Il y a ça
http://service1.symantec.com/SUPPORT/INTER/intl-powerquest.nsf/fr_docid/20040623131747976?OpenDocument&lg=fr&ct=fr&seg=hho&src=fr_hot
et ça :
Testdisk est un logiciel précieux que chacun devrait avoir en bibliothèque au cas où
un grand bravo au passage à son développeur Christophe Grenier à qui vous pouvez adresser vos remerciements (et contributions) si son logiciel (qu’il met gratuitement à la disposition de tous) vous a rendu service… Pour lavoir personnellement utilisé quelques fois il me semble qu’un pas à pas détaillé manque un peu, certaines manips n’étant pas vraiment intuitives. Aussi, pour compléter mes sujets sur les partitions disparues, le MBR et les secteurs de boot, il ma semblé intéressant de détailler lutilisation de ce logiciel qui savère parfaitement adapté à ces manips et de vous expliquer les différentes fenêtres et procédures à effectuer.
téléchargement de la dernière version 6.7 pour Windows NT/XP/2000/2003 --> www.cgsecurity.org…
Une version “Ms-Dos” (à mettre sur disquette bootable) est également disponible pour les cas où le démarrage de lordi est impossible --> www.cgsecurity.org…
TestDisk (mais pas forcément la dernière version) est également inclus dans dautres utilitaires tels Slax-LFI (voir récupération de données sous linux dans ma signature) et Ultimate Boot CD eux aussi très précieux…
Informations complémentaires --> www.cgsecurity.org…
1ère notion à retenir = prudence… Testdisk manipule en effet les partitions, secteurs de boot, MBR, géométrie du disque dur (configuration CHS), et par là même toute erreur peut compliquer voire rendre impossible toute récupération de données ultérieures
2ème notion qui en découle = strictement aucun risque tant quon ne fait quexplorer les partitions et le DD. Le danger potentiel vient de la fonction [ Write ] quil ne faut utiliser quen connaissance de cause (être sûr de ses manips)
3ème notion = logiciel facile dutilisation : les seules touches à utiliser sont les flèches haut bas droite et gauche, la touche entrée ainsi que certaines touches du clavier (A, P, T, D,…) en fonction des options qui apparaissent à lécran
4ème point = pour mieux comprendre les explications et explorer vos propres DD, téléchargez testdisk et ouvrez votre propre fenêtre de testdisk . Tout au long du topic les fenêtres de testdisk seront représentées en rouge.
A) Ouverture de TestDisk : explorer vos DD…
après avoir téléchargé le fichier .zip, il faut le dézipper dans un répertoire (que vous nommerez testdisk) dans lequel vous trouverez testdisk mais également photorec qui est un logiciel de récupération de fichier.
pour lancer testdisk il suffit d’aller dans le sous-répertoire win et de de double-cliquer sur testdisk_win.exe présent dans ce répertoire.
- au démarrage TestDisk explore en 2 ou 3 secondes les données du BIOS et/ou de l’OS puis une 1ère fenêtre s’affiche vous proposant de créer un “logfile” qui permettra de résumer les données de récupération si vous souhaitez ultèrieurement demander de l’aide à C. Grenier (il suffira de lui envoyer ce logfile) : donc quand vous êtes sur “create” faites entrée (ça crèe automatiquement le logfile dans le répertoire win de testdisk) et vous passez à la fenêtre suivante où va s’afficher une liste des disques durs retrouvés sur votre ordi ainsi que des unités externes et des clés USB éventuellement branchées (il faut brancher DD externe et/ou clé USB avant de démarrer testdisk) :
Select a media (use Arrow keys, then press ENTER):
Disk /dev/hdc - 708 MB / 675 MiB
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB
Disk /dev/sdb - 120 GB / 111 GiB
[Proceed ] [ Quit ]
Note: Disk capacity must be correctly detected for a successful recovery.
