Bébés vs Geeks... comment patcher sans le secouer, le truc qui cri !

bon courage dans cette épreuve

Merci :jap:

[:kurdent]

courage, mega :jap:

par contre, c’est un traumatisme pour les 2 :oui:

mais une épreuve unique à surmonter est peut-être moins difficile qu’une épreuve quotidienne sur le long terme :neutre:

j’ai une ancienne collègue qui a été dans le même cas, je l’avais d’ailleurs accompagnée lors de cette éco, elle a été soulagée de ne pas y être allée seule :slight_smile: je l’ai vue la semaine dernière, et elle m’en a reparlé et m’a encore remerciée :slight_smile: c’était pas facile d’apprendre ce genre de nouvelle :sweet:

quoiqu’il en soit, elle a très bien été accompagnée par une spy, avant, pendant et après l’IMG :jap: c’est super important !

le choix n’a pas été des plus faciles, mais c’était le plus raisonnable :jap:
le truc était surtout de savoir à quel moment faire l’IMG… de suite ou à terme !?

mon avis, de non maman, avait été qu’elle le fasse de suite car continuer de vivre avec un enfant en soi, le sentir, etc… et devoir s’en séparer une fois né… autant ne pas vivre cela et pouvoir s’en “détâcher” (on n’oublie pas :confused: ) plus "rapidement :jap:
ça a été SON choix en effet !

elle avait déjà un 1er enfant, elle en a refait un juste après :slight_smile:


bon courage en tout les cas [:medoc]

Ben moi pour le moment j’suis plutôt dans l’état d’esprit : je me reconcentre sur le 1er et j’ai pas du tout envie d’envisager un “remplaçant” à cet essai manqué :confused:

oui il ne faut pas perdre de vue qu’il est là et a aussi besoin de vous :jap:

je vois souvent des couples avoir un 2ème enfant et mettre de coté le 1er :confused:
je pense que ça ne doit pas être simple à gérer, surtout si le 1er est autonome :neutre: mais en théorie (vi j’ai pO la pratique :ane: ), il faudrait consacrer des moments sans le bébé pour que le 1er ne se sente pas exclu mais également l’intégrer aux occupations du 2ème (participation au bain, dans les jeux, etc…)
sans pour autant qu’il devienne la nounou ou “l’esclave” des parents :o

:sweet: [:kurdent]

Soutenez-vous mutuellement car c’est pas que pour ta femme que c’est/ça va être un traumatisme. :jap:

Bon courage à vous deux dans cette difficile épreuve :jap:

Une question ton petit a quel age?
Car, c’a peut être aussi un trauma pour l’enfant.

Ma collègue, 2 enfant, puis des jumeaux (perdu) et maintenant une petite de 8 mois. Quand elle a perdu les jumeaux son petit de 6 ans a fait une depression, alors que celui de 10 a mieux encaisser.

Il a 5 ans mais pour lui j’me fais pas trop de souci, on va lui expliquer sans entrer dans les détails techniques et on laissera les questions venir, je m’inquiète pas trop. Je pense que si on cache rien et qu’on anticipe pas non plus les questions, ça se passe bien… si tant est qu’on puisse dire que ça peut bien se passer :confused:

Bon courage dans cette épreuve

Que ce soit l’IMG ou l’IVG c’est super traumatisant…

On dit : si tu n’avortes pas, tu auras à gérer ton enfant toute ta vie. Mais ce qu’on ne dit pas : si tu avortes, tu aurais à gérer cet avortement toute ta vie.

'Fin bref, désolé pour toi en tout cas :confused:

La question aussi : si IMG maintenant est-ce qu’elle doit accouché ?


Megadub : tu t'es renseigné sur la maladie ? Les médecins t'ont expliqués ?

Des personnes vivent avec ?

Oui :confused:

Bien sûr :wink: Le recul est insuffisant pour savoir comment on vit avec cette malformation. Pour le traitement pas mal de méthode on été tentée avec plus ou moins de succès. L’hypoplasie en elle-même pourrait ne pas être mortelle si le coeur est assez solide (ce qui est loin d’être évident) mais il y a aussi un défaut artérielle et c’est souvent ça qui pose le plus de problème. On voit le spécialiste mardi pour être fixé mais les risques sont très important ne serait qu’à cause du nombre d’intervention et notamment la première qui est évidemment la plus délicate. Pour sa vie après… ça semble être pas mal maîtrisé maintenant mais il y a une certitude, ce sera un réel handicap et un risque morbide toute sa vie.

C’est vrai que dans ce cas le choix est difficile :

  • IMG qui ne lui laisse aucune chance
  • le gardant avec ce risque morbide

:confused:

Beaucoup de courage à vous en tout cas !

C’est en effet le “choix” qu’on a : supporter la culpabilité d’avoir abandonné ou supporter une santé fragile et/ou un décès prématuré :frowning:

dans ce cas là, faut pensez à ce que va vivre :

  • l’enfant “malade” et tou ce qu’il vivra et supportera de mauvais (en plus de bon bien sûr)
  • son grand frère et ce qu’il vivra en dommage collatéral :neutre:

mais aussi la vie de famille que vous aurez tous lors des hospitalisations et la gestion du quotidien qui ira avec (faire garder le grand, s’absenter du taf, etc…) :neutre:

edit : je n’ai pas parlé du coté émotif, mais il est évident :jap:
voir souffrir son enfant, être impuissant face à ses maux n’est pas facile, bien au contraire…
Edité le 07/09/2012 à 15:18

:oui: c’est bien tout ce que j’entends dans “supporter une santé fragile”. De toute façon, la décision est quasi prise… maintenant c’est l’approche psy de la mère qui m’inquiète, suffit pas de dire : c’est la solution pour être convaincu. Et il faut qu’elle soit convaincu pour mieux accepter la décision après… enfin… je pense :jap:
Edité le 07/09/2012 à 15:15

j’ai un collègue (papa depuis 3 mois) qui a fait le choix, avec sa compagne, de garder un enfant avec un certain nombre de handicaps (maladie dont je ne sais plus le nom) :

  • problème de coeur avec opération obligatoire dans 2/3 ans
  • cage thoracique trop petite, ce qui lui vaut des problèmes respiratoires et un risque de perforation des poumons par les os
  • il a 6 doigts à chaque main (c’est le moins grave des soucis et sans réelle importance)
  • il devait avoir un pied-bot heureusement ce n’est pO le cas mais il aura des problèmes pour marcher
  • les membres seront trop courts ce qui fait qu’il pourrait, avec un peu de chance, atteindre la taille maxi d’1m20
  • la machoire déformée… les docs se posaient la question de savoir s’il aura des dents !? et bien la semaine dernière, ils ont dû l’emmener d’urgence à Strasbourg (200 kms) pour le faire opérer car il a une “dent” (en fait ce n’ai pO une vraie dent de lait, le papa ne sait pas exactement ce que c’est même :etonne2: ) qui a poussée et est devenue de taille “normale” en l’espace de 2 jours ( :ouch: )

je n’ai plus en tête s’il y a d’autres soucis…

ce qui est sûr, c’ets que c’est enfant va passer sa vie (longue ? courte ? ils ne le savent même pas :confused: ) dans des hopitaux, centres de soins, etc…

mon collègue a espoir de pouvoir mettre son fils dans une école normale :neutre:

à coté de cela, sa compagne a déjà 2 filles (6 et 8 ans) d’une précédente union, et jusqu’à présent, ils avaient des activités/loisirs à 4 !
depuis juin, notament durant les vacances, ils n’ont pu faire ce type d’activités parce que "il est trop petit, ya eu énormément de frais avancés et non encore remboursés (cardiologue, spécialiste des jambes, dentiste, etc…) car la prise en charge est longue :confused:
ça c’est aujourd’hui mais après, ça sera autre chose car, même s’il aime bien les gamines, il réagira différemment face aux fiellettes (il le fait déjà, ya eu une critique sur leur comportement qu’il n’avait jamais faite auparavant) et privilégiera son fils, outre ses soucis, de part le fait que c’est SON enfant… je me trompe très certainement… :slight_smile:

alors certes pour le moment le handicap ne se voit pas, mais après ? le coté physique prendra le pas…
ce que le petit vivra à l’école (si effectivement ils arrivent à lui faire intégrer une école normale ce dont je doute dans notre coin) ne sera pas toujours simple, tout le monde connait la méchanceté des enfants entre eux (ma nièce, obèse, se faisait traitée de “grenouille” en primaire :paf: ) mais pour les soeurs non plus !
et ce qu’il vivra du fait de sa maladie le sera encore moins, je aprle de souffrances et soins lourds à subir :confused:

tout cela aura donc forcément sur la vie de ses soeurs en plus de la sienne et de ses parents :confused:

la question est : est-ce un choix égoïste des parents de penser à eux en ne voulant pas avorter (et du coup ne pas voir les conséquences sur leurs enfants) ?
perso, je pense que oui, dans le sens ou la maman a une religion aprticulière (évangeliste ou truc du genre, je ne sais plus trop) et se refusait à avorter “pour ne pas enlever une vie” (je cite le papa)

après, ya peut être aussi un manque de courage d’en arriver là :neutre:
ou un espoir…

je me souviens d’un jour ou il a énuméré tous les soucis du foetus et une collègue qui a échappé un “il a quoi de bon au final ?” et sa réponse à été "ha mais il a toute sa tête hein :smiley: "
j’ai rien dit mais j’ai pensé "pauvre enfant, oui, en plus il sera conscient de tout ce qui lui arrivera :riva: " :sweet:

j’y vois surtout une vie de souffrance pour un gamin, et de manière collatéral, ses 2 soeurs :frowning:
les parents, eux je ne les plains pas, ça a été leur choix avec la conscience de toutes les conséquences sur leur vie :jap:
(sans compter qu’ils ne sont pas fortunés et tous 2 payés au SMIC)donc financièrement, ça ne sera pas simple !

désolée du pavé… :confused:

Ca aide à compter en hexa ceci dit :neutre:

désolé [:skyos]

:non: c’est tout sauf un choix pour les parents puisqu’aucune solution ne peut nous soulager. Tu tues ton enfant ou tu prends le risque de faire exploser la cellule familliale… tu prends le risque de culpabiliser toute ta vie en n’ayant rien tenter ou tu culpabilises toute ta vie pour faire subire ce handicap à tout le monde… bref… tu donnes ça chance à un ou tu laisses sa chance à tous les autres.

Et la j’parle même pas des questions philo et religieuse sur le droit de vie ou de mort :confused:

Le truc c’est justement que c’est pas lui qui souffrira le plus au final. C’était notamment l’un des points abordé par le médecin qu’on a vu. C’est pas celui qui a le handicap et bénéficie de toutes les attentions qui est le plus à plaindre, la plupart des handicapés de naissance te diront que c’est comme ça… c’est la vie. C’est jamais celui qui a le handicap qui va voir le psy.
En fait, la vraie question c’est celle-là : est-on capable oui ou non de rester objectif et partager notre attention aussi bien avec ou sans un enfant lourdement handicapé ?

C’est occulté un peu vite que le choix c’est celui de tuer l’être qui bouge dans ton ventre. D’instinct, je raisonnerais comme toi… sauf que c’est ma femme et que je vois bien comme elle est désormais impliqué dans la vie de ce bébé… c’est plus un vague haricot que j’ai vu sur une mauvaise image en noir et blanc… c’est un bébé qui bouge, donne des coups, réagis… vie :neutre:

au vu des soucis du gamin ce sont des putains d’égoïste…on fait pas un gamin quand il a autant de souci /

Si il avait un brin de jugeotte elle aurait avorté et il aurait pu retenter leur chance. Quand tu fais des échos le gamin n’a pas de conscience et donc si il part au toilette bah il s’en fou. Le choc est pour les parents.
Dans mon cas je préfère souffrir et que ma femme avorte que de faire vivre tout ses problèmes à mon gamin…

Oui… ça c’est que tout le monde se dit avant d’être confronté au problème. Quand ça bouge dans ton ventre et que tu sens le pied… c’est une toute autre affaire :jap: