« Reste à savoir comment évaluer le coût/rémunération/production afin de trouver une compensation adéquate pour les personnels remplacés. »
Tu rêves, les ouvriers seront juste mis au chômage et le chômage ne fera qu’augmenter et les richesses se cumuler entre les mains de propriétaires de robots.
Il est évident qu’une société ou la moitié des gens est mise au chômage par les IA et les robots ne peut pas fonctionner… Soit ce sera une dystopie cauchemardesque, soit ce sera la fin du capitalisme…
Tu m’as mal lu, recommence, ou sinon lis ma réponse faite à @Matts32
à priori exploré en détail par Nick Bostrom,
mon futur livre de chevet :
https://www.amazon.fr/Deep-Utopia-Meaning-Solved-World/dp/1646871642
C’est un peu court comme saut logique !
ça fait une décennie maintenant que plus aucun humain de peut gagner aux échecs contre une machine. Les joueurs d’échec n’ont pas disparu, ils sont même peut être plus nombreux qu’avant.
Pas vraiment d’accord pour une fois Matt,
le capitalisme est compatible avec une répartition massive des revenus… du capitalisme, nottamement via un partage imposé et massif des parts.
Selon certains penseurs c’est la seule voie d’ailleurs, car effectivement pour la première fois on va assister à la fin de la « destruction créatrice » des emplois, par le fait que le taux de remplacement des emplois par les machine est déjà, en heure de production, plus important que celui de la création de nouveaux emplois
Oui enfin là on n’est plus dans le capitalisme si on oblige à partager le capital…
ça reste du capitalisme et même une forme « d’hypercapitalisme », ou tout le monde commence à arbitrer la valeur du capital (et en touche les dividendes) au lieu, à l’heure actuelle, de « seulement » une minorité de « baleines » plus une myriade de petits porteurs.
Ce serait la même , vraiment la même logique sauf que par une mécanique fiscale plus ou moins contrainte tout le monde est petit porteur.
Mine de rien, grâce aux plateformes en ligne genre bourso, E-toro etc c’est un phénomène qui a déjà commencé.
Si on y réfléchi, à part basculer dans un cybercommunisme foireux, c’est probablement la seule solution durable, dynamique, et préservant la possibilité d’entreprendre, les « incentives », tout en redistribuant la valeur.
La solidarité, c’est permettre simplement aux plus défavorisés de vivre dignement, pas de redistribuer des richesses.
La question de ces robots est de savoir si ces personnes pourront avoir de l’énergie, de la nourriture et un toit. Avec une société robotisée, leur fournir ces choses sera beaucoup moins couteux que aujourd’hui.
… des chômeurs !
On ne le fait déjà pas maintenant, tu t’imagines que ça va changer ? ce n’est même plus de l’utopie, là, c’est bien au-delà.
Ce n’est absolument pas comparable, les échecs ne sont qu’un jeu et un passe-temps, on ne peut en aucun cas comparer avec des pertes d’emplois et de revenus.
Tout ça est plutôt inquiétant mais nous pourrons bien constater que la réflexion de tous les acteurs du secteur se porte sur la productivité et la compétitivité des pays développés face à des pays « emergents » comme la Chine dans lesquels la main d’œuvre est très peu chère. Le seul moyen pour bmw (ou autres sociétés occidentales) de rivaliser est de sortir ce facteur du combat. Je pense que plusieurs problèmes vont venir contrecarrer leurs plans, à savoir en premier lieu la rémunération des ouvriers licenciés: il faudra bien à un moment appliquer des prélèvements sociaux et patronaux sur les machines… Et puis, lorsque plus personne n’aura besoin de travailler, plus personne n’aura besoin de voitures me semble t il. Je pense que ces évolutions sont un non sens inédit, mais lorsque l’on s’en rendra compte, comme pour les enjeux environnementaux, il risquera d’être trop tard.
Euh ?
Pays communiste ? Je suis en Belgique. Et en France c’est sensé être communiste aussi ?
Comprend pas.
Je ne sais pas dans quel monde tu vis, mais dans le mien, le fruit des automatisations va direct dans la poche des patrons et des actionnaires.
Pas dans celle des citoyens et des allocataires sociaux.
Dans les années 80 on avait déjà ce genre de discours avec les premiers robots industriels. L’Histoire prouve d’elle même que ta vision des choses est une utopie.
Reviens sur Terre.
Si BlackAlf. mais tu m’as mal compris avec mes joueurs d’échec.
si on mettait l’économie passée en camembert, on verrait que la majeure partie de l’économie médiévale était affectée à la stricte survie, complétée d’un peu de marchand+ transport affecté à déplacer les produit du poste 1.
la part de recherche / administration / communication /culture / exploration / loisir / spéculation etc était absolument nanométrique
vers 1600 tu commences à avoir une explosion du poste 2 et une augmentation nette du trois ( que ce soit mal réparti dans la population ou pas hein, j’en fait pas une promo de la noblesse + bourgeoisie parasitaire des autres )
en fin du 20ème à nos jours, en occident, on est sur ça pour le strictement vivrier, et encore, en admettant que 100% de l’agri soit pour de l’usage local (spoiler y’a de l’export) et 100% de la construction soit pour un toit sur nos têtes :
Dit autrement, nous avons affecté 93% de notre économie à autre chose que du vivrier, à des « extras » dont une part massive de purement intellectuel (instruction, recherche, spéculation) et une part massive de loisir / tourisme / culture, dissimulée dans les transports, la restauration, la construction etc
L’industrie du sport est l’exemple type d’une économie entière basée sur un usage totalement injustifié / sous-optimal d’un corps et cerveau humain dépassé dans tous les domaines par les machines.
Le fait qu’on remplace le remplaçable n’est pas la condition sine-qua-non d’un effondrement par chômage généralisé, même si une transition avec chômage de masse est probablement inéluctable.
Mais l’humanité « se cherche » et se trouve quasi automatiquement des buts décorréllés de l’optimum machiniste, du non survivaliste, du non nécessaire, y compris jouer à des jeux ou on est nuls - et bâtit des économies dessus.
Quand une analogie est mauvaise, elle est mauvaise. Baratin pour noyer le poisson ou pas.