Brice de Nice va te casser

nalanico : les sketches n’ont AUCUN scénario. La il y a qd même un minimum, on en sait un peu plus sur Brice, je n’en attendais même pas autant, j’avais effectivement peur que ce ne soit qu’une suite de sketches et j’ai été agréablement surpris.

Par contre maintenant tout le monde connaît brice, on va devoir passer à autre chose :’(

Pour un minimum c’est un minimum :sarcastic: mais bon c’est un film qui détend quand même, mais qui ne restera pas dans les annales des films comiques.

un peu de regret malgré de gros fou rire :smiley:

je voulais danser au cine mais pas le droit :stuck_out_tongue:

http://membres.lycos.fr/tom200313/brice.gif :smiley:

j’ai trippé sur la braguette de son pantalon aussi :lol:

j’ai vu le film et j’ai bien rigolé
on a le droit a des blagues supplementaires dans le generique de fin assez poilantes

Un site est disponible pour la sortie du film avec Jan Dujardin au service de ses fans… Il vous parle en direct… Moi je dis bravo Jean :smiley: => xxx.xx

Edit Modo

:alert:

Jmx -> Sanction: cybercassage par brice, analogue au cyberdoigt.

:jap:

j’en reviens et je me suis bien poilé :lol:

on retrouve bien l’esprit de Brice je trouve, et Clovis Cornillac est excellent, il a du galérer pour apprendre son texte :smiley:

Ben moi je vais mettre un petit bémol! étant fan de Brice de la deuxième heure :d j’ai été assez déçu je n’ai pratiquement pas ris et peu souris…

[spoiler]sauf quand il se moque du bec de lièvre[/spoiler]

Je ne sais pas ce qui n’a pas fonctionné avec ce film

par contre la musique “casse de Brice” :super:

ro la partie la elle est terrible !! :lol: rien que pour ca je vais peut etre y retourner.

Jean DUJARDIN aborde la question essentielle de l’existence par une sensibilité hégélienne que pudiquement il voile d’une élipse parfaite en usant du film Break point. Vis tes rêves et ne rêve pas ta vie.

Jean (vous me permettez que je l’appelle Jean) dépeint la dérive d’un occident névrotiquement omniBULLÉ par le matérialisme d’où jaillit l’indécence et l’impuissance.

Ainsi la peur de la vérité, du réel se traduit par une destruction systématique de l’autre. J’en donnerais pour exemple le “[i]tu t’appelles Brice et tu vis dans un trou ? Bienvenu, Brice d’anus !”. Dans ce conte phylosophique, Jean DUJARDIN se réfère au patrimoine de la littérature française, par l’art consommé de de la rhétorique. La scène des plongeoirs ou mieux encore le duel verbal avec Salomone d’Hossegor sont des références explicites à Cyrano de Bergerac, à Molière ou au film Ridicule.

DUJARDIN (vous me permettez que je l’appelle DUJARDIN) appuie là, la puissance de la pensée par rapport à l’acte. Il ne prétend pas dénoncer la classe des orateurs et autres politiques mais il conjugue avec célérité ce qui appartient à l’essence même de la supériorité dans notre patrimoine culturel, l’affront le plus insoutenable; l’art de ridiculiser autrui. A défaut d’être, le verbe devient ton avoir.

Par son film, Jean DUJARDIN dévoile avec une maturité et une habileté extraordinaire, la force du paraître et la complaisance avec le virtuel. C’est un film de notre temps, une sorte de Break point rétroversé.

Pour moi, ce film est un chef-d’oeuvre. Il associe la métaphore et l’humour.

Bravo l’artiste ! :slight_smile:

[:dunk]

[:ane_rit]

Y a eu du bon délire là ! [:dunk]

ouais c’est ça, laisses-toi aller [:ninissoute]

Ca c’est clair que c’est magnifique [:dunk]

J’y suis allé samedi soir.

