-DEBAT- "Dans la spirale des jeux vidéo"

Je vois mon chère Adrien, que tu ne m’as pas comprise… tu veux des chiffres? “Trop” ne te convient pas? Dsl je ne peux pas te donner de chiffre! Tout dépend de la personnalité de la personne…mais lorsqu’on dépasse les 5 heures de jeux par jour (jours de la semaine, qu’on sacrifie ses heures de sommeil pour cela…) j’estime que la personne a un problème! Et ça entre bien dans la définition d’un comportement d’addiction! (Addiction= maladie !)

Je ne pense pas directement aux jeux de tire…les jeux ou l’on est un petit renard qui mange des pommes et qui survie a plein d’épreuves ça marche aussi :wink: je pense à tout ce qui nous projette dans un autre monde, une autre vie que la notre! (Pas que défouloir, l’évasion, sans billet de retour tu connais ?;))

« dis mois comment une personne instable peut trouver la patience et la concentration pour jouer à ces jeux ? »

Par définition, toute personne est supposé stable jusqu’à preuve du contraire
elle peut être super patiente et intelligente vu que son monde devient le jeux
mais dans notre monde, son comportement n’est pas admissible
mais ses faculté ne sont aucunement altéré c’est le rapport aux autre qui est remis en cause
ex : j’ai rarement vu de toute façon des personnes trisomique jouer aux jeux vidéo

Mais y’a des jeux qui sont trop violent et qui peuvent être moteur de comportement violent
Il est aussi là le problème !

PS: si y’en a un qui me dis que certain jeux vidéo ne sont pas hyper violent ou trop réaliste dans la manière de tuer (ce qui revient à la même chose) alors là je m’arrache la tête et je vous l’envoi par la poste! :wink: (Découper les gens sans être traité de salaud est un privilège qui n’est permis qu’au médecin ;))


[quote="Cassin"] [quote="kalida"] (J’espère que tu partages autre chose avec tes parents que les moments ou ils te reprennent lorsque t’as mal fait quelque chose !) [/quote]

L’éducation ce n’est pas que les interdictions et les réprimandes :paf:

Qu’est ce que l’éducation??? Grande question! C’est pas le topique :frowning: mais l’éducation parentale passe d’abord par le fait de dire à ses enfants : faut pas faire ça c’est pas bien, faut dire ceci et pas cela… enfin je pense
bien sure plus tard ça deviens autre choses
mais déjà là ça implique la personnalité de la fille ou du garçon
ce qui ne deviens plus de l’éducation parentale
mais personnel.

:paf:

En raison des événements actuels, la soirée THEMA “L’enfance virtuelle” sera remplacée par la soirée “Tibet - Un printemps sanglant”. “L’enfance virtuelle” sera rediffusée le 03 juin à partir de 21h00.

Bon ba rendez-vous le 3 juin. :smiley:

Ça prouve au moins qu’Arte s’en fout un peu de ce programme, c’est bien. :smiley:

LOL! le 3 juin!! ds 2 mois!!! :super:

'me semblait bien qu’il ne devait pas y avoir beaucoup de studios de développement de JV au Tibet :o :ane:

Bon j’avais écris un pavé mais mon navigateur a planté et j’avoue avoir un peu la flemme de recommencer donc je me contenterais de ce petit message :

Je passerais sur le sacrifice des heures de sommeil étant donné que ça n’a absolument rien à voir.
Mais concernant le fait de jouer 5h par jours aux jeux vidéos, qu’est ce qui te fais dire que la personne a un problème ?
Nan parceque c’est bien beau de balancer des jugements de valeurs a l’emporte pièce mais ce serait tout de même mieux de les expliquer et d’argumenter un minimum…

Imagine un joueur d’échecs passionné (ou de tout autres activités ayant une certaine reconnaissance) il a un très bon niveau et pour cause il s’entraine 5h tout les jours, il résout des problèmes, fait plusieurs parties va régulièrement au club d’échecs de sa ville etc le tout dans le but de s’améliorer bien sur mais surtout d’être prêt pour le prochain tournoi auquel il va participer.

Peux tu m’expliquer pourquoi ce dernier si on parle de lui sera surement vu comme une personne très doué, faisant preuve de sérieux et de discipline. Un joueur capable de se dépasser pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixé dans la compétition.
Et étant finalement quelqu’un qui vit pleinement sa passion et donc sa vie en faisant ce qu’il aime avant tout…

Tandis que le même cas pour un joueur de RTS par exemple, sera perçu par les médias et de fait aussi par l’opinion publique comme étant un autiste immature et asocial, une personne totalement addict en train de gâcher sa vie ?

( Je ne plaisante pas, pose toi réellement la question … )

Les gens ont beau s’en défendre tout le monde se fait influencer par les médias a un niveau ou a un autre, il fut un temps ou les dessins animés japonais “ultra violent” était la cible, il y a aussi eu par exemple les jeux de rôles, je me rappelle notamment d’une émission de Mireille Dumas ou celle ci tentait de faire passer les rôlistes pour des gens tordus a la limite du satanisme (non ce n’est pas une blague)

Et depuis maintenant quelques années c’est le tour des jeux vidéos…
Mais leur véritable problème ce n’est pas d’être addictif avilissant ou je ne sais quoi leur problème c’est de ne s’être réellement démocratisés que trop récemment, Si la génération qui dirige actuellement la société était similaire a la notre a la place de ces pseudo documentaires caricaturaux et faisant preuve d’un total manque d’objectivité nous aurions des émissions sur l’e-sport et le talent des meilleurs joueurs…

ps : Vous avez déjà vu des reportages sur des gros cas sociaux qui sèchent les cours insultent leur parents et passent leur temps a jouer au foot en espérant devenir des stars (alors qu’ils n’ont aucun talents) ? Bien sur que non quel intérêt a montrer ça alors que tout le monde aime le foot ?

Des jeunes qui s’entrainent 8h par jour aux échecs en espérant devenir les nouveaux Kasparov / Kramnik et laissent leur études et leur vie social tomber en ruine ? Non ça n’a pas d’intérêt alors que les Echecs sont mondialement reconnu comme étant un grand sport (et oui maintenant c’est un sport) Si on faisait un reportage sur le sujet se serait sur le dernier champion de France ou sur un nouveau petit génie qui fera surement de grande chose dans les futurs compétitions, et bien sur on le présenterait sous son meilleur jour.

Et un reportage sur des premiers de la classe moches et sans amis qui se réfugient dans les cours ? Non plus évidement

Des types qui passent leur journées a balayer de la glace pour faire avancer plus ou moins vite un palet, c’est quoi ça ? une secte ? c’est pas un peu tordu comme activité ? Non c’est un sport olympique, donc soit on en parle pas, soit on en parle positivement pour faire connaitre la discipline.

Bref …

Sinon je trouve très bien que les médias s’intéressent un peu a la situation du Tibet qui dure maintenant depuis des années et des années ( et puis pendant ce temps ça leur évite de dire des conneries :smiley: )
Edité le 01/04/2008 à 23:19

Un gros +1 pour tout ça :smiley: (et pour ce vieux sac de Mireille Dumas :o )

Ah et juste pour l’histoire perso, (mais lié au sujet de l’émission)

En 2000 j’ai démarré le jeu online sur Age Of Empires II, pendant 2 ans j’ai pas mal joué (sans excès) puis j’ai stoppé 6 bon mois

De 2002 a 2004 même si j’avais régulièrement des périodes de plusieurs semaines ou je ne jouais presque pas on peut dire que j’ai été un bon petit hardcore gamer, avec même parfois des semaines de vacances à 8h par jours (compétition oblige ^^ )

Et puis fin 2004 et 2005 donc pendant un an et demi je n’ai pas touché un jeu lol enfin pour être exact j’ai été 4,5 mois sur wow

En 2006 j’ai beaucoup joué pendant 6 mois, au hasard je dirais 35h semaine, je séchais pas mal les cours aussi mais ce n’est pas lié du tout (je détail pas) et idem un peu de compétition, et puis finalement l’équilibre global du jeu m’a déçu et j’ai donc arrêté d’un seul coup, juste après la coupe de France

Et puis depuis bah je n’ai pas touché un jeu parceque rien ne m’intéressait vraiment, je suis aussi partit 6 mois a l’étranger etc
Et la je prévois de redevenir un hardcore gamer avec la sortie de Starcraft II et j’ai d’ailleurs changé de travail pour avoir plus de temps lol (oui c’est quelque chose que je prévois a l’avance comme j’aurais pu prévoir de me remettre a fond au footing de partir a l’étranger ou je ne sais quoi)

Vous en penserez ce que vous voulez, mais malgré le temps passé sur les jeux, pour moi ça représente tout sauf le comportement d’un drogué.
Je ne subis pas, je gère ma passion tout simplement … ( on dirait une pub nan ? :stuck_out_tongue: )
( Si j’arrivais a arrêter la clope pendant des années uniquement parceque sur le moment j’ai d’autres envies, et puis si je me décidais plusieurs mois a l’avance a reprendre parceque une nouvelle marque qui a l’air pas mauvaise va sortir etc… ça se saurait mdr )

edit : Je laisse un petit lien sur un article définissant l’e-sport pour ceux qui ne connaissent pas bien ce milieu : www.esportsfrance.com…
Edité le 01/04/2008 à 23:42

C’est drôle, on a justement abordé le sujets des addictions, dont celle aux JV / ordinateurs en cours d’anglais aujourd’hui ^^

Il en est ressortit que tant que ça devient pas une obsession (“je ne pense qu’à ça à longueur de journée”), ça n’entre pas dans la catégorie “drogue” :smiley:

Perso j’ai longtemps été un gros joueur, étant plus jeune. Pendant les vacances scolaires je passais mes journées sur l’Amiga :smiley: A cette époque-là, addicted ? Peut-être un peu… Je ne sortais pas, ne voyais personne (bon OK, y’avait beaucoup de cons là où j’habitais, mais quand même :P), bref, presque le cliché du gamin limite autiste qu’on voit dans les reportages :ane:

Et puis bon, ben le temps passe, on vieillit, on mûrit, on a du boulot… Maintenant j’ai 30 ans, marié, un gosse, et je joue beaucoup moins… Non pas parce que je ça ne me dit plus rien (même s’il y a en effet de moins en moins de jeux qui m’intéressent ces temps-ci), mais j’ai surtout beaucoup moins le temps ^^

Et si je l’avais, le temps ? Non, je ne pense pas que je redeviendrais un gros joueur comme avant… Même le WE où j’ai parfois plus de temps pour jouer, je ne passe plus que très rarement une après-midi complète sur un jeu. Non seulement j’ai trouvé mieux à faire, mais ça ne m’intéresse plus non plus.

Comme quoi, les comportements changent avec le temps :smiley:

Je suis parfaitement d’accord avec ce que tu dis Hati. :slight_smile:
A part sur le fait de considérer le jeu vidéo comme un sport, ça, ça me chagrine un peu étant donné que moi j’ai toujours considéré le jeu vidéo comme un art. D’ailleurs je n’ai jamais compris quel plaisir on pouvait avoir à jouer en compétition professionnelle de jeux vidéo. Pourtant j’ai longtemps été sportif mais je n’y retrouve pas le même esprit, sans doute parce que je vois le jeu vidéo autrement.

Pour moi les deux ne sont pas incompatible daffy.
Et puis comme pour toute activité chacun peut avoir une façon différente de l’aborder =)
Moi par exemple ça peut me faire délirer de faire un basket purement pour le fun, sans se prendre la tête, mais il y a des gens qui eux veulent faire ca sérieux, s’entrainent régulièrement pour progresser et voudront gagner a tout prix. Et bien sur ils souhaitent voir tout les membres de l’équipe se donnant à fond …
Alors même si évidement dans la même équipe ou sur le même terrain ça ne passerait pas super bien ^^ les deux façons de faire sont bonnes tant qu’au final on y trouve son compte :wink:

Concernant le plaisir qu’il peut y avoir dans l’e-sport je te répondrais simplement, le même que dans toutes compétitions, que dans tout sport …
Le plaisir de s’entrainer de chercher a optimiser sa façon de jouer, de disputer des matchs extrêmement tendus, de participer a des tournois, de constater les progrès qu’on a effectués, de réfléchir a de nouvelles stratégies, d’améliorer son jeu d’équipe, de toujours découvrir de nouvelles choses alors qu’on pensait connaitre un jeu par cœur, le plaisir de se donner a fond, de gagner et de faire de bon résultat etc etc
Edité le 02/04/2008 à 00:15

Je n’ai rien à ajouter à cela :

«23% des français de 15 ans et plus jouent sur console et/ou PC. Les joueurs jouent en moyenne 2 h 45 par semaine. Mais la moitié d’entre eux (50%) jouent une à deux heures par semaine. Les joueurs intensifs sont minoritaires (moins de 10 %)

Ces données relativisant l’étendue réelle de l’addiction ne changent rien à la perception du phénomène qui inquiète les parents et ceci d’autant plus qu’ils ne comprennent pas la nature du plaisir au jeu vidéo. Dès lors que leur enfant privilégie le jeu vidéo sur une sortie familiale, ils ont tendance à penser que leur enfant est prisonnier d’une addiction. Dans leur esprit une sortie en famille, ou une activité sportive de plein air, vaut naturellement mieux qu’un jeu vidéo où l’enfant « conduit » un bolide avachi sur un canapé. L’incompréhension est générée par un choc des valeurs et des expériences vécues. Les parents ne retrouvent pas leur propre enfance dans les choix et les goûts de leurs propres enfants. Ils ont alors tendance à dévaloriser l’usage de tout jeu vidéo et à voir dans toute pratique soutenue un risque d’addiction.

Des pratiques différenciées

Lorsqu’on regarde de plus près les comportements des joueurs, on se rend compte qu’il y a une variation et une graduation dans les types d’usage. Pour la très grande majorité des jeunes, le jeu est régulier, quotidien, mais n’excède pas une heure par jour et n’empiète pas sur les autres activités ludiques et scolaires. Il s’agit donc d’un pratique non invasive (0). La plupart des enfants et adolescents restent à ce degré et ne vont jamais sur les autres degrés. On peut considérer qu’un pas a été franchi (1) lorsque le jeu, tout en restant occasionnel, se réalise occasionnellement pendant plusieurs heures d’affilées le week-end ou en période de vacances (pour finir une partie). Les jeux en ligne et à monde permanent peuvent entraîner ce type de pratique qui peut rester sans suite. Un deuxième degré (2) correspond à un jeu intensif régulier pendant plusieurs heures d’affilées en semaine et une grande partie du week-end. L’impact négatif sur le travail scolaire est alors rapidement évident. Cette pratique devient invasive et elle est potentiellement à risque en particulier pour la réussite scolaire. Souvent, ce comportement est un signe d’appel de mal être du jeune, dans sa famille, au collège, voire simplement en lui-même. La pratique peut gagner encore en intensité (3). Le jeu est alors effectué régulièrement en soirée tard ou pendant la nuit, prenant sur les heures de sommeil et entraînant un déséquilibre des cycles entre veille et sommeil. Il s’accompagne d’un désinvestissement des autres activités. Cette pratique invasive entraîne une situation à risque sur le plan social. Au-delà, de ce type de pratique, on rentre dans les domaines des comportements pathologiques, avec un jeu très intensif placé au centre des activités du sujet, réduisant drastiquement les relations sociales et amenant à des conflits familiaux ou conjugaux constants (4). Enfin, on rencontre des cas rarissimes de jeu pathologique permanent entraînant une organisation de vie uniquement centrée sur le jeu avec un abandon de tous les investissements professionnels ou scolaires. D’après le regroupement des données dans la littérature, on peut estimer entre 5% et 10 % les joueurs rentrant dans les trois dernières catégories.

Les critères de l’addiction tels qu’ils sont présentés dans la classification internationale CIM-10. Elle considère la présence d’une addiction lorsqu’un sujet présente trois des critères suivants sur une période d’un an et ayant persisté au moins un mois ou encore étant survenus de manière répétée :

  1. Un désir compulsif de consommer le produit. 2. Des difficultés à contrôler la consommation. 3. L’apparition d’un syndrome de sevrage en cas d’arrêt ou de diminution des doses ou une prise du produit pour éviter un syndrome de sevrage. 4. Une tolérance aux effets (augmentation des doses pour obtenir un effet similaire). 5. Un désintérêt global pour tout ce qui ne concerne pas le produit ou sa recherche. 6. Une poursuite de la consommation malgré la conscience des problèmes qu’elle engendre.

La toxicomanie est la rencontre d’une situation sociale, de la problématique d’un sujet individuel et d’un toxique. Si l’on conçoit bien, intuitivement, ce que peut être la situation sociale d’un joueur au comportement d’addiction (isolement, adolescence, etc.), et celle de problématique individuelle (conflit, désir de rupture, violence, etc.), le troisième terme est par contre moins évident. Il n’y a de toxicomanie que s’il y a un toxique. Or, quel est l’objet toxique en matière de jeu vidéo ? Est-ce le contenu thématique du jeu, la passion de jouer, de se mesurer au hasard, le désir compulsif de vaincre l’autre, d’acquérir des points de niveau pour se transformer soi-même ? Tous ces éléments interviennent certainement dans des proportions variables selon les sujets. Cependant, lorsqu’on regarde le type de jeu qui est associé le plus fréquemment aux pratiques invasives, on tombe immanquablement sur des jeux en ligne à monde permanent. Le fait se comprend aisément. Dans ces jeux, le joueur est poussé à jouer continuellement car s’il ne se connecte pas, le jeu continue sans lui…

  • L’argument physiologique

Les jeux permanents en ligne (MMPORG) favorisent donc les pratiques intensives et leur puissance d’addiction tient à capacité à générer une immersion profonde dans le virtuel. Par cette immersion, le sujet se retire de la réalité mondaine pour s’abstraire dans une néo-réalité où règne, en partie, le principe de plaisir . Il s’agit là d’un processus très semblable à celui observé en toxicomanie et qui trouve d’ailleurs la même signature physiologique dans un métabolisme accru de la dopamine, neuromédiateur impliqué dans les circuits du plaisir. [nicotine, cannabis et opiacés augmentent la libération de dopamine] Dans l’addiction aux opiacés, des récepteurs spécifiques sont créés par l’ingestion de la drogue et « appellent » à nouveau le produit créant ainsi une sensation physiologique de manque. D’après la revue de la littérature sur le sujet, il pourrait y avoir une explication physiologique au problème de la pratique invasive de jeux vidéo. Ces études ont en effet démontré qu’une séance de jeux vidéo libère de la dopamine dans le cerveau. Cela n’est en rien spécifique. On pourrait dire tout aussi bien la même chose pour l’acte sexuel ou la pratique du sport [je conteste cette dernière frase, dans le cas du sport se sont des catécholamine ‘adrénaline noradrénaline’ et le plaisir sexuel est généré par un relâchement d’endorphine
le mode d’action n’est pas similaire
et puis socialement c’est moins facile que de s’asseoir sur son canapé
quoique
] La bonne question est de comprendre pourquoi les jeux vidéo donnent du plaisir. Répondre uniquement en terme de neuromédiateurs relève de la confusion autour des causes. La cause matérielle du plaisir (la dopamine) n’est pas la cause formelle (l’acte du jeu), ni la cause finale (le choix de l’immersion dans un monde virtuel).

Immersion et intentionnalité réfléchissante

Or, si l’on se penche sur la cause finale, à savoir la recherche de l’immersion, on rencontre une série de phénomènes qui sont distincts de l’expérience toxicomaniaque. L’immersion est une expérience active, mobilisant l’ensemble des ressources cognitives d’un sujet. Dans un monde virtuel, elle est l’occasion pour le sujet de concrétiser des choix, d’agir et de réagir en fonction des événements qui placent le jeu dans la dimension de l’intentionnalité réfléchissante : « je » pose un acte virtuel et j’évalue ses conséquences. En évaluant ses conséquences, « je » perçois une réalité nouvelle qui m’invite à la modifier par un autre acte. On est très loin de la passivité de l’expérience toxicomaniaque commune. Même si dans certains cas, l’ingestion d’un toxique peut induire une activité réflexive telle la description de l’effet poétique des drogues chez Henri Michaux. La plupart du temps, la drogue exerce une emprise passive sur le sujet qui l’éloigne de l’intentionnalité. Le sujet devient objet passif du toxique. Ce fait pourrait être certes discuté en regard des drogues comme les amphétamines ou la cocaïne qui amplifient les sensations d’action et modifient aussi artificiellement l’acuité du monde réel. En tous cas, dans les jeux vidéo, l’acuité nécessaire au monde virtuel implique une présence accrue de l’intentionnalité. Le joueur décide de ses actes. Mais il est vrai que son premier acte est la décision de privilégier l’investissement d’un monde numérique à l’investissement du monde réel. En quelque sorte, l’addiction au jeu vidéo, si l’on accepte ce terme, résulte d’abord du refus de l’investissement du monde réel comme espace de réalisation de soi.

* Un symptôme individuel…

On peut interpréter cette décision de deux façons. Elle correspond certainement à un symptôme individuel. Fuir la réalité mondaine pour s’abstraire dans une autre réalité, même si elle peut partagée avec d’autres joueurs, dénote incontestablement une forme de souffrance. Celle-ci peut avoir des causes multiples selon les situations ; difficultés scolaires, sociales, identitaires, familiales, sexuelles, crises existentielles de l’adolescence, mal être général. Ces comportements individuels de jeu très intensif et invasif, rentrant dans les trois catégories (3,4,5) citées plus haut, peuvent à juste titre être considérés comme des appels à l’aide et relèvent certainement d’une dimension médico-psychologique . Cette fuite peut aussi résulter d’organisations mentales pathologiques : refus pervers de toute réalité imposant des restrictions et désir conjoint d’expression d’une toute puissance. Certains jeunes ne supportent pas les interdictions, les refus et les frustrations apposées par des personnes humaines, qu’ils soient leur père, leur mère ou des représentants d’autorité, et n’acceptent comme limites que celles imposées par les mondes virtuels. Ils ressentent alors un sentiment de jouissance et de toute puissance à pousser le jeu à ses extrémités. En langage psychanalytique, ils fuient la rencontre avec la castration symbolique qui ne peut être portée que par des sujets humains représentant la loi oedipienne, jouissent de leur victoire sur les règles usuelles mais continuent à rechercher des limites à leur désir. D’autres jeunes, présentant des organisations mentales psychotiques, ne peuvent investir que les mondes virtuels car le monde réel est trop associé aux émotions et aux affects des relations interhumaines .

Un symptôme sociétal…

Cependant, en rester à une interprétation psychologique individuelle serait singulièrement réducteur, car la pratique intensive du jeu vidéo fait également office de symptôme sociétal Toute une classe d’âge présente une appétence à utiliser les mondes virtuels comme espace d’expérience. La pratique intensive des jeux vidéo révèle une expression contemporaine de la problématique de l’adolescence, celle de la nécessité de créer des dimensions nouvelles dans l’espace et dans le temps. Les mondes virtuels sont des espaces de conquêtes - ce sont nos Îles au Trésor d’aujourd’hui. Ces univers sont hors de l’espace du monde adulte, et c’est pour cela qu’ils sont recherchés par les jeunes. Cette nécessité d’un ailleurs se retrouve dans la recherche d’une autre temporalité. Dans les microsecondes d’une action virtuelle peuvent se dérouler des univers d’intentionnalité et les heures de jeu intensif dilatent le sentiment subjectif de la durée. Le no life des pratiques intensives est donc une échappée hors du temps mondain qui permet en retour d’assimiler en soi la banalité du temps commun. L’immersion virtuelle permet un voyage en dehors de l’espace commun et de la temporalité partagée. Nous retrouvons ainsi à l’âge numérique les nécessités des expériences existentielles radicales qui, de tous temps et dans toutes les cultures, ont été associées aux transitions adolescentes. La pratique intensive du jeu vidéo n’est donc pas, en soi, la conduite pathologique que le regard adulte, apeuré par l’inconnu, lui appose trop souvent. Elle est l’expression contemporaine d’une nécessité anthropologique de la construction d’un ailleurs. Ses excès sont indéniables et potentiellement dangereux, mais ils signifient surtout l’incapacité frappante de nos sociétés occidentales à comprendre en profondeur les besoins de nos adolescents. »

