Commentaires : X.com (ex-Twitter) suspend, puis rétablit de nombreux comptes de journalistes, sans explications

Le réseau social d’Elon Musk a une nouvelle fois démontré sa défense à deux vitesses de la liberté d’expression.

Ce n’est pas un algorithme qui a fait la sélection de ces comptes. Il y a forcément des listes de comptes de personnes avec telles ou telles idées. Et il a suffit que le ban soit appliqué par erreur à une de ces listes prédéfinies.

Tiens, en parlant de M. Elon et de la liberté d’expression, vous avez vu sa plainte contre le NLRB ?

C’est comme si, après que son entreprise ait été condamnée pour licenciement illégal de quelqu’un l’ayant critiqué, un patron portait plainte contre l’Inspection du Travail avec comme argument que c’est une administration anticonstitutionnelle.

Mais oui, c’est un champion de la liberté d’expression …

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« je vais mener l’enquête. Bien entendu, on a le droit d’être critique, mais ce n’est pas OK d’appeler à la violence, car c’est illégal »

Comme quand… un ancien président appelle les membres de sa secte à attaquer physiquement les institutions par exemple ?

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« …mais ce n’est pas OK d’appeler à la violence, car c’est illégal. »
Donc si la violence était légale, ça ne le dérangerait pas, intéressant à savoir.

Bof, personne ne croit plus dans la rhétorique de la liberté d’expression de Musk depuis longtemps.

Non seulement le système lui-même a déjà amplement montré ses limites : appel à la haine, infox, contenu illégal, violent ou délibérément choquant… Mais l’individu qui en fait la promotion a démontré à maintes reprises qu’il ne s’appliquait pas la règle à lui-même.

Même s’il s’agissait (probablement) d’une erreur, le simple fait qu’une telle suspension de groupe soit possible invalide la thèse de la liberté d’expression totale, car cela signifie que ces comptes étaient déjà classés dans une catégorie à part, jugée problématique.

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Je ne crois pas à une erreur. C’est plus un test pour voir si ça passe selon moi.