ça ne fera absolument pas un bruit de mitrailleuse, mais plutôt un grondement sourd.
Plusieurs grondement. Mais vous savez un tir en rafale d’un fusil d’assaut, au loin ou dans un lieu clos ça fait un bruit sourd parfois
Aux USA il y a des zones autorisées. Plutot situé en zone désertique ou très peu habités.
Détrompez vous, avec les Falcon 9 c’est un vol tous les 15 jours, rien que pour ce lanceur, et si les 1er étages reviennent au sol à Cap Kennedy ça bang aussi.
Et non, le bruit n’est pas que au sol, les fusées atteignent très rapidement mach 1 (Ariane 5 atteint M1 à 6km d’altitude, 30sec après le décollage) et ça s’entend, pour l’avoir entendu personnellement je vous le confirme. Meme si elle partent au large au début un lanceur part à la vertical et arrondit peu à peu sa trajectoire mais Mach1 est atteint en trajectoire presque verticale.
Voilà. Donc en dehors de ces zones, ils sont bel et bien tout autant gênés par les bangs de leurs chasseurs que par ceux du Concorde, puisque les chasseurs n’ont pas de passe droit hors situation d’urgence…
Ça fait quand même pas grand chose par rapport à des vols réguliers plusieurs fois par jour, tout en restant beaucoup plus localisé…
Maintenant oui, dans les années 70 j’en suis moins sur.
Régulier ou si c’est interdit c’est interdit, mais là ça fait un peu « on autorise quand ça nous arrange »
Quand au concorde il ne faisait que la liaison jusqu’à NY, donc il arrêtait le vol supersonique bien avant l’arrivée aux USA. Le concorde mettait un moment avant d’atteindre Mach 1 puis 2, cela se faisait par de nombreux paliers, ce n’est pas un avion de chasse. Et puis la descente c’est pareil, il faut passer sous la vitesse du son et le faire bien avant son arrivée. En fait le Concorde était en supersonique surtout au dessus de la mer, pour des raison de gene au sol mais aussi parce que de toute façon le temps d’y arriver il était déja hors terre.
Bah c’est surtout que une ou deux fois tous les 15 jours dans une petite zone, c’est pas la même gêne que x fois par jour et sur une zone plus grande…
Tu te rends compte que là tu dis finalement que l’interdiction de vol supersonique aux USA n’a pas eu vraiment d’impact sur le Concorde, vu que de toute façon il était en subsonique bien avant d’arriver aux USA, alors que plus haut tu disais que c’était cette interdiction qui l’avait tué ?
Cela n’a pas tué les vols UK/Paris vers NY puisque cela a perduré jusque dans les années 2000. mais ça a tué des vols internes comme NY<–> Los Angeles par exemple.
L’autre problème du Concorde c’est qu’il décollait en Post combustion, donc il lui a aussi été reproché le bruit au décollage, qui lui valu une forte taxe d’aeroport. Bref plein de petites choses que les américain on eu un malin plaisir de mettre des batons dans les roues.
Vraiment ?
Le silence, c’est en dessous de 42 dB. Les avions subsoniques n’y arrivent pas (demandez aux riverains des aéroports). Mais eux au moins en altitude on ne les entend pas. J’espère que ces avions ne seront jamais autorisés en survol des terres.
le gros probleme c est surtout la consommation et le rejet de co2
Alors que (hors covid), il est prévu une augmentation du trafic aérien et que les longs et moyens courriers électriques ne sont pas pour tout de suite, on a l’impression que 1/2mv2 est oublié, au double de la vitesse on consomme 4 fois plus, pourquoi alors ne pas proposer des longs courriers qui voleraient un peu plus bas et deux fois moins vite ?
Voler plus bas = plus de frottement avec l’air = plus de consommation.
Les vols actuels sont déjà un peu plus lents que par le passé : le positionnement entre l’altitude vs vitesse vs profil des avions a été déjà bien optimisé.
Attention, 1/2 mv², c’est l’énergie cinétique. Ce n’est pas de ça que découle le fait que plus la vitesse est élevée plus la consommation est grande : l’énergie cinétique joue sur la consommation pendant les phases d’accélération, pas pendant les phases de croisière, où l’énergie cinétique est constante et où il faut lutter contre tous les frottements.
Mais effectivement pour un avion on a tout de même une consommation qui croit au carré de la vitesse, parce que les frottements de l’air sont eux aussi proportionnels au carré de la vitesse : 1/2ρSCxv² (avec ρ une variable fonction de la pression atmosphérique et de la température, S la surface de l’objet projeté dans le plan perpendiculaire à son déplacement, Cx le coefficient de trainé aérodynamique).
Mortimer, tu veux dire !!!
Toujours ce problème d’écoulement des fluides qui ne sera jamais résolu en s’y prenant de la sorte même pour un avion dont le nez ressemble à celui de l’Espadon. JP. Petit l’a d’ailleurs bien expliqué dans ses cahiers. La seule façon de pouvoir annihiler le bang, c’est d’utiliser le principe de la magnétohydrodynamique pour que le flux d’air devant l’appareil s’écoule comme l’eau d’une rivière autour d’un obstacle.
Il semble d’ailleurs que ce principe ai été utilisé avec succès sur le TR3B supposé n’avoir jamais existé.
Mécanique des fluides, au moment où une fusée passe Mach 1, l’air y ait devenu si rare que que je doute qu’un bang puisse avoir lieu et si c’était le cas, le bruit engendré serait quasi nul.
Il est utilisé sur des torpilles russes depuis les années 80-90. La tète de la torpille chauffe tellement qu’elle vaporise l’eau devant elle (formant un plasma d’hydroxy) et « serait réputée » avoir atteinte la vitesse du son dans l’eau, soit environ 2000Km/h. Le phénomène doit etre violent, car il me semble qu’il faille environ 800 degrés de catalyse pour commencer à vaporiser (cracker) instantanément l’eau en gaz(s), la réaction complète et instantanée s’obtient à 2500 degrés (ça commence à être chaud pour de l’eau sur terre), la tète de torpille n’a de toute façon pas vocation à durer longtemps et cette torpille ne parcourra pas des centaines de kilomètres aux dernières nouvelles ( à moin que…)
C’est vrai mais je ne crois pas que ce « foutre de la pollution » soit l’apanage des riches cela étant dit.
En attendant c’est l’énième projet de la sorte. D’ici qu’ils en fassent réellement quelque chose …
Très intéressant et pour ma part je pense qu’il faudrait revoir la conception des moteurs, le skylon britannique a l’étude est une solution à court terme un moteur subspatial refroidi artificiellement pour diminuer sa surchauffe, donc abaisser la consommation.
Mais il faudrait abandonner la propulsion fossile à terme.