Franchement y a pas grand chose à dire de mal sur ce film.
Je ne m’attendais pas à du grand cinéma mais plus à du film-sketch. Et franchement j’ai été agréablement surpris, notamment au moment de la première séquence “à budget”
[spoiler]Quand il rencontre la sirène alias Alexandra Lamy dans son reve[/spoiler]

La j’ai commencé à me dire : tin mais il ont mis des tunes quand meme alors :whistle:

Puis le scénario s’installe tranquillement avec quelques vannes par-ci par-là.
[spoiler] Et au moment de la “yellow”, tout se débride un peu, et à sa rencontre avec Marius, ca se lache carrément. La scène dans la chambre d’hopital est à mourir de rire[/spoiler] et Clovis Cornillac est tout simplement énormissime !

Du rire jusqu’à la dernière ligne du générique. Rien à dire.

Je m’attendais à tout sauf à ca. On retrouve quelques vannes des sketchs, mais c’est pas lourd. A vrai dire c’est lourd à aucun moment, et c’est ca que je trouve pas mal dans ce film, contrairement à d’autres classiques du genre (Les films d’Eric et Ramzy entre autres)

Bref, allez le voir, mais tachez d’oublier ce que vous connaissiez de Brice avant d’y aller :wink:

complétement d’accord avec ça

Ce qui est passionant dans ce film, c’est l’aspect moderne de la dérive du paraître. En fait, je pense que Brice est lui-même victime de son rêve. En regardant Point Break, se révèle à lui la notion même de l’existence mais et c’est là toute la pathétie de son personnage, il ne prend pas conscience de l’absence même de sa propre existence. Il reçoit le message de Point Break comme une évidence pour sa vie. Or, il n’est plus dans la vie lui-même, il est pile à côté. C’est comme si à force de jouer à Street fighter, tu te considérais comme maître en arts martiaux ou sélectionné à la Star ac’, tu te prends pour une star.

On est dans un espace socioligue nouveau où la confusion entre le virtuel et le réel se confonde sans que cela ne pose de véritable drame tant que l’un ou l’autre ne prenne pas le dessus.

Un évènement va venir rompre cet équilibre, c’est la déchéance de son père nourricier (on note d’ailleurs l’absence de la mère - famille décomposée ?). Dès lors que le gisement financier se tarit, Brice se trouve confronté à la décomposition même de son monde virtuelo-réel. Il n’a plus le choix (et encore, il est aidé dans son choix car apparemment il ignore le destin d’un jeune bloondinet en Centrale (je ne parle pas de l’école)), il doit rentrer dans le réel. Nous connaissons la suite.

Ce qui est aussi remarquable dans ce film, c’est le fait que ses rêves se produisent au final. . On est pas sur qu’il ne s’agit pas là d’une illusion: cette planche de surf ? cette vague géante ? Lui dessus ? C’est à nouveau la part du rêve qui lui est nécessaire qui vient s’insinuer dans sa désormais triste existence. Par contre et c’est là la grande différence, cette part de rêve est distincte de sa vie. C’est notre amérique que nous avons la plupart en nous.

En ce qui concerne Alice, on est dans l’ordre du hasard le plus irréaliste.

Quant à la dimension du film en lui-même, je ne pense pas que Jean ait voulu montrer tout ça. Au début, il y a un personnage de scketch dont il renforce les traits parce que Jean est un acteur de la race noble des bouffons. Par contre, pour le film, il a bien fallut inscrire ce personnage dans un contexte et surtout lui faire suivre un destin. Or il s’avère que Jean est d’une bonne famille de la région parisienne qui dispose d’un niveau de culture honorable. Il a donc sans le faire exprès utiliser le principe de la parabole philosophique. C’est du Esope, du Bellini, tout ce que tu voudras.
Le principe de l’arrogance verbale est purement de culture française (le goût du bon mot, de la phrase assassine, de l’éloquence supérieure). C’est d’ailleurs par ce moyen qu’il contient la réalité hors de sa bulle. C’est la façon qu’a Brice de parler jaune. A l’instar du verbiage tribal.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

c’était marrant la première fois mais là :sleep: