Quarante ans que le même nom s’affiche sur les écrans, alors même que les versions se succèdent en sautant des numéros, en changeant de logique et en empilant les concepts marketing. Derrière Windows, il y a une histoire de fenêtres, bien sûr, mais aussi une belle série de contorsions entre technique et communication.
Comme Windows 2000, successeur de Windows NT 4, unifiait les fonctionnalités NT et de Windows 98 pour le jeu et la détection/installation des périphériques alors il n’aurait pu y avoir qu’un successeur unique pour les 2 familles, Windows XP carrément basé sur NT pour sa stabilité. La dichotomie n’avait plus lieu d’être pour le grand public.
40 ans plus tard, Windows accumule les couches d’UI et d’abstraction, avec une boîte noire IA par dessus tout.
Avec Win « 12 », l’objectif est de se rendre aussi indispensable qu’au début des années 2000, avec de l’IA partout quoi qu’en disent les consommateurs.
Ce n’est pas gagné.