Les critères de sélection pour choisir un module d?analyse automatique avec Chessbase

Noël approche et bon nombre de modules sont mis à jour mais combien sont-ils vraiment utilisables pour analyser avec l’analyse automatique (recherche d’erreurs et analyse complète) de l’interface de jeu Chessbase ? Trois, peut-être quatre, sans plus, et pas forcément ceux auxquels on pourrait s‘attendre !

Les distributions actuellement disponibles sur le marché sont Echecs 3D 2008, Échecs et Mat, Chess Academy standard et professionnel, Fritz 11 mais celles-ci ne représentent pas les meilleurs solutions. Il existe bon nombre d’autres modules (voir site SSDF, CEGT,
)

L’analyse automatique (recherche d’erreurs et analyse complète) implique qu’un module joue contre lui-même. L’éditeur de l’interface de jeu Chessbase se charge d’éditer les coups sortants du module en question. On peut constater plusieurs phénomènes lors d’essais avec divers modules :

  1. Le module doit être stable (bonne gestion du temps, pas de coups absurdes ou de coups fantômes en recherche d’erreurs que l’on arrive pas à reproduire en analyse infinie en raison de bugs) et régulier dans les phases de transition de jeu (ouverture, milieu de jeu et finale sans perte de force de jeu).

  2. Un module puissant peut très bien avoir des problèmes pour jouer des coups convenables avec un temps de réflexion réduit à quelques secondes (par exemple entre 3 à 7 secondes par coup). Cela vient du fait qu’il est moins réactif avec des temps très courts en raison de ses algorithmes plus complexes.

  3. Les développeurs randomisent le coup sortant pour varier le jeu afin de ne pas reproduire systématiquement la même partie au sortir de notre ouverture préférée. Plus de 90% des modules actuels et anciens randomisent leurs coups. Cette pratique a pour origine la possibilité de faire varier le jeu d’un module quand il sort de sa bibliothèque d’ouverture afin de ne pas jouer toujours les mêmes lignes de jeu. L’analyse automatique nécessite qu’un module ne randomise pas son coup sortant.

  4. La sensibilité en pourcentage de pion, par défaut à 60%, implique également que le module ait une variation suffisante dans l’estimation des positions afin que l’interface puisse éditer les variantes.

  5. L’édition des variantes dans la fenêtre Module pendant le temps de réflexion du module est dans bien des cas difficile à suivre. Certains modules éditent les variantes en tournoyant sur 2 à 3 variantes en permanence, d’autres ont une édition progressive des variantes respectant la profondeur d’analyse en ne retenant que le coup sortant. En ce dernier cas l’édition des variantes dans la fenêtre Module est traitée. Certains modules éditent bien souvent quelques demi-coups, voire un seul, pour leur variantes en recherche d’erreurs, ce qui est pénalisant.

  6. Le style de jeu d’un module représente un critère à ne pas négliger. En effet, si celui-ci s’éloigne trop du commun des mortels cela peut en conséquence être néfaste. Il faut dire que depuis la série 10 des modules, la tendance au jeu tactique et dynamique à l’extrême ne facilite pas la tâche ! Attention aussi aux modules qui ne sont pas assez offensifs et qui laissent jouer l’adversaire en le serrant dans un étau, ce qui peut fausser l‘analyse.

  7. La force brute du module à une certaine importance. En effet, un module doit pouvoir analyser les parties des amateurs mais aussi celles des grands maîtres.

  8. Le prix ! Un module peut coûter 100 Euros et n’avoir aucune qualité pour l’analyse.

En conséquence, un module bien classé sur les sites de tournois entre modules peut éditer des coups incertains voire passer son chemin ni vu ni connu sur des erreurs notables dans la partie. Ces problèmes apparaissent également avec des parties de joueurs de club moyens. Le fait d’utiliser un module multiprocesseurs peut s’avérer efficace pour un module peu réactif (les temps sont divisés par x processeurs).

Le seul module répondant bien aux 8 critères donnés précédemment est Rybka 2.3.2.a.

Hein ? :paf:

Flippant tu voulais dire?

Tout ca pour dire : les échecs, c’est moins cher et beaucoup plus sympa avec un échiquier en carton et des pièces en plastoches. Et si no trouve le “module d’analyse de je sais pas quoi” nul:, beni on peut s’en prendre qu’à soi-même ou à son adversaire, mais dans les 2 cas, on a pas eu besoin de payé, donc c’est moins grâve que le module multimédia payé 100€ et qui n’est pas foutut de faire son boulot paf:

Mouais, sauf que trouver de bons joueurs, ce ne doit pas être facile et cela manque de souplesse d’ou l’intérêt des programmes informatiques.
Je dis ça mais je n’arrivais même pas à battre l’ordi de Battlechess, réputé nullos. :nexath

Les parties en ligne c’est quand même le top (quand on a pas une connection internet pourri qui saute tout le temps, comme moi :paf:)

J’oublie toujours le online.:frowning: