Ou une centrale hydraulique. Qui démarre encore plus vite qu’une centrale thermique à gaz.
Ou alors, du stockage, ce qui se fait de plus en plus (batteries, sels fondus, masse inertielle, ou, là encore, hydraulique).
Pour info, et contrairement à une croyance persistante, l’Allemagne utilise aujourd’hui MOINS d’énergies fossiles pour produire son électricité qu’il y a 20 ans, alors qu’elle a énormément développé l’éolien…
2000 : 347 TWh fossiles (291 « solide », 6 pétrole, 49 gaz), 170 TWh nucléaires, 38 TWh EnR (dont 10 éoliens et 0 PV)
2010 : 360 TWh fossiles (263 « solide », 9 pétrole, 89 gaz), 141 TWh nucléaires, 105 TWh EnR (dont 39 éoliens et 12 PV)
2021 : 256 TWh fossiles (163 « solide », 5 pétrole, 89 gaz), 105 TWh nucléaires, 237 TWh EnR (dont 118 éoliens et 49 PV)
On voit bien que si le gaz a effectivement augmenté, c’est bien plus pour compenser partiellement la baisse du nucléaire et des autres fossiles que pour accompagner l’éolien et le PV.
C’est particulièrement flagrant quand on regarde l’évolution entre 2010 et 2021 : la production gaz n’a pas bougé, la production des autres fossiles et du nucléaire a dégringolé, la production éolienne et PV a plus que triplé…