Bon, après les medias doivent vendre, réaliser des audiences
on ne cherche pas la vérité, on cherche ce qui séduit, ce qui suscite des réactions et ils le font bien ! Regarder ce topique

Cet article contient a la fois des informations, données intéressantes et montre a la fois une certaine méconnaissance du sujet qui l’entraine parfois vers des raccourcis douteux et de mauvaises généralisations.
Enfin il n’en reste pas moins instructif sur certains points…

Maintenant ta réflexion propre et lié précisément a la discussion actuelle n’en serait pas moins intéressante, au contraire.
C’est peut être lié a du vécu mais j’avoue avoir un peu du mal avec les gens qui se contentent pour toute réponse de citer des articles récemment lu comme s’ils n’avaient pas eux même de réflexion séparé ni de points de vue autres a expliquer.
Si nous souhaitions connaitre ou simplement nous remémorer ce genre de données nous n’aurions eu aucun mal a les trouver par nous même et ça aurait eu l’avantage de ne pas forcement être enrobé de contenu subjectif…
Et enfin bien que l’article touche clairement au sujet il ne représente en rien une réponse ciblé a nos précédents messages…
Difficile d’avoir une discussion avec une encyclopédie =)

Edit : +1 avec ton dernier message (même si c’est évident)
Edité le 02/04/2008 à 00:57

Je suis tombé par hasard sur cet article en cherchant les effet physiologique observé et je doit avouer qu’il formule au mot prés ce que je pense

Mais tu as bien vu, je n’est pas de réel opinion sur le sujet c’est vraie
je ne me sent pas concerné
les jeux vidéo pour moi c’est comme le langage des scarabée
(Je n’en vois pas, je ne cherche pas à en voir, je ne le comprends pas et je ne cherche pas à le comprendre)

Toute fois, il faut savoir un minimum de chose
.

Si quelqu’un a d’autres info sur les effets physiologiques je veux bien qu’il les partage
à part la dopamine je n’ai rien trouvé
sauf peut être de nouveaux jeux qui diminue le taux de cortisone ds le corps


En ce qui est de ma propre réflexion, j’ai essayé tant bien que mal de l’exprimer dans les messages antérieurs ;)

J’ai remarqué ça, dommage…Le 3 juin ça fait dans longtemps et juste avant le bac :confused:

Je ne comprends pas trop, tu as 30 ans, tu es marié et tu as encore des cours ??

lol hugues

Il y a des gens un peu lent. [:shy]

Ou qui approfondissent :o
[spoiler]Chui promu Cassin, hein dit, dit ?! :paf:[/spoiler]

[spoiler]:oui: : Troll 3ème classe…qu’est-ce qu’on dit? :smiley: [/spoiler]

Tu es neuropsychiatre? :slight_smile:

Je pense tout simplement que le fonctionnement de la dopamine ou sérotonine et autre neuromédiateurs est a peu près similaire dans tout les problèmes d’addictologie.Pour les JV les neuro en question sont plus l’adrénaline et l’endomorphine.

Ton discours me fait penser a une pédo psychiatre ou psychologue qui passe son temps à étudier et à disséquer le comportement des gamins entre eux pour en tirer des conclusions un peu hatives de schizophrénies futures ou autre névroses ou psychoses.

C’est pas parce qu’un gamin de 6 ans est violent avec ses camarades de classe que l’on peut en tirer une conclusion.Avec l’age la maturité…tout le monde change sauf les abrutis qui eux ne se remettent pas en question

Comme le disait Cassin certaines personnes sont attirées par les jeux vidéos pendant une certaine pèriode et certains paramètres comme le fait d’avoir une copine ou de trouver un boulot fait que l’on peut s’y désinteresser petit à petit.