l’orbite terrestre :rofl:

Et rappelons que pour tenir son calendrier actuel, qui est donc d’envoyer des hommes sur Mars en 2029, il faut que dès l’an prochain Starship soit capable de faire toutes ces opérations, qu’il n’a encore jamais réussi :

  • atteindre l’orbite terrestre,
  • atteindre x autres fois l’orbite terrestre pour ravitailler le premier, le tout en seulement quelques jours,
  • rejoindre l’orbite martienne,
  • se poser sur Mars (bien plus compliqué que le faire sur Terre, car beaucoup moins d’atmosphère pour le ralentir),
  • redécoller depuis Mars,
  • rejoindre la Terre,
  • se poser sur Terre (déjà réussi, mais de loin pas à tous les coups…).

Et à part la première étape, toutes les autres devront être réussie ensemble en un seul vol, car sinon la fenêtre de tir pour envoyer quelqu’un sur Mars en 2029 sera perdue (ou alors il faudra envoyer quelqu’un en n’ayant pas qualifié toutes les étapes précédentes… si seulement Musk pouvait se porter volontaire pour être ce quelqu’un :rofl:).

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D’autant qu’il est avec Bill Gates l’un des fondateurs de The giving pledge.

Alors oui, Elon Musk s’y est aussi inscrit et a parallèlement créé sa propre fondation. Sauf que beaucoup de gens se sont déjà penchés dessus et ont découvert que la plupart des subventions allouées par cette fondation partaient vers les entreprises qu’il possédait ou dans lesquelles il a des intérêts. Bref, sa philanthropie est sujette à caution.

Je souhaiterais juste remettre l’Eglise au milieu du village sur Starship :

Autant les premiers lancements étaient plutôt prometteurs, mais cela fait un moment que les objectifs ne sont pas remplis et pire encore, le 9e vol a été fait il y a quelques jours.
L’orbite n’a toujours pas été atteinte …

Pour rappel, Saturn V a atteint l’orbite lors de son premier vol (Apollo 4, oui, c’est le premier vol d’une Saturn V).

Saturn V a effectué 13 vols, sans jamais rencontrer d’échec (je n’ai pas dit que les vols s’étaient déroulés sans problème :smirk:).

Quand on sait que selon certaines estimations il faudrait une quinzaine de Starship (parce qu’il va falloir ravitailler en vol, ce qui n’a jamais été testé pour le moment :clown_face: ) pour rallier Mars, il y a de quoi être moyennement confiant dans les promesses du bras levé (oups, peut-être ne fallait-il pas le rappeler ?) Musk.

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Et tu n’as même pas évoqué ce qui est selon moi la plus grande difficulté de ce voyage : l’aspect humain, tant physiologique que psychologique.
Sélectionner un équipage dont on est certain qu’il ne va pas s’entretuer avant d’arriver sur Mars est une tâche bien plus ardue qu’il n’y paraît.

Pour ça je vois bien une solution quand même, on met Musk tout seul dedans :smiley:

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Sans compter le risque pour l’équipage une fois sur place (hypothétiquement, etc ^^ ) si un problème majeur survient, autant la lune c’est quelques jours de voyage, autant Mars, 6 mois dans la fenêtre de transfert la plus favorable. :grimacing:

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C’est clair, on a beau faire des simulations des conditions de vie qu’affronteront les premiers humains qui iront sur Mars, ça reste des simulations et peut-être qu’inconsciemment les participants le savent au fond d’eux-même. Si quelque chose tourne très mal, on arrête tout et voilà.

Mais psychologiquement parlant, se trouver totalement isolé sur Mars et savoir que l’on ne peut compter sur aucune aide, quoiqu’il arrive, pourrait tout changer au comportement des personnes.

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Ah ben clairement, c’est pas possible qu’ils l’ignorent, ils savent qu’ils sont sur Terre et qu’en cas de gros problème on les laissera pas crever dans leur cage. Et ils savent aussi que les possibilités de « gros problème » sont quand même bien plus limitées que dans un vaisseau paumé au confins de l’espace.

En fait pour vraiment simuler le truc, faudrait arriver à leur faire croire qu’ils ont vraiment été mis dans un vaisseau et sont en train de faire le voyage. Mais comme ces expériences sont faites avec des scientifiques, difficile de leur faire avaler une telle couleuvre, y a que les fanboys de Musk pour gober ça :sweat_smile:

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Y’a une très bonne série se SF basée sur ce scénario, sauf que là c’est pas un vol vers Mars, mais vers une autre planète d’un autre système solaire, et les « astronautes » sont gardés dans la simulation pendant plusieurs générations.

Je ne me souviens plus du titre de la série, mais j’ai adoré, par contre elle a été stoppée faute d’assez d’audience (comme souvent avec les bonnes séries, la merde se vendant bien mieux), et ça j’ai détesté :cry:

Ascension (2014)

Et encore, on n’oublie pas que le bidule est supposé emmener 100 tonnes de charge utile en orbite en version réutilisable, et que pour l’instant il a juste été lancé en slip.
De ce que j’en ai compris, il a toujours été lancé avec le plein, donc, les 100 tonnes, ça ne semble pas gagné d’avance.

Ce que je voulais dire, c’est que quelque part, ça fausse peut-être le truc. Par exemple ils ne se tracasseront pas de garder de bons rapports avec tout le monde et/ou ne réfléchiront sans doute pas aux conséquences d’une brouille ou d’une dispute sur le long terme, parce qu’ils savent que l’expérience aura une fin. Par contre, seuls pendant des années sur Mars et dépendants les uns des autres, ce serait autre chose.

Ceci dit, il est très probable qu’on leur explique tout ça avant une simulation, pour en quelque sorte leur apprendre à réfléchir et se comporter comme s’ils étaient déjà là-bas. ^^

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Ou alors, plus vicieux, on fait l’inverse. On les choisit en leur disant que c’est une simulation, on les drogue pour le décollage et hop, on les envoie vraiment dans l’espace.