If a disk listed above has incorrect size, check HD jumper settings, BIOS
detection, and install the latest OS patches and disk drivers.
les disques apparaissent sous forme Linux : les disques durs IDE sont /dev/hda (IDE 1 maître), /dev/hdb (IDE 1 esclave), /dev/hdc (IDE 2 maître), ou /dev/hdd (IDE 2 esclave). Les disques durs SATA commencent habituellement à /dev/hde ou /dev/sda. Les périphériques SCSI et USB commencent toujours à /dev/sda
Ici il y a 2 SATA (et/ou SCSI ou périphérique USB) et un DD IDE de 708 MB configuré en maître sur le port IDE secondaire.
le message en bas décran explique que la taille donnée par testdisk pour les DD doit parfaitement correspondre à la taille réelle des DD car dans le cas contraire la récupération ne pourra pas marcher.
Si cette taille diffère (par exemple un DD de 120 Go reconnu comme seulement 32 Go) il faut vérifier les paramètres de détection du DD dans le BIOS ainsi que le cavalier présent sur le DD. Si le disque dur est détecté à seulement 130 Go (alors quil en fait 160 ou 200), il faut vérifier quon ait bien le SP1 installé (ou SP2) et activer le mode LBA 48 bits dans la BdR .
puis on explore le DD de son choix : par les flèches haut bas mettre en surbrillance le DD que lon veut explorer, par les flèches droite gauche mettre en surbrillance [Proceed] pour scanner le DD en question, puis valider le choix en appuyant sur la touche Entrée.
- Souvre alors une nouvelle fenêtre qui va permettre de choisir le type de table de partition que lon possède :
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB
Please select the partition table type, press ENTER when done…
[ Intel ] Intel/PC partition
[ Mac ] Apple partition map
[ None ] Non partioned media
[ Sun ] Sun Solaris partition
[ XBox ] XBox partition
Note: Do NOT select ‘None’ for media with only a single partition. It’s very rare for a drive to be ‘Non-partitioned’.
par les flèches haut bas sélectionner [Intel] (sauf exception) et appuyer sur Entrée : ceci vous amène dans la fenêtre de menu principal de Testdisk où figurent les différentes commandes et options :
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB - CHS 14593 255 63
[ Analyse ] Analyse les différentes partitions du DD et cherche des partitions perdues
[ Advanced ] permet de récupérer et réparer les secteurs de boot des partitions
[ Geometry ] modifier la géometrie du disque
[ Options ] modifier les options
[ MBR Code ] écrire le MBR de TestDisk sur le premier secteur du DD
[ Delete ] effacer la table de partition du MBR
[ Quit ] revenir à la sélection de DD
Note: Correct disk geometry is required for a successful recovery. Analyse process may give some warnings if it thinks the logical geometry is mismatched.
À noter en haut de cette fenêtre que Testdisk explore la géométrie du DD (ici 14593 cylindres, 255 têtes et 63 secteurs par piste), et en cas d’anomalie il peut y avoir des messages dalerte dont il faudra tenir compte pour la récupération de vos partitions disparues. cette géométrie est importante à considérer dans certaines étapes ultèrieures et est à comparer notamment aux coordonnées CHS des partitions que testdisk va retrouver.
B) Les différentes options du menu…
- Menu Analyse : explore la structure et larborescence des partitions du DD puis permet de rechercher déventuelles partitions perdues.
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB - CHS 14593 255 63
Current partition structure:
Partition…Start…End…Size in sectors
1 * FAT32…0…1…1…1010…254…63…16241652 [NO NAME]
2 P Linux…1011…0…1…1023…254…63…208845 [/boot]
3 E ext LBA…1024…0…1…14592…254…63…217985985
5 L Linux…1024…1…1…3573…254…63…40965687 [md0]
X extended…3574…0…1…4210…254…63…10233405
6 L Linux…3574…1…1…4210…254…63…10233342 [md1]
X extended…4211…0…1…14592…254…63…166786830
7 L Linux…4211…1…1…14592…254…63…166786767
*=Primary bootable P=Primary L=Logical E=Extended D=Deleted
[Proceed ] [ Backup]
Cette fenêtre affiche les caractéristiques des partitions :
- le nombre de partitions détectées : ici 6 partitions (2 principales et 1 étendue contenant elle-même 3 partitions logiques). A noter quil ny a pas de partition n°4 car dans cet exemple le MBR ne contient que 3 descripteurs de partition (2 principales fat32 et linux et 1 étendue LBA)
- le type de partition : =partition principale bootable P=partition principale L=partition logique E=partition étendue D=partition supprimée (lorsque testdisk en détecte une)
à noter que ces indications (, P, L, E) ne sont pas des commandes utilisables, mais seulement un descriptif.
- le type de fichier pour chaque partition (Linux, FAT, étendue
),
- la localisation physique de la partition sur le DD sous forme CHS (début et fin de chaque partition)
- la taille de chaque partition exprimée en nombre de secteurs (1 secteur = 512 octets)
A ce stade TestDisk a vérifié que chaque valeur est dans les limites autorisées, c’est à dire aucune valeur de secteur < 1, ni > au nombre de secteurs par tête. Les entrées de partition sont lues en utilisant le début logique et la taille logique exprimés en secteurs, et TestDisk vérifie que ces valeurs logiques correspondent bien aux informations stockées sous forme CHS. TestDisk vérifie également que la table des partitions ne comporte pas de partition se terminant après la fin du disque, et qu’aucune partition ne se chevauche.
Pour chaque partition, TestDisk lance quelques contrôles de base spécifiques au type de système de fichiers, il contrôle le secteur de boot, la présence du nombre magique (0xAA55) dans le MBR et chacune des partitions étendues. Cette phase est très rapide car les contrôles sont minimaux.
[Backup ] permet de sauvegarder sous la forme d’un fichier texte la table de partition que vous affiche testdisk (au cas où vos manips ultèrieures vous effaceraient ces données). ce fichier texte s’appelle backup.log et est créé lui aussi dans le répertoire win de testdisk. si vous utilisez cette option “backup”, proceed est ensuite automatiquement exécuté et vous passez à la fenêtre suivante.
En appuyant sur [Proceed ] TestDisk va rechercher déventuelles partitions « perdues » sans se servir des résultats de l’étape précédente. Pour ce, il recherche notamment les adresses de début de partition possible, la présence d’une en-tête de système de fichiers (FAT, secteur d’initialisation NTFS,…). Si une partition est découverte TestDisk lajoute à la liste des partitions existantes :
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB - CHS 14593 255 63
Partition…Start…End…Size in sectors
- FAT32…0…1…1…1010…254…63…16241652 [NO NAME]
P Linux…1011…0…1…1023…254…63…208845 [/boot]
D Linux…1024…1…1…3573…254…63…40965687
D Linux RAID…1024…1…1…3573…254…63…40965687 [md0]
D Linux…3574…1…1…4210…254…63…10233342
D Linux RAID…3574…1…1…4210…254…63…10233342 [md1]
L Linux…4211…1…1…14592…254…63…166786767
Structure: Ok. Use Up/Down Arrow keys to select partition.
Use LEFT/RIGHT Arrow keys to CHANGE partition characteristics:
*=Primary bootable P=Primary L=Logical E=Extended D=Deleted
Keys A: add partition, L: load backup, T: change type, P: list files,
ENTER: to continue
Là encore « *=Primary bootable P=Primary L=Logical E=Extended D=Deleted » ne sont pas des commandes mais des descriptifs du statut de chaque partition. On peut cependant les modifier (et on doit le faire lorsqu’on trouve des partitions perdues) en se positionnant sur la partition de son choix et en utilisant les flèches droite gauche (« D » permet deffacer une partition indésirable ou que lon pense erronée, mais on pourra toujours la récupérer par la suite en relançant testdisk car en réalité ça nefface que le descripteur de partition).
Par contre « Keys A: add partition, L: load backup, T: change type, P: list files » sont des commandes très utiles :
- A : permet de créer une nouvelle partition si lon constate un trou entre les coordonnées CHS de 2 partitions (alternative à la fonction « Search »). On y reviendra plus loin dans les exemples de récupération.
- L : permet de récupérer une éventuelle sauvegarde de la table de partition qu’on aurait pensé à faire précédemment (fonction “backup” vue au dessus). Si testdisk nen trouve pas (cas le plus fréquent car on est hélas jamais assez prévoyant), rien ne s’affiche sous la ligne “choose the backup you want to restore:” et l’on revient à la fenêtre précédente en appuyant sur la touche entrée.
