Amnesty et les forces de police en France

Certains l’imaginent, le soupconnent et d’autres le vivent ou le nient. Voici un lien vers le rapport d’Amnesty qui s’inquiétent du comportements de certains membres des forces de l’ordre et de l’impunité dont ils peuvent bénéficier.

Ne crachons pas (bêtement) sur notre pays mais reconnaissont que pour certains les valeurs que symbolisent la France ne sont qu’un peu d’encre sur un papier.

Ce rapport est plutôt inquiétant pour celles et ceux qui n’ont pas la bonne couleur de peau, le bon prénom, la bonne nationalité ou la bonne religion…

http://www.amnesty.asso.fr/01_informer/12_…ice.htm#rapport

Résumé des préoccupations d’Amnesty

Le présent rapport s’intéresse à une trentaine d’affaires de graves violations des droits humains, avérées ou présumées, commises par des policiers, le plus souvent contre des jeunes, entre 1991 et 2005.
Ces violations ont pris la forme d’homicides illégaux, de recours abusifs à la force, d’actes de torture ou autres mauvais traitements et d’injures racistes.
La plupart des plaintes déposées par les victimes de tels actes viennent seulement d’aboutir ou sont toujours en cours d’examen par la justice.

Dix-huit de ces affaires sont décrites dans le détail. Toutes concernent des personnes d’origine étrangère.
La plupart des plaintes pour mauvais traitements policiers ont été déposées à la suite de contrôles d’identité ayant dégénéré et ont abouti, d’un côté, à des plaintes pour mauvais traitements contre la police et, de l’autre, à des accusations d’outrage et de rébellion formulées en réponse par les policiers contre les plaignants.
Généralement, les victimes de ces mauvais traitements ont reçu des coups de pied, de poing ou de matraque qui ont entraîné des fractures du nez, des lésions oculaires ou d’autres blessures.
Beaucoup se sont aussi plaintes d’avoir reçu des injures racistes et de s’être vu infliger par la police des traitements dégradants et indignes.

Après avoir enquêté pendant des années sur ces affaires de graves violations des droits humains, Amnesty International a conclu à l’existence d’un phénomène d’impunité de fait pour les policiers en France.
Les facteurs qui favorisent ce climat d’impunité sont, entre autres, les lacunes ou les faiblesses de la législation, notamment l’absence de définition exhaustive de la torture dans le Code pénal français et les dispositions qui privent les gardés à vue de la possibilité de consulter un avocat dès le début de leur garde à vue.
Par ailleurs, la loi n’est pas toujours bien appliquée et l’on constate notamment que les policiers, le ministère public et les tribunaux ne marquent souvent aucun empressement à poursuivre les auteurs de violations des droits humains quand ce sont des policiers.

Amnesty International est aussi préoccupée par la lenteur des procédures judiciaires, par l’existence d’une justice “à deux vitesses” beaucoup plus rapide pour les plaintes déposées par des policiers que pour les plaintes déposées contre des policiers et par les condamnations prononcées, qui ne sont souvent pas à la mesure de la gravité des crimes commis.
Les préoccupations de l’organisation dans ces domaines sont illustrées par des exemples concrets portant sur des affaires qui, aux yeux d’Amnesty International, n’ont pas été traitées par les mécanismes de plainte internes ou les tribunaux, comme le demandent les normes nationales et internationales, de façon complète et impartiale et dans les plus brefs délais.

Face à l’augmentation continue du nombre de plaintes pour mauvais traitements policiers, qui a été particulièrement marquée en 2004, Amnesty International a formulé un vaste éventail de recommandations qui, si elles étaient appliquées, permettraient de mettre un terme à l’impunité de fait qui reste généralisée au sein des institutions françaises.
L’organisation recommande notamment la création d’un organisme indépendant disposant de ressources suffisantes pour enquêter sur toutes les allégations de graves violations des droits humains imputées à des agents de la force publique, qui remplacerait à terme les mécanismes internes de plainte de la police pour les enquêtes sur les affaires de ce type.
Amnesty International exhorte aussi les autorités françaises à faire en sorte que tous les gardés à vue puissent consulter un avocat dès le début de leur garde à vue, que tous les interrogatoires de police soient filmés et que les procédures et les lignes de conduite relatives aux contrôles d’identité soient soigneusement revues afin d’éviter les contrôles discriminatoires.

Le racisme est un facteur important dans beaucoup des affaires décrites dans ce rapport.
Presque toutes les affaires dont Amnesty International a eu connaissance concernaient des personnes d’origine ethnique non européenne, principalement originaires d’Afrique du Nord ou d’Afrique subsaharienne.
L’organisation a constaté que les fautes policières, notamment les mauvais traitements, étaient commises principalement contre des personnes perçues comme étrangères ; elle estime que cela révèle l’existence d’une perception officielle selon laquelle ces personnes sont davantage susceptibles de constituer une menace à la sécurité ou de commettre des infractions que les Blancs ou les non-musulmans, qu’il s’agisse de Français ou d’autres Européens.
Cette discrimination peut renforcer l’impunité pour les policiers responsables de mauvais traitements contre de telles personnes ; en effet, ils agissent en sachant que leur comportement ne fera l’objet d’aucune enquête approfondie, voire d’aucune enquête quelle qu’elle soit.
L’une des conséquences de ce climat d’impunité est que les victimes de violations sont réduites au silence, soit parce qu’elles ne se sentent pas capables de dénoncer les violences qu’elles ont subies, soit parce que la police ou le parquet décident de ne pas entendre ou de ne pas enregistrer leurs plaintes, ou encore n’y donnent pas suite.

Dans ce rapport, Amnesty International engage instamment le gouvernement français, entre autres, à faire appliquer plus strictement les lois existantes qui interdisent les atteintes racistes et à mieux surveiller leur mise en œuvre, ainsi qu’à veiller à la bonne application des dispositions qui font des mobiles racistes une circonstance aggravante dans certaines infractions.

faudrait voir le % que ça represente, parce que 30 sur un an et sur je sais pas combien de millier d’arrestation je suis sur que tu trouvera un pourcentage plus elever d’aggression de chat par des enfants :o

dans l’autre sens ,agression d’enfant par des chat ca marche mieu. C’est qu’elles sont beliqueuses ces sales bestioles :o

Et combien de chats agressés par des policiers ??? :ane:

Et sur le rapport d’Amnesty, il est indiqué le nombre de d’agents, ou simplement de civils comme toi et moi, aggressés, violentés, violés ou tués par ces mêmes “personnes d’origine étrangère” ?
Parce qu’il doit y en avoir 10 à 20 fois plus dans ce sens là ? [:siffle]

Mais comme toujours on continue à faire l’autruche, les flics sont tous méchants racistes et les étrangers, ou d’origine étrangère sont tous de pauvres malheureuses victimes. :sarcastic:

Tu veux donc mettre sur le même plan des agents assermentés sensés faire respecter la loi et des citoyens lambda?

ouais, mon pere est assermenté parce qu’il est garde-peche et il est un citoyen lambda :o

Bas en même temps tous ces types qui se prenent des beignes dans des interogatoires ne sont pas tous inocents, loin de là. Parfois ils le cherchent un peu.

On ne vas pas dire que les coup de botin c’ets quelque chose d’acceptable, mais quand on voit que la justice ne suit absolument pas dérriére et que certaines catégories de délis ou de crimes peuvent etre, dans les faits, pratiqués en toute impunité (les cabriolage , des types prit en flagrant delis arrivent a ressortir libre :lol:) on peut comprendre leur frustation et l’envie de faire le boulo que la justice devrait faire elle même.

Bon c’ets vrai les prisons sont pleine bla bla, quand on fouille bien dans le passé d’une personne on peut trouver une excuse à tous bla bla, mais y a quand meem quelque chose qui cloche dans notre société et les debordement policier n’en sont qu’un symptome.

Pour paraphraser un amateur de chat, je plussoie aux propos de La Pieuvre …

mode off topic

hariakus, t’es quand même auteur de pas mal de sujets à polémique hein :smiley:

http://www.clubic.com/forum/index.php?act=…sult_type=posts

/mode off topic

Salut, tout d’abord je m’escuse son ma réponse poura paraitre à certains endroits mal-structurée, ou encore mal-éxprimée, mais je jongle entre la fatigue personnel et la fatigue du forum … On me comprendra.

Je n’ai pas lu le rapport d’Amnesty, mais j’ai attentivement lu le résumé, qui, il faut le préciser, est clair et consci !
Je m’exprimerai alors en plusieurs points, mon impréssion de la situation tel que le montre le résumé, tel que le montre les média, et je ferais part de l’éxpérience et de l’avis d’un trés bon ami à moi qui est Gardien de la Paix dans la Police National sur Paris.

Il faut noter aussi, je pense, le climat et l’ambiance qui pése sur la Police de nos jours, certain diront que ce climat est du aux problémes cités dans ce rapport et auront pour certains cas surement raison. En effet, aujourd’hui quel Policier ne s’est pas fait traiter de “Schtoumpf”, “Fasciste”, et de tout plein d’autres insultes prononcées gratuitement à leur inssue. Et je ne parle pas encore du fait que dans ce genre de situations, les dites forces policière sont tenues par leurs supérieurs et par la loi de ne pas réagires ou tout au plus donner un simple avertissement verbal tant que la situation ne s’agrave pas; ce qui est compréhensible, et dans la trés grande majeur partie des cas et situation apliqué à la lettre.

Le dit rapport énonce des (je cite) “lacunes ou les faiblesses de la législation”, mais j’ai remarqué un point important qu’il est important de noter, mais impropre à citer dans un tel rapport, la majeur partie des plaignants sont “des jeunes”, et tout le monde reconnais la facilité des jeunes en général à s’éxprimer plus généreusement enver autrui que la majorité de la population Française. Mais on ne vient pas à être intérpeler par hasart, donc l’ont poura facilement imaginer une situation où des jeunes gens se faisant controler exprimerons trop fortement leur désarois devant la scéne qu’il sont en train de vivre.
Alors en se basant sur ces faits, on poura se poser la question de “est-ce que les jeunes s’éxprimaient moin auparavent?”. Et bien je pense qu’il s’éxprimaient tout autant dans le passé, mais la justice ne permetait pas tout autant que maintenant de se proclamer en droit de demander des comptes aux forces de l’ordre. Donc je ne pense pas qu’il soit possible d’affirmer une hausse des “violence policiéres”

Passons aux média maintenant. En effet, ils ont la part belle dans la médiatisation du sujet du raport que son les violence policieres. Mon ami (dont je donnerai le témoignage plus tard dans ce post) et une ami de ma mére travaillant aux renseignement généraux (je ne suis pas censé le dire… ^^) m’ont tout deux fait part d’un remarque que apparement beaucoup de gens dans le domaine des forces de l’ordre se font. On entendra plus facilement l’histoire d’un agent de police qui va toucher par balle un individu lambda qui aura enfrein la loi, qui aura nécéssité l’utilisation d’arme a feu, ou encore, et je m’escuse du terme (employé par les journaux locaux de ma ville) “un arabe tué par un policier”; Que l’histoire d’un policier tué par quelconques arme, ou d’une emeute dans une cité dite “chaude” qui aurait nécésité l’intervention des forces d’intervention “lourdes”, etc…
Je peut prendre exemple sur la ville de Paris, où il ne se passera pas une nuit sans qu’un policier tire un coup de feu ‘justifié’ … Et ce genre de faits n’est pas divulgé dans les média, soit parceque ce n’est pas souhaité des forces de polices, soit parceque ce n’est pas assé bon pour l’audimat…

J’en vien maintenant à l’histoire de mon ami qui fut mis en éxamen dans le cadre de l’éxércice de ses fonctions aprés l’interpelation d’un jeune “de banlieu”.
La scéne s’est passée dans la cité des “moulins” de Nice (pour les amateurs). Mon ami et son équipier patrouillait lorsqu’ils ont remarqué des jeunes qui paraissaient louches; pour voir de plus pret ils sont allé les controler. La situation dégénéra et aprés avoir ordoner verbalement d’optemperer, mon ami a du répondre a un acte de violence physique d’un des jeunes. En effet il avait essayé de le fraper, mon ami l’a alors mis au sol pour lui “passer les menotes” et l’emener au poste.
Ce qui n’a pas plus au deux autres jeunes qui sont partis prévenir des “amis”. Mon ami ramena le jeune dans la voiture. Pendant ce temps les autres avaient prévenue tout les jeunes gens de la cité et un rassemblement s’organisait dans la rue. Les deux policier ont alors essayé de les raisoner et les ont conseiller de retourner chez eux.
La situation dégénera et mon ami et son coéquipier se retrouvérent a se batre a main nue face a une trentaine de jeune “déchainés” … Ils réussirent a demander des renforts, qui devait arriver 10min plus tard…
Dix minutes plus tard, les brigades d’intervention anti émeutes intérvenérent, donc grenade lacrymo, et tout le “tralala”.
Aprés avoir contenue la situation, ils les controlérent un a un dans les imeubles.
Pendant ce temps mon ami se faisait soigner par les pompier, parcequ’il avait été en plein milieu du nuage de gaz.

J’en vien au fait tent attendu.
Une dame a porté plainte contre mon ami pour lui avoir donné de “forts coups” dessu pendant l’intérogatoire dans les imeubles… Ce qui fut démentis par tout les colléges de mon ami, les pompier, etc… il fut dnc acquiter.

