Depuis ce mardi 5 novembre, une Zone à Trafic Limité (ZTL) est mise en place au cœur de Paris de manière pérenne, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les véhicules dits en « transit » ne peuvent plus y circuler. Périmètre, contrôles, sanctions… Clubic vous explique tout de ce dispositif inédit dans la capitale.
Allez zou, finito les voitures inutiles dans nos quartiers !
Parfait ! J’espère que cette mesure vous fera rester bien entassés dans vos clapiers mortuaires bétonnés parfaitement anti-écologiques. Et que vous laisserez tranquilles nos campagnes verdoyantes qui regorgent de vie et de personnes concernées par celle-ci. Si vous pouviez ne plus y transiter lors de vos activités de consumérisme de l’ailleurs, merci !
Allez zou, les gueux qui ne peuvent pas vivre dans VOS quartiers (les plus chers de Paris) ! Dehors !
Quand faisons-nous la même chose dans les arrondissements 5 à 11 ? Les habitants des 1-4 ne pourrons plus sortir de LEURS quartiers
Les appartements du 1er au 4eme arrondissement, des clapiers mortuaires ? Tu n’en a sans doute jamais visité un seul, une grosse part est aujourd’hui rénové et très confortable tant qu’on ne s’attache pas à posséder absolument un jardin.
un immeuble accueillant plusieurs familles sur un espace au sol restreint est d’ailleurs surement, bien plus écologique qu’une maison individuelle, tout y est souvent mutualisé…
et vos campagnes verdoyantes, vous etes bien contents quand des parisiens viennent y dépenser leur argent, qui au passage vous permettent (ou du moins les secteurs concerné, villes/regions) d’en vivre. il faut arreter vos clash permanant provinces/IDF.
Puis cette mesure appliquée à une zone restreinte de Paris peut avoir du sens, car très désservie par les transport en commun, ou ce serait innaplicable hors Paris.
Sans radar de plaque ils vont être nombreux à avoir un truc à faire dans le coin.
Je viens de voir une carte des ZTL de Nantes : il y a 2 axes, celui de la « Rue du Calvaire » et celui du « Cours des 50 otages » qui sont concernés principalement
Tout a fait, les études sur le sujet tendent assez nettement à démontrer que le meilleur compromis environnemental est l’habitat urbain de hauteur moyenne (4-8 étages), ça utilise moins de ressources par habitant pour la construction, ça artificialise moins de surface, ça consomme moins d’énergie pour le chauffage, à qualité d’isolation égale (du fait d’un ratio surface habitable/surface extérieur bien plus grand), et les habitants des villes se déplacent en moyenne moins, et plus souvent avec des modes de transport doux.
Ça va déporter une grosse partie du trafic dans les autres zones.
Ça va pas créer des problèmes du coup ?
C’est inévitable mais tant pis pour eux, ils n’ont qu’à déménager.
Si c’est mis en place aux abords des zones commercial, il y a plus d’un commerce qui va mettre la clé sous la porte !
Statistiquement, il y a plus de chances que ça soit l’inverse.
La majorité des opérations de renforcement de la mobilité douce en centre ville ont eu un impact positif sur l’activité des commerces des zones concernées. Ça a même été constaté aux USA, pays de la bagnole reine…
Il suffit de voir les boutiques à louer dans d’anciennes rue commerçantes: deux exemples au hasard, la rue Serpenoise à Metz, la rue Pierre Julien à Montélimar. Plus de voitures, plus de clients, plus de boutiques mais des punks à chiens agressifs en nombre.
Vous récitez la propagande des politico-écolos, qui n’ont aucun rapport avec l’écologie (mais beaucoup avec la politique consumériste). La réalité factuelle c’est que les villes sont un fléau pour la vie et le réchauffement climatique selon l’ONU, les ONG et les scientifiques qui étudient le sujet (je vous invite à lire leurs rapports). Toutes les villes du monde ne représentent que 2% de la surface de la terre, et pourtant, elles consomment plus de 75% de l’énergie mondiale (oui !) et produisent plus de 60% des émissions de gaz à effet de serre. La pollution est un fléau dans les villes, pour ses habitants et la planète, à cause de la très forte densité de population. Et c’est un fléau pour la vie, humaine et encore plus non humaine. L’écologie, ce n’est pas se soucier de l’humain, mais de la vie, la biomasse de l’humanité étant dérisoire face à celle du reste du vivant sur terre. Chaque été, l’indice de qualité de l’air est très souvent dans le rouge dans vos villes, alors qu’il reste vert ou jaune chez nous. Des dizaines de milliers de personnes meurent chaque année en Europe de la pollution dans les villes. C’est encore sous-estimé. Je vous invite à lire les rapports des ONG à ce sujet. La forte densité de personnes en est la raison principale. Vous n’êtes pas sans savoir que chaque humain expire environ 10 000 litres d’air chaque jour contenant du CO2, des virus, des bactéries. Et quand les pluies diluviennes comme en Espagne vont s’abattre chez vous, vous allez comprendre la douleur de vivre dans des habitats totalement artificiels…
Le béton est tout sauf écologique. Il y a bien des alternatives, mais c’est anecdotique dans les centre ville. Vivre autre part que dans la nature est tout sauf écologique. C’est d’ailleurs pour cette raison que dans les villes, on tente de planter 2/3 arbres par-ci par-là entre le béton et le goudron, histoire de tenter de conjurer vaguement les effets délétères de l’artificialisation sur la santé humaine. L’écologie, c’est la vie, or le béton, l’artificialisation de tout, le fait de vivre dépendant sous perfusion de services, ce n’est pas du tout la vie. Mais agglutiner et aliéner ainsi les gens représente un interêt évident et très pratique pour les états.
Chez nous, qui sommes très écolo depuis longtemps (et donc très solidaires), puisque j’habite une région très écolo et très protégée, nous sommes autonomes en eau (de source), en électricité (solaire) et à 50% en alimentation (cultures, et ceux qui veulent manger de la viande chassent). Nos habitations sont en pierre, bois, tout sauf du béton. Nous chauffons peu (entre 16 et 18°C maximum l’hiver), nous sommes peu frileux. Je ne suis jamais malade, je vois mon médecin tous les 2 ans pour un bilan préventif. Beaucoup d’anciens ont plus de 80 ans ici, toujours bien valides. Pour les actifs, nous avons oeuvré pour réduire nos activités rémunératrices et travailler davantage pour nous. Hors de nos habitations, il n’y a que des champs ou de la forêt. Pas de vis à vis, nous sommes environ 200 habitants sur 15km2. Les animaux sauvages sont légion, tout comme les oiseaux et les insectes. Ça grouille de vie partout, c’est l’antithèse de la ville. Et la nuit est d’un tel calme que ça en est angoissant pour les personnes droguées au bruit… Aucun soucis d’inondation lors de pluies diluviennes, nos sols étant très peu artificialisés.
J’ai vécu un an à Paris, en 1998. Ce fut déprimant. Déjà je ne respire pas en ville (ça pue, quand on n’y vit pas on le remarque tout de suite), mais alors le RER, le métro, ça me faisait suffoquer. Le bruit, les durées de trajet, le manque de vie autre que des humains, les tarifs délirants du logement, rien ne m’a plu. Les gens des centres urbains pensent que tout le monde a une vie consumériste comme eux. « C’est cool la ville, on est proche de tout sans voiture ». Mais proche de quoi ? Ou sont les cerfs ? Les champs de coquelicots ? Je n’ai que faire d’avoir des commerces partout, je vais une à deux fois par semaine dans les fermes environnantes et magasins bio pour faire mes courses, c’est tout. Mon pain je le fais, je ne consomme pas de produit alimentaire industriel. Je ne consomme pas de loisirs super « écolos » des urbains non plus (shopping, bars, restaus, boites, cinémas, etc…). J’ai ma salle de cinéma et mon studio d’enregistrement à domicile, étant réalisateur de films et musicien. Des vêtements, j’en achète une fois par an tout au plus, et vite fait (j’en ai rien à faire). Et ensuite, qu’est-ce que vous voulez que j’achète dans des magasins pour justifier l’intérêt d’en avoir plein à proximité ?
Lorsque la civilisation humaine va s’effondrer, ce qui est inévitable et cyclique, les premiers à mourir seront les gens des villes, car vous êtes dépendants de tout. Plus d’eau, de magasins pour vous nourrir, de chauffage (pas d’affouage en ville), d’électricité, vous allez faire quoi ? Manger le béton ?
Si vous vous agglutinez dans les villes, c’est pour deux raisons : parce-que vous êtes des animaux très grégaires (vous aimez le bruit, la proximité de vos semblables, ça vous rassure, exactement comme les moutons), et parce-que ça arrange considérablement ceux qui vous gouvernent, économiquement parlant. Ici, dans nos campagnes à très faible densité, on paie une misère en taxe foncière, on s’entraide beaucoup, et comme on a une vie bien remplie, on est de très mauvais consommateurs. C’est logique que tout soit fait pour pousser les gens à s’agglutiner dans les villes comme des abeilles dans une ruche, afin de concentrer le productivisme et le consumérisme.
Il ne s’agit donc pas d’opposer ville et campagne, il s’agit d’être lucide sur le fait que le mode de vie urbain est tout sauf ce que vous prétendez. Qu’il vous plaise c’est une chose, vous avez le droit, comme certains aiment fumer. Mais qu’ils ne viennent pas dire que c’est bon pour leurs poumons. De même, ne brandissez pas l’étendard fumeux de vos politiques, lisez plutôt les rapports sur le fléau que représentent les villes, pour ses habitants mais aussi pour toute la planète. Vous avez le droit d’aimer ça, mais ne venez pas nous dire que c’est la panacée. Je ne vous envie pas du tout, et je ne mets plus les pieds dans les villes (quelles qu’elles soient) que très rarement et très ponctuellement pour travailler. Vous avez ma bénédiction pour rester chez vous l’été. De l’argent, j’en ai plus qu’il n’en faut, étant donné mes revenus élevés et le peu que je dépense. On ne compte pas du tout sur vos dépenses. Notre région est très appréciée des amoureux de la nature pour ses coins préservés. C’est étonnant d’aimer cela quand on a un bel appartement au centre de Paris, où il fait si bon vivre. C’est tellement à l’opposé !
C’est connu, a la campagne on sort caresser les cerfs, on ne vit que de nos potagers et cueillettes, on mange avec nos voisins et on se déplace a dos de biches (désolé ).
L’important c’est d’y croire… c’est peut être ton mode de vie, ca te plaît admettons… Mais ton messages est pleins d’absurdités sur fond de complot politique.
Il fallait pas te casser la tête a en faire un roman pour ça…
Oui, tu as raison, le factuel ce sont des absurdités, tout comme le déni est l’apanage des gens de la ville. Vive la ville, vive le béton, vive l’anthropocentrisme, vive toi. Ton message nous démontre les fortes limites au libre arbitre des gens lobotomisés par la pollution urbaine (peut-être un effet secondaire à découvrir ?). Rendez-vous dans quelques années. Repense bien à mon témoignage « absurde » quand ta ville deviendra invivable et que tu devras la quitter. Les cerfs, tu prieras pour en trouver.
Les parisiens, ces êtres qui se disent supérieurs, ont besoin des gens de la campagne pour l’alimentation, ces « bouseux » que vous snobez. Ce ne sont pas les 3 pieds de tomates sur un toit ou un garage qui vont vous nourrir mais les Carrefour City qui s’approvisionnent dans les campagnes. Rungis en est le bon exemple en rapatriant tout des campagnes françaises ou étrangères.
Frigolu a plutôt raison dans l’ensemble, que vous le voulez ou non.
Palou ou l’expert de prendre trois lignes un peu au hasard dans des commentaires et d’en faire un sujet .
Alors premièrement je n’ai insinué nulle part qu’un habitant de la ville était supérieur à une personne vivant à la campagne, et je sais tout a fait d’où vient ce que l’on mange.
Quand je parlais d’absurdités, le mot est peut être fort, mais pas réellement faux, non les personnes hors des villes ne vivent pas tous a 17° l’hiver, non il y a pas vraiment plus d’entraide, non on ne croise pas d’animaux sauvages tout les matins…non on ne se nourrit pas forcément de nos potagers.
