Des algues dans le moteur. - On est déjà à la plage

Ben c’est liquide si je ne m’abuse, en tout cas, mélangé à de lhuile et du nitro-méthane pour les modèle réduit, c’est liquide :neutre:

par contre, c’est neuro-toxique (beaucoup plus que l’alcool) mais on ne va pas s’arrêter à des détails. :smiley: bon en fait, il faudrait un réservoir étanche comme pour le GPL, ceci dit on ne prend pas autant de précautions avec le benzène cancérigène du sans plomb.

D’où les guillemets :o

Le Méthanol est toxic, super volatile et brule sans faire de flammes visible, ce qui le rend très dangereux. D’ailleur, dans la plupart de ses utilisation il est coupé avec d’autres produit, y compris quand il est utilisé avec des PAC. Il me semble qu’en général on a un truc genre 85% eau et 15% méthanol… autant dire que tu transporte bcp d’eau pour peu d’énergie au final :neutre:

J’ai connu des alcolos qui ne supportaient pas l’eau… :ane:

Pour info, c’était le méthanol qui était toxique dans les alcool frelatés, exemple dans les tontons flingueur : “on a arrêté d’en faire, ya des clients qui devenaient aveugles” :smiley:

je ne sais pas si c’est volatile à ce point( comme je t’ai dit, j’en ai dans mon placard coupé juste à l’huile, et pas à l’eau) mais au pire, on stocke ça comme un gaz, ça peut pas être plus inflammable que l’hydrogène, que certains constructeurs envisageaient sérieusement. :slight_smile:

bon, mais pour revenir au sujet, on pourrait déjà rouler à l’huile végétale, mais outre les problèmes d’odeur (ça sent la friture), l’état interdit cela simplement pour le fait qu’il ne peut pas appliquer la TIPP.

Là ou on marche sur la tête, c’est qu’en revanche, on peut appliquer la TIPP sur le diester car c’est un produit chimiquement transformé, même si c’est également à partir de matière végétale :pt1cable:

bref, est-ce qu’une nouvelle fois, ce n’est pas un beau projet qui va capoter pour des raison fiscale ou économiques?

Alors, je n’ai pas tout lu mais j’ai assisté en décembre à une conférence de l’IHEDN sur cette question donnée par de experts.

Quelques éléments de réponse sur les enjeux :

  • écologique

  • énergétique (indépendance/ pétrole).

  • Economiquement ce n’est pas intéressant du point de vue du producteur ou même du consommateur bien que des avancées sont trés probables dans ce domaine. Mais indirectement, c’est mieux de payer des agriculteurs et des industries de transformation françaises que les saoudiens, russes et autres.

Ensuite, sur les surfaces agricoles nécessaires ça évoluera également car la rentabilité dépend de la matière sèche produite.
J’avais posé une question dont la réponse ne m’a pas satisfaite : quid des pénuries d’eau si on développe une agriculture intensive.
(réponse : aucun problème en perspective)

Comme il est dit dans l’article, les huiles végétales “terrestres” ne sont pas la solution… on ne serais pas capable d’alimenter 10% du marché et a l’heure actuelle elles ne sont pas adaptés aux moteurs modernes (et faut pas croire que ca ne rejete que du CO2 et de l’eau :wink: ).
Faut arreter de croire qu’il n’y a que des raisons fiscales… il serait extrenement facile de faire comme avec le Fioul, un carburant taxé et tracé pour les voiture et un produit non taxé pour la maison :neutre:

Oui, j’ai enendu des écolo qui tentai de balayer l’arguement économique en disant qu’il fallait raissonner autrement, en terme de ressource naturelle: quelque soit le prix qu’on leur accorde, elles ne sont pas inépuisable, et donc il ne faudrait pas raisonner uniquement en terme de cout, mais de calcul sur chaque ressource, en gros.

Ce qui appuyait cet argument était un gros titre un peu ridicule, qui annonçait en Millaird de $ le cout du réchauffement de la planète: le commentaire (très juste) des écolos: à quel prix on peut évaluer la perte de plusieurs espèces vivantes?

La pénurie d’eau n’existe que vis a vis de l’argent que l’on est pret a payer ces carburants. A 10 €/l il doit être rentable de construire une centrale nucléaire avec une unité de désalanisation de l’eau de mer uniquement pour faire pousser la plante qui produira notre or vert.