Pile vue à Vivatech à partir de sucre et du papier ; que peux t on en penser , le gros soucis d’Edmond Musk repose sur la disponibilité des matières premières ( composants à base de silicium ou batteries à base de lithium) dans ses voitures qui entre en concurrence avec les autres besoins vitaux des pays développés.
Ça ne peut pas concurrencer les batteries lithium pour les voitures électriques.
D’abord, ce n’est pas rechargeable.
Ensuite, la densité est très faible. Celle de BeFC, elle a une densité de puissance de de 42W par litre (et encore, c’est en partant d’une cellule de 1cm²*0.6mm et en extrapolant sur des plus gros volumes, or il y a des chances qu’en augmentant la taille la densité diminue, car il faut forcément occuper de l’espace pour des interconnexions, pour des canaux permettant à l’eau d’arriver partout, etc…), contre plusieurs centaines voire plusieurs milliers de W/l pour une batterie lithium.
Une batterie de voiture électrique fait de l’ordre de 200-300 litres. Avec une hypothèse optimiste sur la densité d’une très grosse pile papier, on arriverait donc à une puissance de l’ordre de 10 kW. C’est trop peu pour une voiture électrique classique, même avec une batterie lithium tampon. Ça pourrait suffire pour une micro-citadine, type Ami… mais dans une telle voiture on ne rentre pas 200 litres de batterie…
Et en plus tout ça c’est juste le volume pour la partie papier de la batterie. Pour la faire fonctionner, il faut apporter de l’eau. Et donc il faut en plus un réservoir d’eau.
Il ne s’agit pas de remplacer la batterie de la voiture par une batterie telle que celle de BFC, dans un premier temps, mais de voir pour la première fois une application de physique qui s’autorise à dire que la convergence entre ce que l’on peut faire avec les semi-conducteurs et de la matière organique illustre un champs d’application colossale en particulier dans le domaine médicale ; implantation de puces dans le corps humain, pour permettre de combattre une grave maladie ;
Voir le plan marketing des laboratoires Dassault qui pense que leur marché dans vingt ans sera celui de l’électronique médical.