Si le téléchargement illégal d’un logiciel vous a déjà tourmenté la conscience, sachez que vous n’êtes pas seul. Pourtant, à une époque pas si lointaine, certains géants de l’informatique ont orchestré une tromperie bien plus audacieuse, directement inscrite au cœur de leurs machines.
Les OEM qui préinstallent Windows utilisent désormais un mécanisme légitime et sécurisé appelé SLIC Cette signature numérique, intégrée au BIOS, permet une auto-activation de Windows sans intervention de l’utilisateur et sans possibilité de triche aussi simple.
Oh j’ai quand même souvenir d’une époque où c’était pas bien compliqué de pouvoir disposer d’une licence OEM de Windows en flashant son BIOS.
Surtout, il ne s’agissait pas de pirater Windows, mais de pirater un logiciel qui avait un partenariat avec un constructeur. Aucun doute que l’éditeur a dû improviser un mécanisme de vérification sur une machine déjà déployée, et que le seul élément distinctif disponible était cette donnée du BIOS.
Par contre, rookie mistake que de chercher en large « %Copyright Fabrikam Computer% » plutôt que la valeur précise, parce que là ça évite ainsi au fabricant de pouvoir être jugé responsable de fraude puisque sa phrase est juste en soit (sauf s’il préinstallait le logiciel à la livraison, évidemment). En tout cas je pense qu’avec les éléments fournis, même en camouflant les marques, les plus geeks ne manqueront pas d’aller fouiner pour retrouver les marques en question
Bon, OK, je passe aux confessions. Après Windows XP, je suis passé à Windows Server 2003. C’était une version complète téléchargée qui se désactivait au bout d’un an d’évaluation. Pour continuer à utiliser le système, je changeais la date système dans le BIOS. J’ai laissé le PC ainsi pendant des années, sur l’année 2001. De sorte que Windows Server 2003 ne s’est jamais désactivé. En cas de gros soucis, j’avais une image système Norton Ghost. Je n’ai pas connu ce qu’était Windows Vista et Windows 7 n’était installé que sur l’ordinateur professionnel.
C’est bien compliqué, vos histoires…
Ça donne moins de mal de payer ou alors de passer à Linux
Au milieu des années 80, les premiers clones des PC IBM arrivaient sans BIOS, il fallait flasher les EPROMs avec des BIOS (IBM peut être) modifiés. On flashait aussi les firmwares des disques durs pour arriver à mettre 70 mbs sur des disques de 20 mbs. A l’époque ont étaient au top de la tech en faisant ça, mais vu d’aujourd’hui c’était plutôt basique.