Certains fournisseurs daccès Internet ont trouvés le truc afin de gonfler publicitairement leur bande passante.
En effet, jusquil y a peu, les débits annoncés pour les différentes formules dabonnement étaient des débits IP. La différence entre un débit ATM et un débit IP est que ce premier est directement mesuré sur le réseau après le DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexer) alors que le second est mesuré sur la ligne de labonné, entre le DSLAM et lui-même.
Au final, et outre cet aspect technique, la différence entre un débit ATM et IP sur une même ligne est de 25%. Lorsque Free annonce du 20Mbits, cest en ATM, et cela correspond donc réellement à du 16Mbits par seconde.
Grosso modo, le rapport restant le même, il pourrait sagir dun problème mineur mais clairement destiné à égarer le consommateur. Chez Club Internet, le forfait 8Mbits est exprimé en débit ATM alors que tous les autres forfaits du FAI sont exprimés en débit IP. Bref, nous assistons à lémergence dune guerre marketing qui naura quun seul perdant, le consommateur.
autre point à vérifier, la distance entre toi et ton Dslam.
Si elle dépasse 2,5/3 kms, faut pas s’attendre à des miracles.
Un petit coup de www.degrouptest.com te permettra de la voir
Le mot “seul” est peut-être un tout petit peu fort.
En effet ce script est dérivé du script Speedzilla dont je suis l’auteur avec Emmanuel Haydont (site Speedzilla).
Pour qu’un “Speedtest” soit qualifié de fiable, il convient de prendre en compte les paramètres habituels en matière de test de bande passante (occupations de la machine, encombrement réseau, charge du serveur, activité des papillons au Mexique, etc…).
À ma connaissance, le site proposé plus haut est hébergé sur un serveur mutualisé*. Il me parait donc d’autant plus présomptueux de le qualifier de “seul site fiable” ; c’est une assertion que je n’emploie pas, d’une part par humilité, et aussi en raison des fluctuations que chacun rencontre systématiquement dans ce type d’évaluation même si au bilan on obtient une indication globale des performances de sa ligne Internet.
Pour la petite histoire, nous avons dû réclamer avec force pour qu’une mention quant à l’origine du travail réutilisé (diffusé sous AGPLv3) soit portée sur le site en question (le seul cas de tentative de contrefaçon à ce jour).
Ne cherchez pas par exemple à consulter sur ce site le code javascript, le bouton droit est bloqué (tout du moins le 21/4 à 11h57) ! Cela doit sans doute provenir des limites de la confrontation du secteur didactique et des logiciels libres…
Ceux qui ont du temps pourront rechercher les origines et vérifier le respect des licences des autres services proposés au même endroit !
Vous rencontrerez sans doute aussi les nombreux autres messages de promotion similaires, du même auteur, sur ce forum, je me contenterai de celui-ci.
Cordialement,
Jean-Pierre Fortune // Speedzilla
quoiqu’il en soit, mutualisé ou pas, la charge est une variable difficile à prédire