Faux. Une réduction des coûts ne signifie pas forcément une diminution de la qualité des services…
Dans le secteur de la santé par exemple, on ferait des économies terribles si le SEUL médicament remboursé à 100% était le générique le moins cher, les autres étant remboursés sur cette base (en gros, si la boîte de “noname” est à 2, et la boîte de X à 10, l’assuré débourse 8 pour le X).
On ferait des économies, et sans perdre de “qualité des soins”.
Pareil pour le passage par les généralistes. Désolé, mais pour la plupart des pathologies, un généraliste est tout à fait compétent pour effectuer le diagnostic et le traitement: pour un rhume, y’a pas besoin de voir un pneumologue (et pourtant, y’en a qui le font)…
Idem pour la CMU et le RMI, faudrait peut être regarder dans quelles poches tombe l’argent. Si tu savais le nombre de CMUtistes du quartiers qui roulent en Merco… <_<
Et dans certains domaines, un "serrage de ceinture" budgétaire serait tout simplement indispensable. Je pense par exemple à la SNCF, qui a manifestement trop de blé dans ses caisses et qui en claque donc dans le site TransAtlantys… -_-
Un mec qui connaît la réalité du terrain (mais pas trop timoré) permet au contraire d’effectuer des économies, mais sans réduire la qualité. Ou du moins, de rendre cette réduction insignifiante…
De toutes façons, on râle, on râle, mais tout le monde sait bien que le peuple français vit bien au dessus de ses moyens, et que tous ces “petits acquis” (Assedics, Sécu, allocations), bin ça un prix. Et que pour sauvegarder tout ça, bin il faudra y mettre les moyens.
Hum, je ne connais pas trop les domaines. Sauf l’Education. Là, j’y mettrais un mec qui a une certaine vision de l’avenir. Probablement un enseignant-chercheur. Genre Allègre, mais avec une notoriété telle qu’il pourrait imposer un relèvement des programmes sans que personne ne puisse broncher*. Une superstar du monde scientifique, quoi. Genre Georges Charpak, Pierre Gilles de Gênes ou Jacques Testart…
*L’allègement des programmes est un véritable fléau. Dans le monde de l’ingénierie et de la recherche, on voit déjà le début de ce qui va se passer dans un demi-siècle. Aujourd’hui, c’est le textile qui est délocalisé en Chine. Demain, ce sera l’ingénierie et la recherche: dans pas longtemps, pour le prix d’un ingénieur français, on pourra se payer 3 ou 4 ingénieurs indiens ou chinois, qui seront moins chers et plus compétents…
Le seul moyen de sauver nos emplois et ceux de nos enfants, qu’ils soient de la “base” ou de “l’élite”, c’est de tirer le niveau vers le haut. Comme pour le textile: en France, on ne fabrique plus de T-shirts à 1, mais du textile technique et de luxe…
Malheureusement, au niveau de l’Education Nationale, actuellement, on prépare plus le sabordage des générations futures que leur sauvetage…