Je souhaite partager mon expérience avec ce mandataire dans le souci d’informer au mieux les clients en recherche de renseignements. Je ne porte aucun jugement et vous laisse juge de ce déroulement.
Intéressé par l’achat d’un véhicule « renault mégane III Dynamique DCI 110 », annoncé sur le portail internet à -20% livrable dans un délai de 8 à 12 semaines, je constitue mon dossier le 6 février 2010 et reçois la confirmation du contrat d’acquisition le 11 février 2010 après avoir réglé le versement de l’acompte.
Je prends alors bonne note que les délais figurant au contrat annoncent 12 semaines et une « date limite de mise à disposition majorée du délai de réception » fixée au 15 mai 2010.
N’ayant aucune nouvelle entre le 11 février et la veille de la date prévue de livraison, ce qui peut se comprendre aisément lorsque la transaction ne présente aucune problématique particulière, je contacte Automobiles JM le 14 mai 2010. La chargée d’affaires qui m’est attitrée m’informe alors qu’un retard sera à déplorer dans la mise à disposition. Elle indique que la réception du véhicule auprès de leur service ne pourra avoir lieu qu’au cours de la semaine 23, soit au plus tard le 11 juin 2010.
J’exprime mon mécontentement et, sur les conseils de la chargée d’affaires, envoie sur son adresse mail professionnelle, un courrier électronique destinée à la direction qu’elle m’assure faire parvenir ultérieurement à ses supérieurs.
Je connais parfaitement l’article L 114-1 du code de la consommation qui m’aurait permis de d’adresser un courrier avec AR faisant courir un délai de 7 jours à compter du 15 mai 2010 majoré de 4 jours de délais de réception. L’expiration des délais légaux toute cause confondue serait intervenue le 27 mai 2010, donc indubitablement avant la date potentielle de livraison annoncée au 11 juin, ce qui aurait mis fin à la transaction et occasionné le versement d’intérêts. Ne voulant pas avoir patienté en vain durant les 13 semaines passées et les 4 à venir, je n’ai pas souhaité procéder de la sorte.
J’avais calculé initialement, dès la constitution du dossier, cette échéance maximum, que j’étais en droit d’espérer ne jamais atteindre (le 27 mai 2010), afin de calquer les dispositions à prendre pour mon ancien véhicule, que je m’étais engagé à vendre. Malheureusement, étant donné les circonstances de fait occasionnées par le retard de livraison et compte tenu du lieu de travail de mon épouse à 80 km de notre domicile, j’ai dû prendre en location un petit véhicule dès le 28 mai 2010 loin de correspondre à la satisfaction du besoin exprimé par l’acquisition du véhicule attendu et donc pour un coût minimisé de 570 pour un peu plus d’un mois.
L’aventure ne s’arrête malheureusement pas là… A nouveau sans nouvelles entre le 14 mai et l’échéance annoncée, je contacte la société le 16 juin 2010 et lui fait part de mon étonnement quant à la nature éthérée de la relation commerciale. Je prends toutefois en considération dans mon approche, l’évènement climatique dramatique qui a touché la région d’implantation d’Auto JM le 9 juin (grêle importante). La chargée d’affaires admet qu’elle n’a aucune nouvelle de ce véhicule et me fait patienter pour contacter le fournisseur. Elle m’apprend à l’issue que le véhicule ne pourra être mis à disposition qu’à compter de la semaine 26, soit la première semaine de juillet 2010.
J’ajoute qu’interrogée sur les suites données à ma requête de geste commercial, la chargée d’affaires indique qu’elle n’a pu consulter sa hiérarchie.
AutoJM m’envoie un courrier avec AR le 18 juin 2010 pour m’informer de la mise à disposition du véhicule à compter du 3 juillet 2010. Au final, je récupère le véhicule le 5 juillet dans les locaux, où j’ai reçu un accueil tout à fait satisfaisant, si ce n’est que j’ai déploré l’absence de geste commercial et la méconnaissance même de l’affaire par la personne chargée de l’accueil et de la transaction finale.
En conclusion, je constate un retard de livraison entre l’engagement commercial et la mise à disposition effective du véhicule de 47 jours, ramené à 36 jours si l’on tient compte des délais légaux supplémentaires, pour un temps d’attente total de 20 semaines. Je déplore également le manque d’information qui a jalonné la relation (peu) commerciale, la plupart des contacts ayant été de mon initiative malgré des retards lourds de conséquences. En dehors des désagréments commerciaux et de la satisfaction repoussée du besoin exprimé, j’accuse une dépense de 570 .
Visiblement mes demandes ne sont jamais remontées et c’est pourquoi j’ai pris l’initiative d’adresser, par courrier avec AR, tous ces éléments en laissant à leur appréciation les suites éventuelles à donner.
Au final un « cadeau » m’a été consenti par la non-facturation de deux options constructeurs non prévues au contrat initial (rétroviseurs rabattables électriques et module « plug and music » sur la radio) pour une valeur “constructeur” de 360 , (mais un coût mandataire de 0). De plus en lisant d’autres témoignages, je m’aperçois qu’il s’agit d’un geste habituel que la firme consent souvent, même lorsque tout s’est déroulé correctement… Le courrier reçu en réponse argue du fait que la société a subi de lourds dégâts lors des intempéries du 9 juin… Se rappellent-ils que la livraison était déjà reportée au 11 juin, majoré des délais de “préparation du véhicule”, donc en gros un mois de retard, et ce bien avant l’incident météorologique…
Je vous remercie pour l’attention que vous avez accordé à cette affaire et vous laisse à vos réflexions. Bon choix.