J’ai vécu suffisamment a la campagne, je ne suis pas parisien (au passage), si vous êtes dans vôtre monde idilique, tant mieux, mais vos grandes Surfaces et épicerie locales sont alimentés pour une grande partie de la même façon qu’en ville …
ET si vous pensez que c’est l’agriculteur du coin qui vous rince, il va falloir sérieusement penser à regarder autour de vous.
ET après vous osez parler de Parisiens prétentieux…les gars…dosez.
Je ne t’ai pas cité perso, j’ai parlé d’une généralité que l’on constate régulièrement ici ou ailleurs. Chacun a besoin de l’autre, il suffit de ne pas les affronter de face.
Perso toujours, non je ne suis plus parisien depuis quelques années et je ne regrette pas mon choix, oui il y a encore de l’entraide dans ma région, oui je me fournis souvent dans des fermes qui produisent et vendent, oui je vois des animaux sauvages tous les jours (même dans mon terrain), etc…
J’ai précisé « Chez nous » et tu as pris ça pour « Dans toutes les campagnes sur terre… » (pour ce que ça voudrait dire…). Le mot « campagne » ne voulant pas dire grand chose. Je parle de mon expérience personnelle, et je cite des études factuelles, étant très concerné, très soucieux et sensible. J’ai 55 ans, la vie je la vois mourir sur terre, la quantité de champs et d’espaces terrestres grouillants de vie qui ont été bétonnés ou goudronnés sans vergogne depuis mon enfance est astronomique. La ville est un fléau, si ça vous plait c’est très bien, mais ne venez pas nous dire que c’est plus écolo et plus ceci ou cela, c’est totalement faux. La ville, c’est la mort. Et quand vous agoniserez, c’est vers chez nous que vous regarderez pour survivre, car vous n’avez aucune richesse hors du système. Pour vivre, on a 3 besoins essentiels : boire, manger (et bien sûr évacuer) et dormir. On peut rajouter s’abriter et se chauffer. Tout le reste est superflu, c’est juste du domaine du confort. Vous n’avez ni à boire ni à manger en ville, hors des magasins et infrastructures. Ni de quoi vous chauffer. Une fois les magasins pillés, vous serez forcés de venir nous piller à nous, qui avons des terres et des cultures, des animaux sauvages, des forêts. Les villes, c’est plus de béton et de goudron, donc moins de vie, c’est mathématique.
Et là où je vis, tu as tout faux. Je vis en montagne, en bordure d’un parc naturel protégé (parc national des Écrins). Les habitations sont parfois séparées de plusieurs centaines de mètres. Oui, ici l’entraide est un facteur primordial et naturel, comme il le redevient en ville quand tout est détruit (on l’observe nettement lors des cataclysmes majeurs, les gens s’entraident spontanément, faisant abstraction de tout ce qui est habituellement une barrière psychologique). Ce sont les concepts de propriété et le consumérisme qui favorisent l’individualisme (l’avis d’Albert Jacquard est intéressant sur le sujet). Pierre Kropotkine a observé cela dans la nature dès le XIXe siècle.
La vie est plus dure ici, il fait froid, donc on s’entraide naturellement. Et oui, on chauffe peu, car on est habitué à vivre beaucoup dehors, donc on est pas frileux du tout. On consomme peu d’eau aussi, alors qu’on ne la paie pas. Et oui, comme on maintient les infrastructures nous desservant l’eau potable, nous sommes conscients de la préciosité de cette ressource vitale.
Et je suis sûr que tu connais très bien toutes les initiatives mondiales de villages éco responsables, basés sur l’entraide, sur une vie proche de la nature, la culture pour sa consommation, l’autonomie énergétique. Ma région est résolument écolo, même si tout n’est pas parfait car la pression politique est forte, mais vivre en bordure d’un parc naturel protégé, c’est l’antithèse de la vie en ville. Dans mon hameau et les autres environnants, il y a beaucoup de familles des grandes villes qui ont tout lâché pour venir vivre ici, produire et vendre de la nourriture ou de l’artisanat. Pendant que d’autres rêvent de s’entasser dans des villes…