Mais ce genre de cas n’est pas unique, il fait même, je dirait, légion. Les fausses accusation sont multiples et sont laisées par les juges qui se rendent compte de l’abus de la justice; et donc laissent trainer les affaires…

Je pense donc que le rapport d’amnesty pourait justifier quelques cas, il y a evidement des abus partout. Mais de à dire que la police est impunie, je trouve cela trop éxéssif.

+1 avec la plupart des posts, et avec nano_ghost en particulier :wink:

Les policiers sont avant tout des hommes, et quand on voit à quoi ils sont confrontés quand ils sont affectés dans des zones dites "chaudes", on peut comprendre que de temps à autre il y ait un débordement :confused:

Et comme le souligne nano, les “débordements” en sens inverse sont nettement plus nombreux, mais là étonnement ça semble choquer beaucoup moins :sarcastic:, comme si c’était normal qu’un flic se fasse traiter de tous les noms simplement parce qu’il patrouille…
Et encore, si ça ne touchait que les forces de l’ordre, ça pourrait être compréhensible (mais pas excusable hein), mais il y a quelques années j’ai connu un gars qui bossait à la RATP, il disait que lorsqu’ils devaient intervenir dans les quartiers dits “à risque” (il travaillait au département com’, donc avait souvent à vérifier des antennes), ils étaient obligés de prendre une voiture banalisée parce que sinon ils se faisaient caillasser… :neutre:

Alors bon, quand on voit un tel mépris et un tel non-respect pour tout ce qui porte de près ou de loin un uniforme, je peux aisément comprendre que parfois certains perdent patience… (comme on dit, “y’a des baffes qui se perdent”… on va pas en faire un plat parce que certains en donnent :ane:)

Par contre pour ma part je ne fais pas de différence de “race”, pour moi une racaille est une racaille, qu’elle soit blanche, noire, arabe ou asiatique. Là dessus je ne suis pas sûr que le rapport d’Amnesty International soit le plus impartial qui soit…

/agree :wink:

Agree aussi avec nano le petit robot (mmhh…) mais j’ajouterais ma nuance : celle qui consiste à parler de ce problème dans les grandes villes et celui dans les petites et moyennes villes.
Autant pour les grandes villes, je suis complètement en accord avec nano : les forces de l’ordre sont avant tout des pères, des mères, des fils, des filles et comme tout être humain soumis à l’oppression, il ne peut la contenir indéfiniement.
Je suis donc mitigé quant au rapport d’Amnesty.

Par contre, et en ce qui me concerne, j’habite dans une ville moyenne, avec des quartiers (oui, ici, on ne parle pas encore de cité) assez tranquilles dans l’ensemble avec bien sur, 2-3 quartiers un peu chaud mais rien à voir avec ce que l’on peut avoir dans une grande ville (jamais de voiture brulée, pas d’émeute, juste de la vulgarité, des racailles avec 200 mots de vocabulaire et un QI d’huitre).
Et la, je comprend un peu moins l’excès que j’ai pu constater plusieurs fois en ma personne (vous aurez deviné mes origines, liste non exhaustive) :

  • 1er cas : Un soir, avec des amis, on allais au centre ville, contrôle de la douane, on nous demande de sortir du véhicule.
    Idiot, je les écoute et la, il y a un agent des douanes qui crit “NON, PAS TOI !”.
    Ils fouillent rapidement mes amis (tous français sauf un mais qui ne fait pas étranger) et moi j’ai droit à une fouille au corps, obligation de vider TOUTES mes poches et on m’a demandé où on allais et ce qu’on allais y faire.
    Bon, je l’ai eu un peu mauvais mais on va dire qu’il a du avoir une engeulade avec sa femme enfin bref …

  • 2 ème cas : j’étais jeune, je zonais dans le halle de mon immeuble (toléré par tous les habitants, ils nous regrettent tous aujourd’hui à cause de la releve …), contrôle de la bac.
    Mais pas un contrôle ordinaire : les agents de la bac ont demandé verballement, vite fait comme ça à tous, s’ils habitaient cet immeuble, ils ont tous répondu non et moi, oui.
    Idiot que je suis d’être franc, ils m’ont dit “Toi, on t’a pas parlé, tient prouve nous que tu habites ici”.
    Allez hop, je montre ma carte d’identité avec mon adresse, ils me demande de montrer ma boite aux lettres, je m’execute.
    Ils ont contrôlé le seul mec qui habitait la tour où il zonait … bref, c’est peut être l’esprit cowboy, j’ai pas vu ça dans les films de John Wayne.