- T : permet de changer le type de partition (FAT, NTFS, Linux…) si on pense quil y a une erreur sur telle ou telle partition (très rare qu’on ait à utiliser cette commande)
- P : permet de lister les répertoires et fichiers présents sur une partition, et ainsi non seulement de confirmer quon a récupéré la bonne partition (et de se rassurer quand on voit les données importantes quon voulait récupérer) mais également, dès ce stade, de copier les données à récupérer sur n’importe quelle autre partition ou disque dur :
- FAT32 0 1 1 1010 254 63 16241652 [NO NAME]
Use left arrow to go back, right arrow to change directory, c to copy, q to quit
Directory /
dr-xr-xr-x…0…0…0 14-Feb-2005 22:41 WINDOWS
dr-xr-xr-x…0…0…0 14-Feb-2005 22:41 WINDOWS
-r–r--r–…0…0…805306368 20-Jul-2005 10:35 PAGEFILE.SYS
dr-xr-xr-x…0…0…0 14-Feb-2005 22:41 WINDOWS
-r–r--r–…0…0…4952 28-Aug-2001 15:00 Bootfont.bin
-r–r--r–…0…0…251712 3-Aug-2004 22:59 NTLDR
-r–r--r–…0…0…47564 3-Aug-2004 22:38 NTDETECT.COM
-r–r--r–…0…0…212 14-Feb-2005 22:51 BOOT.INI
dr-xr-xr-x…0…0…0 14-Feb-2005 22:47 Documents
chaque ligne commencant par -r est un fichier, celles commençant par dr sont des répertoires.
on peut explorer les répertoires en se positionnant dessus et en faisant fleche droite (ou entrée), on revient au répertoire parent en se positionnant sur la 2ème ligne (qui se termine par … au lieu d’un nom de fichier ou répertoire) et en faisant fleche droite (ou entrée)
si on veut sauvegarder (copier) un répertoire (et tous les fichiers et sous-répertoires qu’il contient) sur une autre partition (ou DD), il faut se positionner dessus puis cliquer sur “c”. sur la fenêtre qui s’ouvre il est demandé si on veut copier les données dans le répertoire win de testdisk (par défaut : cliquer sur “Y” pour confirmer), ou si on veut copier les données sur n’importe quel autre support : se mettre sur la 2ème ligne (qui se termine par …) fleche droite (ou entrée) autant de fois qu’on veut pour remonter dans les répertoires parents jusqu’à sélectionner une autre partition ou disque dur puis cliquer sur “y”. lorsque le répertoire ou fichier est copié, “copy done!” s’affiche.
Une fois l’exploration et/ou copie de vos répertoires et fichiers effectuée, il faut cliquer sur “q” et on revient à la fenêtre précédente : il suffit alors de cliquer sur la touche entrée pour passer à l’étape suivante de recherche de partitions perdues :
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB - CHS 14593 255 63
Partition…Start…End…Size in sectors
1* FAT32…0…1…1…1010…254…63…16241652 [NO NAME]
2P Linux…1011…0…1…1023…254…63…208845 [/boot]
3E ext LBA…1024…0…1…14592…254…63…217985985
5L Linux…1024…1…1…3573…254…63…40965687 [md0]
6L Linux…3574…1…1…4210…254…63…10233342 [md1]
7L Linux…4211…1…1…14592…254…63…166786767
[ Quit ] [Search! ] [ Write ] Return to main menu
-
Quit : Quitter le programme de TestDisk sans faire aucun changement (si on a un doute)
-
Search! : Le premier balayage rapide peut avoir manquer quelques partitions. Si celle que lon recherche nest pas dans la liste, appuyer sur « Search » : ceci va permettre de lancer une nouvelle recherche en utilisant dautres critères (secteur backup de l’initialisation FAT32, NTFS backup, initialisation Superblock,
) et testdisk va relancer une recherche approfondie cylindre par cylindre. Cette étape est plus longue pouvant prendre 20 à 40 minutes selon la taille du DD à explorer. Il est important de bien vérifier le statut de chaque partition quand la recherche est terminée : en effet, si une partition perdue est retrouvée par « Search », elle va apparaitre « D » (qui signifie Deleted = effacée) et il faut, pour la récupérer, utiliser les flèches droite gauche pour mettre le statut correct : * (principale bootable), P (principale non bootable), L (logique) ou E (étendue). A noter quon ne peut pas faire nimporte quoi et en cas derreur on va voir safficher le message « structure : bad » qui signifie quon a mal configuré le statut dune des partitions (c’est le plus souvent un problème de chevauchement des coordonnées CHS des partitions). Si par contre la configuration est correcte on verra « Structure: Ok » (ce qui signifie que tout est correct, c’est à dire, aucune partition primaire entre deux partitions étendues, une seule (ou aucune) partition amorçable (bootable), aucune partition qui utilise le même espace disque (pas de chevauchement).
