Avis aux foromeux :
Voila la petite histoire dont je suis le dindon de la farce.
Je suis un infographiste qui, en prévision d’un surplus de boulot, fait appel à un gars renfort et, pour travailler proprement, achète une deuxieme licence photoshop pour le nouvel arrivant. Mais le boulot tombe à l’eau et le renfort, très cool, comprend la situation et ne vient pas.
Me voila donc avec une licence Photoshop CS3 en trop…dont j’ai eu la curiosité de voir dans la boite (la boite en carton, pas le boitier plastoc du DVD). Pas grave, je l’a renvoie. Je veux alors faire marcher mon droit de rétractation de 7 jours, et là RUE DU COMMERCE refuse, d’abord en disant que leur article 8.3. de leurs Conditions de vente annule la retractation considérant que le blister de protection de la boite, (vierge de toute étiquette et mention), constitue le “scellé d’un contrat de logiciel informatique” pour reprendre leur termes dans les Conditions de vente '. GLOUPS.
Pour un DVD à 15 euros, je veux bien mais là on parle d’un logiciel à 1000 euros.
J’appelle ADOBE qui reponds “No soucy, chez ADOBE, on reprends tous les logiciels, meme ouverts, meme installé, (meme activé je crois)”. La classe ADOBE.
Je comprends donc qu’il n’y a pas de scellé puisque Adobe n’en met pas.
Je rappelle RUE DU COMMERCE : “Non, non, notre fournisseur de pourra plus revendre votre boite, parce que vous avez ouvert le minable blister”, alors que
RUE DU COMMERCE RECOMMANDE DE VERIFIER LE CONTENU DES BOITES DE PRODUIT !.
A ce stade, je comprends que ça frise l’arnaque.
Donc :
ADOBE, très cool sur ses produits, (au demeurant, qui sont ceux qui plantent le moins du monde,pas comme certains) ne se sent pas obligé de mettre un scellé qui fait peur comme le fait bien d’autres.
RUE DU COMMERCE en profite pour considérer un pauvre emballage de protection pourri comme scellé pour annuler mon droit de retractation.
Et en réalité, aux dires de RUE DU COMMERCE, c’est en raison de son business avec son fournisseur.
Enfin, la DGCCRF, instance autoritaire légale pour la défense du consommateur (en théorie),que j’ai appelé, répond qu’elle ne peut rien faire et qu’un blister troué d’usure est un “scellé d’un contrat de logiciel informatique”. REGLOUPS.
Moralité :
Moi qui ait voulu rester dans le cadre de la loi en étant en règle sur mes logiciels, je me retrouve coincé par cette putain de loi contre le piratage, que les commerçants foireux tourne à leur avantage pour leur business.
Tout ça sous l’impuisssance de la DGCCRF.
Autrement dit, j’ai vraiment l’impression cette loi a, au contraire, tendance à emmerder ceux qui achètent leurs licences et à favoriser le piratage. (Comme pour les DRM)
Bref, Le Grand N’importe Quoi a encore de beau jours devant lui.
PS : j’ai une licence photoshop CS3 à vendre 990 euros sans blister mais jamais installé ni activée. 
PS 2 : La prochaine fois, je devrais petter le DVD en deux pour que RdC ou Adobe le reprenne. Là , il n’y a pas de pb.
En fin Adobe seulement, parce que je n’irais plus chez RUE DU COMMERCE.
Edité le 11/12/2007 à 12:55