MetalMercs en beta !

Salut à tous !

Je vous invite à participer à la Beta publique d’un jeu dont j’ai le plaisir de participer à la conception.
Il s’agit d’un jeu de gestion de mercenaires dans une ambiance SF de tendance cyberpunk. La route est encore longue jusqu’au produit fini mais vous aurez déjà l’occasion de tester pas mal de choses (et de signaler tous vos commentaires et repérages de bugs).

Merci de participer, il semblerait que des récompenses (dans le jeu évidemment) soient prévues pour les premiers inscrits !

C’est par ici !

Bonjour à tous et merci à ceux qui suivent MetalMercs.

Je vous rappelle que tous les testeurs sont les bienvenus, nous avons besoin de vous et de vos critiques impitoyables pour améliorer le jeu !

Afin de présenter l’univers du jeu plus précisément, j’entame une série de quelques messages évoquant Mirandal sous plusieurs aspects, sous la forme d’un mini guide de voyage. Le défi est bien entendu de relier l’expérience ludique à l’univers décrit.

Aujourd’hui donc un peu d’histoire pour commencer.

Guide de voyage : la Station spatiale Mirandal

Parmi les voyages improbables au sein de l’Union, il semble que les visites à Mirandal soient de plus en plus nombreuses. Malgré le temps de trajet demandé, l’aspect un peu rebutant de la base, malgré sa population agitée les voyageurs semblent comme fascinés par cette relique des ambitions évanouies de l’Union. Il faut aussi avouer que Mirandal a l’un des seuils de réception les plus bas du monde habité : hormis un criminel en fuite tout le monde a le droit d’y débarquer !

Voici donc quelques informations utiles sur Mirandal et son histoire : nous espérons que leur lecture ne vous découragera pas de faire le voyage

Un peu d’histoire

La Station, réputée dans tout le Système de l’Union, est une des prouesses les plus spectaculaires de la technologie humaine. Pourtant ce chef-d’œuvre salué par tous est aussi l’histoire d’un échec cinglant pour l’humanité. Nous allons voir par ailleurs que l’histoire de Mirandal est largement dominée par une question raciale originale qui n’a pas d’équivalent ailleurs.

Les débuts de la base

La base de Mirandal a été construite à la fin du XXIème et au début du XXIIème siècle afin de servir de futur relais dans les voyages intergalactiques. Ce minuscule satellite de Terminus VII, découvert en 2023, offrait effectivement une architecture extrêmement intéressante pour une installation humaine : la planète étant creuse avec quelques ouvertures sur l’extérieur, il était possible d’y installer une atmosphère artificielle à l’intérieur. Par ailleurs la zone était particulièrement propice à l’exploration spatiale, via la technologie WARP qui laissait entrevoir des possibilités inédites en terme de voyages lointains. Le promoteur essentiel de la colonisation, l’inlassable Harry Delson, œuvra pendant une trentaine d’années pour cette cause et fut récompensé à la fin des années 2060 par une des résolutions majeures de l’Union à l’ère spatiale : la terraformation d’un satellite pour en faire une station géante habitée. Les premiers travaux, courant 2069, soulevèrent un enthousiasme énorme sur Terre, beaucoup de gens voyant alors là les prémices de possibles rencontres avec des créatures extra-terrestres intelligentes. Les travaux de terraformation de Mirandal furent titanesques, mobilisant des dizaines de milliers de personnes.

En 2112 l’inauguration se fit en grande pompe, et les membres les plus éminents de l’Union et des gouvernements nationaux terriens participèrent à l’une des fêtes les plus somptueuses de l’Histoire. Il y a avait encore très peu de constructions achevées sur Mirandal mais l’essentiel de la structure vitale était en marche : le satellite était doté d’une atmosphère, et donc habitable.

La Station Mirandal accueillit alors les entreprises les plus à la pointe du voyage spatial et connut un développement remarquable pendant une trentaine d’années, ce d’autant plus que le sol du satellite possédait quelques ressources insoupçonnées et bienvenues en matière de métaux rares.

La crise de 2145

Malheureusement Mirandal, même excentrée par rapport au système solaire, n’était pas à l’abri des vicissitudes de l’économie humaine et la grande crise économique de 2145 (dite « crise de la betterave mondiale ») toucha la station de plein fouet. Les échanges baissèrent très nettement, les investissements gelèrent et peu à peu la SSM (Station Spatiale Mirandal) se vida de ses occupants.

Sur le point d’être abandonnée malgré les investissements colossaux réalisés, Mirandal survécut grâce à une immigration faiblement contrôlée et à un encouragement à l’installation (les miséreux de toutes les planètes étaient pour ainsi dire invités à faire le voyage gratuitement vers Mirandal). Bien que d’un faible niveau de qualification, cette population joua un rôle capital dans la survie de la base en maintenant une vie humaine. Cette période est d’ailleurs souvent nommée celle de la « survie ».

Il faut dire que le principal souci des dirigeants de l’Union était alors de ne pas totalement déserter Mirandal afin de pouvoir envisager ultérieurement un retour aux affaires si cela s’avérait pertinent.

Cependant la remise à flot de Mirandal prit beaucoup de temps, l’atmosphère sociale agitée et le gel des crédits alloués étant peu propices au développement.

Un commerce complètement inédit et aux conséquences durables devait lui faire prendre un tournant décisif, à la fois pour le meilleur et pour le pire