Puis on appuie sur la touche entrée et on revient à la fenêtre précédente où il faudra confirmer les modifications par la touche « Write ».
-
Write : Valide et écrit les changements qui ont été faits (si on est sûr des modifications apportées) : TestDisk demande alors de confirmer : “Write partition table, confirm ? (Y/N)” : taper Y…
-
Extd Part : En cas de partition logique, cette option permet de décider si la partition étendue doit employer tout l’espace disque disponible ou seulement l’espace minimum exigé.
A noter quen cas de mauvaise manipulation sur la partition système (modifier le statut bootable de la partition, supprimer la partition, supprimer son secteur de boot
), lordinateur pourrait ne pas redémarrer avec divers messages derreur du genre « hal.dll manquant ou endommagé,
». Or dans ce cas précis une réparation via la console de récupération nest pas garantie : doù lintérêt davoir testdisk version DOS sur disquette bootable ou un liveCD de Slax-LFI pour « réparer » déventuelles erreurs via testdisk.
- Menu Advanced : permet de récupérer et réparer les secteurs de boot des partitions :
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB - CHS 14593 255 63
…Partition…Start…End…Size in sectors
1* FAT32…0…1…1…1010…254…63…16241652 [NO NAME]
2P Linux…1011…0…1…1023…254…63…208845 [/boot]
3E ext LBA…1024…0…1…14592…254…63…217985985
5L Linux RAID…1024…1…1…3573…254…63…40965687 [md0]
X extended…3574…0…1…4210…254…63…10233405
6L Linux RAID…3574…1…1…4210…254…63…10233342 [md1]
X extended…4211…0…1…14592…254…63…166786830
7L Linux…4211…1…1…14592…254…63…166786767
[ Type ] [ Boot ] [ Quit ]
Sélectionnez la partition que vous souhaitez modifier (flèche haut bas) et choisissez la commande à effectuer :
-
« Type » permet de modifier le système de fichier (NTFS, FAT 32, Linux,
), exactement comme la commande « T » du menu « analyse » (là aussi, commande peu utilisée)
-
« Boot » permet de modifier ou de recréer le secteur de boot de la partition (« boot » nest accessible que pour les partitions principales et logiques, pas pour les partitions étendues). Lorsquon clique dessus, une nouvelle fenêtre souvre :
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB - CHS 14593 255 63
Partition…Start…End…Size in sectors
1 * FAT32…0…1…1…1010…254…63…16241652 [NO NAME]
Boot sector
OK
Backup boot sector
OK
Sectors are identical.
[ Quit ] [ List] [Rebuild BS] [ Dump ] [Repair FAT]
Dans cet exemple le secteur de boot et sa copie de sauvegarde ont tous les deux le statut « OK » et les secteurs sont identiques : il ny a donc à priori aucun problème de ce côté là et on peut avoir besoin de faire “repair FAT” (ou repair MFT).
Les options de commandes visibles sur la dernière ligne diffèrent selon la structure du secteur de boot :
-
« List » permet de vérifier les fichiers et répertoires présents sur la partition, et comme avec la commande “P” du menu analyse, permet de sauvegarder (copier) les données retrouvées sur une autre partition ou DD (par la commande “c”)…
-
« Org. BS » permet de faire une sauvegarde du secteur de boot lorsque la copie de sauvegarde existante nest pas bonne (copie du secteur de boot sur le secteur de sauvegarde). Cette commande napparaît que si les 2 secteurs sont différents.
-
« Backup BS » permet de restaurer le secteur de boot à partir de la copie de sauvegarde lorsque le secteur de boot nest pas bon (copie de la sauvegarde du secteur de boot sur le secteur de boot). Cette commande napparaît que si les 2 secteurs sont différents.
-
« Dump » permet déditer sous forme hexadécimale le secteur de boot et sa copie de sauvegarde (sauf dans les FAT16 où il ny a pas de copie de sauvegarde) pour vérifier quels sont les octets qui diffèrent de manière à savoir, en cas dhésitation, sil vaut mieux cliquer sur « Org. BS » ou plutôt « Backup BS ». Cette commande apparaît toujours, même lorsquil ny a aucun problème.
-
« Rebuild BS » permet de reconstruire le secteur de boot. Cette commande apparaît toujours, même lorsquil ny a aucun problème. La manip diffère selon que la partition soit NTFS ou FAT :
Pour les partitions NTFS, la procédure est automatique (TestDisk essaie de localiser la MFT, évalue sa taille, calcule la taille du cluster, lit la taille de l’Index Allocation Entry dans l’index du répertoire root, et en utilisant toutes ces valeurs, il peut fournir un nouveau secteur de boot) et à la fin de la procédure un secteur de boot “extrapolé” est proposé. Il peut y avoir un message dalerte du genre « extrapolated boot sector and current boot sector are different » , mais ça ne signifie pas pour autant que le secteur de boot reconstruit ne soit pas valable : on a dailleurs la possibilité de vérifier si nos fichiers sont à nouveau accessibles (commande « List ») avant de confirmer et écrire le nouveau secteur de boot (« Write »). Par contre un message du genre « Warning : extrapolated boot sector have incorrect values » nest pas glop et il vaut mieux reprendre à zéro…
Pour les partition FAT, Testdisk recherche dabord la Table dAllocation des Fichiers sur la partition et affiche les fichiers trouvés grâce à cette FAT : si ce sont bien les fichiers quon cherchait il faut confirmer par « Y(es) » et testdisk affiche alors le secteur de boot reconstruit à partir de la FAT. Là aussi on peut « lister » les fichiers de la partition avant de confirmer quil sagit du bon secteur de boot avec la commande « write ».
Si on est pas sûr que testdisk ait trouvé la bonne FAT (fichiers retrouvés différents de ce quon attendait ou carrément absents), il faut taper « N(o) » et testdisk va alors chercher le « cluster root » puis proposer un « extrapolated boot sector ». Là encore attention à léventuel message warning… et « lister » les fichiers avant décrire ce nouveau secteur (« write »).
-
« Repair FAT » répare, dans une partition FAT, la table dallocation des fichiers (qui pointe vers tous les fichiers et répertoires de la partition). TestDisk compare les deux copies de la FAT. Si les deux FAT ne sont pas identiques ou s’ils contiennent des erreurs, TestDisk utilise la copie de FAT qui a le moins d’erreurs et supprime les erreurs évidentes. Cette commande apparaît toujours (sauf sil existe une différence entre le secteur de boot et sa copie de sauvegarde), même lorsquil ny a aucun problème. Cest une commande signalée comme « dangereuse » par testdisk (fichiers irrécupérables sur la partition si la FAT est corrompue), mais si on lutilise quand même et quil ny a aucun problème décelé, Testdisk le signale par le message « FAT seems OK, nothing to do » (la FAT semble OK, il ny a rien à faire)
-
« Repair MFT » répare la table principale des fichiers (Master File Table) dans une partition NTFS (la MFT au sein dune partition NTFS correspond à la FAT dans une partition FAT). Cette commande apparaît toujours, même lorsquil ny a aucun problème. Là aussi, prudence avec cette commande. Si tout va bien testdisk signale simplement « MFT is OK ».
- Menu Geometry : Ce menu permet de modifier les valeurs CHS lues par Testdisk lorsque des erreurs évidentes sont visibles (mais il naffecte pas le DD lui même). attention toutefois car si après avoir modifié les valeurs de geométrie du disque on valide par « Write » mais qu’on s’est trompé dans les valeurs, on risque de ne plus pouvoir récupérer nos données par la suite : à nutiliser donc que dans des circonstances très précises et avec beaucoup de précaution car ça peut interdire définitivement laccès aux données récupérées.
Disk /dev/sda - 120 GB / 111 GiB - CHS 14593 255 63, sector size=512
Because these numbers change the way that TestDisk looks for partitions
and calculates their sizes, it’s important to have the correct disk geometry.
PC partitionning programs often make partitions end on cylinder boundaries.
A partition’s CHS values are based on disk translations which make them
different than its physical geometry. The most common CHS head values
are: 255, 240 and sometimes 16.
[ Cylinders ] [ Heads ] [ Sectors ] [Sector Size] [ Ok ]
Done with changing geometry
Si la géométrie du DD ne correspond pas à celle qui a été utilisée lors de la création de la table de partition, on voit apparaître lors de lanalyse un message derreur du type : Bad sector count, Bad relative sector or Bad ending head. Dans ce cas il faut essayer de changer le nombre de têtes dans geometry jusquà ce que Testdisk retrouve toutes les partitions, en testant dabord la valeur de 255 (et à défaut 240, voire 16, 32, 64 ou 128). dans d’autres cas il faudra rajouter un cylindre pour retrouver la dernière partition…
- Menu Options : habituellement pas utilisé
- Expert mode: ajoute qques fonctionnalitées. (par defaut: No)
- Cylinder Boundary: les Partitions sont alignées sur les fins de cylindre (defaut: Yes, mais il peut être utile de mettre No en cas de chevauchement, notamment lorsqu’une partition finit en fin de cylindre alors que la suivante débute au milieu de ce même cylindre : voir le cas de zigues)
- Allows partial last Cylinder: autorise l’utilisation partielle du dernier cylindre (defaut: No, mais il peut être utile sous Vista de mettre Yes, car Vista ne crèe plus les partitions sur les limites de cylindre mais au Mo près, et si on laisse No la dernière partition peut ne pas apparaitre)
- Ask Partition Table order: permet de modifier lordre des entrées (defaut: No)
- Halt on errors: (defaut: Yes)
- Dump: Dumps essential sectors (default: No)
- Ok : Save Option changes and return to main Menu.
- Menu MBRCode : à nutiliser que lorsque toutes les autres solutions ont échoué et quon narrive plus du tout à booter. Cette commande réécrit le secteur de boot du MBR et sa signature 0xAA55 (comme le ferait la commande fdisk /mbr) mais en écrivant un MBR « version Testdisk «
ce nouveau MBR (version Testdisk) va rechercher lors du démarrage un quelconque secteur de boot dans la 1ère partition. Si échec un menu va safficher du type :
TestDisk
1234F:
Appuyer successivement sur les touches 1, 2, 3 et 4 : ceci indiquera au MBR quil doit essayer de booter sur nimporte quel secteur de boot quil pourra trouver respectivements dans les 1ère, 2ème, 3ème ou 4ème partition.
Si on a la chance darriver enfin à booter il faudra ensuite reconstruire le MBR conformément à sa structure initiale (avant que les problèmes ne surviennent) : attention de ne pas se tromper pour ne pas risquer de perdre à nouveau sa table de partition
- Menu Delete : efface les 64 octets de la table de partition du MBR (en écrivant des zéros), mais sans toucher au secteur de boot du MBR ni à sa signature 0xAA55. A éviter… cest en fait la commande opposée à MBRcode qui, elle, réécrit le MBR sans toucher aux 64 octets de la table de partition.
C) Quelques exemples de récupération par Testdisk :…
Si le secteur de boot est endommagé, les données ne sont plus accessibles. Windows affichera par exemple “The drive is not formatted, do you want to format it now ?” (Le volume n’est pas formaté, souhaitez-vous le formater maintenant ?)