  • Cas 3 : la aussi, j’étais jeune, je m’ennuyais à mourrir (j’avais pas de PC à l’époque), je me suis dit que j’allais faire un tour au Leclerc du coin pour jouer à la snes.
    J’ai fini d’y jouer, je me suis dit que je ferais bien le tour des rayons, pour passer le temps.
    Idiot, j’aurais du finir le dernier niveau de SF2 contre Bison … v’la 2 surveillants qui m’interpelle manu militari.
    Direction la pièce à la vitre sans teint, ils ont commencé à me dire que c’était moi qui avait ouvert un paquet de haribot et qui l’avait dévalisé alors qu’en fait je l’avais trouvé ouvert et comme je voyais plein de gens (parents, enfants) prendre un bec en passant, bah je me suis dit que je prendrais bien la petit homelette qui trainait par la.
    J’admet ma faute mais ils ne m’ont pas arrêté pour ça, ils voulaient en fait que j’avoue pour un vol que je n’avais pas commis : la, ç’est vite devenu tres chaud, surtout un blond super nerveux pres à me foutre une tatanne au moindre écart.
    Je ne voulais pas avouer (avouer quoi d’ailleur ?) et la, ils amènent carrément le directeur du magasin et il a vite fait de me convaincre, il m’a dit texto “Si tu l’ouvres pas, tu vois le frigo (de viande) la, on va t’enfermer une heure ou deux pour bien te rafraichir les idées”.
    J’avais cru à une blague … mais non ! Il a commencé par m’y emmener, au bout de 2 minutes (c’était l’été, j’étais en T Shirt), j’ai évidemment avoué. (je connaissais le voleur)
    On m’a accusé d’un vol de jeux vidéo sur un ordinateur que je ne possedais pas … et que je n’ai jamais eu. (Atari ST, j’avais l’Amiga)
    Les flics (qui m’ont amené chez moi, devant mes parents …) eux ont bien compris qu’ils m’ont eu au bluf (je n’ai jamais sû comment ils ont pu le deviner si rapidement). Ils ont été tres sympas durant le trajet.

Alors, qu’en sort il de mon 3615 MyLifeCestPasJuste :

  • Que je suis idiot d’écouter les ordres d’un agent assermenté,
  • Que je doit vraiement avoir une gueule spécial pour les attirer autant ("copain mais pas pédé" comme dirait mon meilleur amis),
  • Que rien ne justifie ces comportements, en tout cas, dans la ville où j’habite qui est calme par rapport à tout ce que l’on peut voire ou entendre ailleur.

Cela montre bien que le débat auquel nous participons n’a pas deux facettes (c’est blanc ou noir) mais qu’il en a de multiple, autant que de contexte.
Je terminerais par une discussion avec un copain que j’ai eu pas plus tard qu’aujourd’hui, il est berêt vert, tres à cheval sur les principes, fidèle à l’armé, il a été gendarme et il reconnait lui même qu’une majorité de ses collègues ont, je cite “une appréhension négative de personnes immigrées ou noires” et que sur ces personnes, 20/30 % d’entres elles en sont influées dans le cadre de leur travail, ce qui est plus grave car à la limite, ils peuvent être raciste, fasco tout ce que vous voulez (vive la démocratie) mais dès que ça influe dans leur travail, moi je dit non.
Encore une fois, notez bien que la ville ou j’habite est un camp de vacance par rapport à ce que vous me décrivez.

et marde encore un post à ralonge… bon je me lance

/agree

mais bon, défois il faut bien s’amuser :wink:

:ane:

Oui mais pourquoi faut que ça tombe sur moi

http://www.sorpreseedintorni.com/images/prodotti/7/calimero%20triste,%20resina%20di%20marmo,%2010cm,%20€25.jpg

Si tu enlevais la coquille d’oeuf de sur ta tête, peut-être qu’ils seraient plus gentils avec toi… :neutre:

Sans elle je suis tout nu … ils pourraient m’arrêter pour exhibitionnisme vu ma chance :ane:

30 en 14 ans c’est pas une faillite des valeurs républicaines franchement.

Evidement qu’il y a obligatoirement des dérapages, et ils doivent être punis si avérés. Après faut arrêter, 2 bavures de ce type à l’année sur la masse de fonctionnaires de police c’est un chiffre insignifiant.

Je dis pas que c’est pas grave, pour les cas en question, mais dire " les valeurs que symbolisent la France ne sont qu’un peu d’encre sur un papier" relève tout simplement du troll quand on mesure réellement le nombre de cas concernés.

Tu chercherais pas un peu à foutre la merde hariakus des fois ?

troll spotted :slight_smile: