Bonjour à tous.
Voila mon souci.
Je suis propriétaire d’un appartement que je mets en location via une agence. A la fin du mois de mai 2009, l’agence m’informe verbalement que la climatisation du studio est HS et déclare suite à mon interrogation que le problème vient de se produire. Un devis pour le remplacement de l’appareil datant du 13 mai a été fait, j’en demande une copie, il s’élève à plus de 1200 euros. Je prie alors l’agent de procéder à différents devis pour que je puisse comparer les prix et faire mon choix. J’appelle à plusieurs reprises l’agence, m’entendant dire que les prestataires sont lents, qu’il faut patienter.
A ma grande surprise et à mon effarement, je reçois il y a quatre jours, soit le 15 juin 2009 ,un courrier en recommandé provenant du locataire, plus précisément du père de cette dernière qui déclare avoir procuration pour agir à sa place. Cette lettre est adressée à l’agence, copie étant faite pour moi propriétaire et une autre au tribunal d’instance . Cette lettre m’informe que le climatiseur ne fonctionne plus depuis le 8 janvier 2009, que plusieurs courriers recommandés ont été envoyés à l’agence (le 17 février, le 27 mars, le 22 avril sans suite donnée). Le tribunal a alors été saisi pour une injonction de faire: une première audience a eu lieu le 8 juin pour laquelle l’agence était absente, audience au cours de laquelle le tribunal a donné lecture d’un courrier dans lequel l’agence signifiait que conformément à l’injonction et mandatée par moi propriétaire, la climatisation avait été réparée. Or, ce n’était pas le cas à ce moment-là. Par conséquent une seconde audience sera prévue, le 17 août, où le locataire demandera une indemnité de 2000 euros pour préjudices moral, physique et financier!
Je tombe des nues, ignorant tout de l’historique du problème. En effet, à aucun moment, depuis le 8 janvier - date de la panne figurant sur la lettre qui m’est adressée en recommandé -, jusqu’à la fin du mois de mai, l’agence ne m’ a envoyé de courrier à ce sujet: elle ne m’a jamais parlé de courriers recommandés qui leur avaient été adressés, ni de délai d’attente dépassé, ni d’injonction du tribunal. Si l’appareil HS avait été porté à ma connaissance dès le départ, c’est-à-dire depuis cinq mois, aucune des démarches entreprises par le locataire n’auraient eu lieu. Je ne dispose donc d’aucune copie des courriers du locataire adressés à lagence et provenant de lagence, ni de l’injonction, ni des avis d’audience qui ont bien été adressées à l’agence, m’a assuré le père de la locataire.
Ma réactivité après la réception du courrier du 15 juin est immédiate: après un échange houleux, une forte mise au clair et au point avec l’agence, l’appareil est changé deux jours plus tard, soit le mercredi 17 juin 2009 au prix de 873 euros !
Hier, 18 juin, je reçois un mail du père de la locataire qui me propose pour clore la procédure et éviter le passage au tribunal du 17 août une transaction de dédommagement à l’amiable de 500 euros! Je réponds en rappelant que le problème vient de l’agence et non de moi et qu’il faudrait par conséquent leur demander à eux directement ce dédommagement.
Aujourd’hui, 19 juin, le père de la locataire me répond que puisque je n’accepte pas “sa proposition à l’amiable”, il continue la procédure: une audience se tiendra donc bien le 17 août et je devrai sortir de ma poche 2000 euros car je suis responsable!
Ma question est: que dois-je faire? N’est-ce pas l’agence ici qui a failli à sa mission en n’apportant pas toutes les diligences et attentions que je pouvais attendre d’elle pour régler le problème ? Lagence na pas dans ce cas respecté son obligation de diligence et de prudence.
Comment puis-je réagir pour me défendre et prouver ma bonne foi de propriétaire non informé de la gravité du problème, à temps, dans les délais ?
Y a ?t-il un recours ? Vais-je devoir payer ces 2000 euros, ce qui me semble totalement injuste ?
Merci de méclairer et de maider !