Donc ceux qui ont acheté la R5 dés sa sortie se fichent de cette fonctionnalité.
Sans doute en partie. Pareil pour le Scenic d’ailleurs, là ça avait bien été dit dans la presse qu’il n’y avait pas le one-pedal, que ça arriverait plus tard (en mars 2024 par exemple, on trouvait déjà ça dans un article : " En revanche, il y a une nuance à apporter à cette annonce : les véhicules Mégane et Scénic actuellement commercialisés n’en seront pas dotés. Cette nouveauté ne fera son apparition que sur les véhicules à venir et il semblerait qu’il faille prendre son mal en patience jusqu’en 2025 au moins."), mais que ça serait pas forcément proposé en mise à jour sur les exemplaires déjà vendus, et ça l’a pas empêché de se vendre.
Même si la fonctionnalité est sympa, c’est quand même un truc dont on se passe très bien.
Faudrait pas oublier qu’on a vécu plus de 100 ans d’automobile sans cette fonction, mais aussi et surtout qu’il se vend encore aujourd’hui une majorité de voiture qui ne l’ont pas… Donc son absence n’est pas franchement un repoussoir.
Et sur celles qui l’ont, c’est souvent débrayable, parce que certains préfèrent ne pas l’utiliser.
Donc les gens vont pas forcément retarder leur achat de plusieurs mois pour ça…
Oui certains adulent les palettes pour moduler la puissance de ralentissement d’autres préfèrent le one pedal
Pour ma pars, la deuxième solution est une obligation tellement je trouve ça plus pratique/fonctionnel mais certains constructeurs ne laissent pas le choix en proposant les 2 possibilités et se condamnent donc une partie de la clientèle potentielle.
Dans le cas Renault, il est dommage qu’ils n’aient pas pris en compte cette possibilité sur des modèles récents alors que d’autres le font depuis 10 ans…
Pour faire encore une analogie, les palettes de régénération me rappellent le mode « sport » apparu sur les boites automatiques à l’époque, le truc qu’on essaye une fois mais qui dans la pratique n’est jamais utilisé, surtout si le moteur et la caisse derrière ne suivent pas
Le « mode intelligent » sur la Mercédès EQE est assez bluffant lorsque l’on arrive dans une descente avec un rond-point au bout, la voiture le sait par la cartographie et freine au bon moment. Par contre, la plupart des journalistes-essayeurs ont détesté la consistance variable de la pédale de frein sur les EQE et EQS. Moi je ne lui voit aucun défaut tant que l’on conduit en souplesse ce gros véhicule mais, effectivement, si l’on fait un dépassement à 80 km/h dans une descente et que l’on arrive sur le rond-point limité à 50 km/h, le freinage est déplaisant car mou au début et brutal au dernier moment.
Ce qui fonctionne mal aussi, ce sont les lectures de panneau de limitation de vitesse, cela n’a progressé par rapport à ma précédente voiture de 2010 que pour lire les panneaux lumineux variables placés sur des portiques, par contre, en sortant d’un péage, la limitation affichée reste à 30 km/h pendant au moins 3 km, faut d’un panneau 130 bien placé ou d’une interprétation plus fine de la cartographie embarquée.