Déjà le dioxyde de carbone n’est pas un polluant, mais un gaz à effet de serre.
Comme aujourd’hui, on fait croire au grand Satan Carbone, on a privilégié le diesel (simplement parce que les constructeurs français ont toujours été nuls pour faire de bons moteurs essence et sont très engagés dans les diesels) en se basant sur le rejet carbone et pas le reste, à savoir les fines particules cancérigènes que te distillent les diesels non munis de FAP…
C’est une aberration que d’avoir en France un tel déséquilibre entre essence et diesel…
Ensuite, on fout tout sur la gue*le des automobilistes alors que les plus gros rejets de CO2 sont dûs au chauffage des habitations, facilité quand tu nous tiens…
Comme tu dis, l’électricité ne pousse pas sur les arbres, et on rigolera le jour où il faudra la fabriquer pour alimenter les voitures, sachant que le plus gros problème reste de la conserver, de la stocker.
Si demain on sait faire des sortes de réservoir d’énergie (appelle ça des capacités ou des batteries si tu veux) qui se chargent et se déchargent en temps réel sans souffrir trop d’effet mémoire et tenant dans le temps (cycle de charge/ décharge) on aura résolu un énorme problème pour ce qui est d’utiliser de l’énergie “renouvelable” (mais non constante dans le temps…).
Je n’ai rien contre les transports en commun à partir du moment où j’ai quelqu’un d’intelligent en face de moi, qui comprend qu’un réseau de transport en commun a besoin d’une masse critique (donc une ville assez peuplée) et qu’un bus, un tramway, un métro ne peuvent faire du porte-à-porte, qu’il y donc forcément des zones non desservies et que les moyens de transport individuels doivent continuer à exister et à cohabiter.
Après, est-ce que ce moyen sera une voiture personnelle ou de la location au coup par coup, je n’en sais rien, néanmoins pour les gens habitant à l’écart, la voiture (quel que soit son mode de motorisation) sera encore là pour longtemps.
Edité le 16/01/2011 à 11:40