Commentaires : Voici Leonardo, 4e mondial des supercalculateurs, tout juste livré par Atos

Le Français Atos a officialisé lundi en fin de journée la livraison définitive de Leonardo, un supercalculateur à la puissance phénoménale, qui a pris ses bases en Italie.

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Chouette, Evelyne Dheliat se trompera moins pour la météo du lendemain

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« Basé sur le BullSequana XH2000 d’Atos, le supercalculateur offre le compromis d’un débit extrêmement élevé et d’une consommation »

Là tu te dis que les gars proposent une solution 100% européenne, dans le but d’offrir à l’Europe une indépendance technologique, et tu te dis que c’est cool

« Chacun est doté de quatre processeurs graphiques NVIDIA A100 Tensor Core et d’un unique processeur évolution Intel Xeon Scalable de troisième génération »

Et là, tu constates que c’est du matos pas Européen, mais du classique Intel/nVidia

Qu elle entreprise européenne fait du CPU et gpu pour du calcul?
Même les chinois C est pas du matos chinois.

Bref soit on fait un supercalculateurs et on avance ou soit on fait rien en attendant 50 ans que peu être une boîte européenne fabrique du CPU gpu puissant

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Quelle alternative européene crédible aux processeurs Intel/nVidia?
Malheureusement je n’en vois pas.

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ce sont piles les composants que l’europe ne génère pas à l’heure actuelle

Oui, car le résultat du calcul prend tellement de place qu’il ne peut être transmis en scred sans que ça se voit.

De plus, s’il calculait mal, ça se verrait assez rapidement car il y a tout un tas de test statistique sur la performance des algorithmes et la comparaison avec l’implémentation, et ce en permanence.

Il y a des checksum sur les données etc… Bref, un supercalculateur, c’est pas forcément le plus simple à corrompre pour un gouvernement étranger.

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+1. Et pour l’avenir, il y a justement une boîte (SiPearl) qui travaille sur un futur CPU européen destiné au HPC, et elle fait ça en partenariat notamment avec Atos, dans le cadre de l’European Processor Initiative, financée par l’UE pour la conception et la fabrication d’un CPU européen.

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Il y a Kalray en France qui fait du manycore, c’est une architecture qui n’est ni CPU ni GPU ni FPGA, mais une sorte de mix de tout ça. Le chip MPPA3-80 fournit 3 TFLOPS (il en faudrait donc 300000 pour un PFLOP, ce qui n’est pas hors de portée du point de vue de la fabrication de puce, mais carrément impossible du point de vue de l’électronique des serveurs). Pour comparaison, un seul A100 de NVidia c’est 300 TFLOPS.

Avec le bon financement, je pense que Kalray pourrait multiplier par 10 voire 20 la puissance de leur chips car ils en sont au début de leur architecture, il y a plein de potentiel d’optimisation, et sous 2 ou 3 ans. Dans ce cas, ça deviendrait possible de concurrencer un NVIDIA car leur architecture permet une meilleure gestion des flux de données dans un algorithme car tout est centralisé, contrairement au GPU NVIDIA où il faut en permanence jongler avec le passage de la mémoire CPU => GPU et le schéduleur de thread sur le GPU.

Il y a aussi SiPearl en France, avec leur CPU Rhea basé sur une architecture ARM NeoVerse (UK) et un mini GPU (NVidia). Bref, il y a de quoi faire, si on cherche bien.

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& l’Ordi Quantique, il est ou ?
Bientôt 2023 non ?
Il est ou le qubit.
Voir ;
Les papiers de Google indiquaient qu’un de ces algorithmes quantiques avait bel et bien produit en environ 200 secondes un calcul qui nécessiterait environ 10.000 ans sur un superordinateur classique, du genre de ceux dont dispose la Nasa justement et qui peuvent servir de point de comparaison. Toutefois, malgré le buzz, ni la Nasa ni Google n’avaient vraiment fait de commentaires à ce sujet, confirmant ou infirmant avoir vraiment atteint la suprématie quantique avec un vrai processeur quantique programmable comportant 54 Qubits mais dont seulement 53 avaient été utilisés.
A suivre

ARM (c’est anglais ok…) regardez le résultat des processeurs M1 et M2 chez Apple… On pourrait faire largement pareil et fondre chez STMico avec Techno ALSM et Soitec ! On a les moyens, mais pas l’envie…

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Si, on a l’envie. Mais concevoir un CPU pour le HPC, même sur base ARM ou RISC-V, ça ne se fait pas en un claquement de doigts.

Mais l’UE y travaille, c’est exactement le but de l’European Processor Initiative dont Bull (la filiale d’Atos qui est à l’origine de Leonardo) est justement le coordinateur.