Lancer TestDisk > sélectionner le DD à explorer > entrée > sélectionner « intel » > entrée > sélectionner « Analyse » > entrée > « Proceed » > entrée : souvent à ce stade on ne retrouve pas la partition perdue > entrée > « Search » > entrée : dans la nouvelle fenêtre qui apparaitra (après 10 à 20 minutes de scan) il faut vérifier le statut de chaque partition (*, P, L, E, D) et éventuellement modifier par les flèches droite gauche les erreurs visibles (notamment pour les partitions retrouvées qui ont souvent le statut « D » et qu’il va falloir mettre en “P” ou en “L” en évitant que les partitions ne se chevauchent) > entrée > « Write » > entrée > confirmer par « Y ».
Pour chaque partition retrouvée, un message dalerte peut safficher du genre « Partition sector doesn’t have the endmark 0xAA55 » ou « Boot sector bad » :
5L FAT32…383…1…1…3736…254…63…53881947
Boot sector
test_FAT :
Partition sector doesn’t have the endmark 0xAA55
Backup boot sector
OK
First sectors (Boot code and partition information) are not identical.
Second sectors (cluster information) are not identical.
Third sectors (Second part of boot code) are not identical.
dans ce cas là il faut aller dans le menu advanced > se mettre sur la partition en question > boot : et regarder le statut de boot sector et de backup boot sector.
- si BS bad et backup BS ok, il faut faire “backup BS”
- si BS ok et backup BS bad il faut faire “org BS”
- si les 2 sont bad, il faut faire “rebuild BS”
- si les 2 sont OK mais différents, il faut faire “Dump” pour voir en quoi ils diffèrent et voir ainsi s’il vaut mieux faire “backup BS” ou “org BS” (voire “rebuild BS”)
- si les 2 sont OK et identiques mais que les données ne sont toujours pas accessibles, c’est que le problème se situe en aval et il y a de fortes chances que la FAT (ou la MFT) soit corrompue. Dans ce cas la commande “list” échoue en renvoyant un message d’erreur du genre “can’t open filesystem. filessystem seems damaged” et il faut tenter un “repair FAT” (ou un repair MFT) : hélas ça ne marchera pas toujours et vous risquez de vous retrouver en face d’un autre message d’erreur du genre “MFT and MFT mirror are bad, failed to repair them”. dans ce cas on peut essayer de retrouver la bonne MFT (encore que j’y suis pas encore arrivé…) ou sinon essayer de récupérer les données grâce à un logiciel de récupération. voir les cas de zud et bok2000 ainsi que la solution qu’a trouvé FL04 avec getdataback…
une autre cause fréquente de plantage de partition sont les problèmes de géométrie :
- souvent dans ce cas on est alerté par un message du genre “warning: incorrect number of head/cylinder…”. il faut alors vérifier, sur la ligne du haut, le descriptif CHS du DD > aller dans le menu geometry pour modifier head (le plus souvent) > write > retourner dans le menu analyse > proceed (> +/- search si proceed ne retrouve rien) > entrée > write > aller dans le menu advanced vérifier BS et backup BS > puis quitter testdisk et redémarrer le PC pour voir si la partition est revenue… attention de laisser testdisk ouvert entre chaque manips (geometry > analyse > advanced) sinon il faudra tout recommencer.
- dans d’autres cas la dernière partition n’est plus accessible alors qu’on la voit dans search : il faut alors vérifier le cylindre de fin de la partition et celui du DD (normalement supèrieur de 1 ou 2 unités par rapport au cylindre de fin de partition), et si le nombre de cylindre est identique, alors il faut, dans le menu geometry, mettre un nombre de cylindres augmenté d’une unité (puis write > proceed > advanced…). Sous Vista, comme expliqué plus haut, il faut aller dans le menu option mettre yes à “allows partial last cylinder”.
un dernier cas de figure est l’impossibilité de retrouver une partition malgré search (avec par exemple un trou entre 2 partitions) : dans ce cas il faut recréer la partition manquante en cliquant sur la touche “A” dans proceed > puis rentrer successivement les valeurs adéquates de début de partition (cylinder head sector) et de fin de partition (cylinder head sector) > type : entrée > fleche de direction pour choisir le bon type de partition (NTFS, FAT,…) > entrée > done > write ou OK > menu advanced > boot : vérifier BS et backup BS…
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[]www.clubic.com…](http://www.clubic.com/telecharger-fiche127140-testdisk-photorec.html[/url)
Edité le 20/11/2007 à 11:27